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Les pensées du mois de Juillet 2004

LES AMOURS, L’AMOUR, LA VIE :
PATRIMOINES DE L’HUMANITE


L’homme ne connaît pas la véritable nature de l’Amour. Il en parle certes souvent avec persuasion, conviction ou avec une feinte certitude, mais il ignore à quel point l’Amour, dans toute sa splendeur est tout autre chose qu’une simple sensibilité, qu’une furtive émotion. L’Amour dans toute sa plénitude englobe tout : l’UNIVERS et la VIE. Tous les êtres vivants de la terre sont l’expression de l’Amour comme le « son musical » combiné l’est pour élever l’être vivant vers la Beauté de tout ce qui existe revenant à la vibration de l’Amour.
Ainsi, l’Amour n’est pas uniquement une question d’affinité entre les êtres humains; c’est une « vibration » impersonnelle, universelle, neutre, dépourvue de sensiblerie. L’un des meilleurs exemples est la Nature elle-même, la Terre. N’avez-vous jamais remarqué à quel point l’homme inflige à celle-ci aucun respect d’abord par ignorance, mais aussi par « gloutonnerie » persuadé que la terre est sa propriété pour toujours. Combien des civilisations sont tombées, oubliées fautes de discernement quand, la terre elle-même reste à la disposition de l’être déchu ! Peu d’êtres sur terre manifestent l’Amour absolu. Ils sont mêlés parmi le commun des mortels, ils sont rarement des individus se chargeant exclusivement des affaires politiques, religieuses ou autres. D’autres gens sont appelés à s’occuper à ce grand « train-train » comme un président de la république, un roi ou un pontife religieux quelconque. Mais il est fait allusion d’êtres d’exception et ils sont rares, qui œuvrent dans la plus grande discrétion sans tambour ni trompette concernant essentiellement l’état et l’avenir de la TERRE comme celui de l’HUMANITÉ Leur temps n’est pas consacré pour des discussions interminables qui n’aboutissent qu’à des conflits d’intérêts. Certains sont connus du grand public et d’autres pas pour les raisons que l’on connaît c’est-à-dire à cause de l’inconstance et du manque de maturité de l’homme.
L’Amour ne se présente pas toujours de façon évidente ou plaisante. Parfois, il se « déguise », il est austère, sévère et agit avec une indifférence apparente. Il semble regarder avec cruauté mais avec discernement, on reconnaît vite son message apaisant et réconfortant ! Comme le disait un sage, « il faut parfois être cruel pour exprimer la bonté ! » Toutefois, il ne faut pas confondre les épreuves salutaires de l’Amour dans la vie avec la terreur, autres atrocités ou désordres mentaux qui sévit de par le monde à chaque étapes ou période de l’histoire humaine.
Comment cultive t-on la bonté ? Il est évident que si nous sommes de nature renfermés, « obstrues », enclins à nous laisser aller aux extrêmes, il nous sera difficile d’être compatissants, respectueux des valeurs humaines telles la fidélité, l’honnêteté, la franchise, qui plus est, de reconnaître la valeur de la véritable tolérance.

Pourquoi faut-il aimer ? Non ! Nous ne sommes pas obligés d’aimer pas plus d’haïr qui que ce soit. Libres, nous le sommes ! Le choix nous est donné et cela n’engage que nous. Cependant, tôt ou tard, nous devrons accepter les conséquences inévitables, logiques qui en découleront. Le libre arbitre (ce choix) exclut bien entendu toute accusation concernant les autres, d’où la nécessité de la pratique de l’autodiscipline.

Penchons-nous à présent sur cette réflexion concernant l’Amour :


Faut-il considérer à la lettre, les affirmations faites par les grands penseurs modernes comme ceux du passé concernant l’amour et ses effets sur les relations humaines ? De quelle manière peut-on appréhender, en toute franchise et en toute sécurité l’amour tel qu’il nous apparaît ? Ou bien, il semblerait qu’il existe plusieurs amours qui sont plus ou moins contrôlés par l’homme en fonction de ses réactions émotionnelles. L’Amour est vraisemblablement une loi naturelle qui englobe tout ; il s’est intégré dans le « Fiat Lux » au moment même de la Création. On entend souvent dire qu’il est absolu. Cependant, si nous envisageons de comprendre ce qualitatif uniquement dans son expression usuelle, nous risquons de nous heurter sur des mots qui finissent par embarrasser notre mental sans que notre réflexion aboutisse à une conclusion plausible, sinon réconfortante.

A ce niveau de réflexion, notre conscience prend acte des possibilités que la Nature est capable de dispenser. L’Amour devient pour le moi une condition par de là les contingences qui façonnent notre vie au quotidien.

L’homme évalue les choses de la vie d’après les modalités de son éducation reçue dans un environnement propre à sa culture, à sa race. La remarque entend bien qu’il ne soit pas possible dans ce cas d’apporter un point de vue arrêté, d’estimer sous forme de valeur humaine, la nature et les caractéristiques qu’il conviendrait de donner eu égard aux habitudes de chaque peuple. A moins que celle-ci aille à l’encontre de la paix ou d’un certain bien-être ou encore, porterait préjudice à la sécurité, à l’ordre de la société et à l’entente mutuelle entre tous les pays du monde.

On serait tenté d’affirmer que l’Amour peut-être évalué psychologiquement, qu’il soit possible de lui attribuer un degré d’appréciation. Ceci n’est qu’une relative conception n’ayant pour base que des règles conventionnelles.

L’Amour, vu dans un domaine plus général, plus large mais sacré, sous-entend un état exempt de convoitise de toute nature. Il est qualifié, le plus souvent d’universel.
Les soufis par exemple, exhortent que de tous les amours, il y a d’abord l’amour de Dieu. D’autres, avancent qu’il y a l’amour des êtres qui, par leur savoir, apporte la santé, l’instruction, la joie, etc… (Les médecins, les professeurs, les artistes…) Il y a aussi, disent-ils l’amour pour la chose elle-même, telle la beauté d’une fleur, le parfum, la nature. Toutefois, l’Amour de Dieu paraît neutre et n’instaure aucune rivalité directement ou indirectement. Les sentiments ou plutôt les réactions opposées telle la haine, la jalousie ou la vengeance ne peut faire obstacle à cette élévation de l’esprit.

L’étude ne serait pas complète s’il était fait abstraction du phénomène du Désir.
L’amour en effet, est avant tout un état d’harmonie. Il exclut toutes les influences perturbatrices. Il en est de même des amours dits secondaires. Le désir, est un de ses premiers pas qui motive l’individu à aller plus loin dans sa recherche de satisfaction. Si ce désir prend une orientation autre que les qualités et les vertus attendues de lui, qu’apparaît sa face dégradante, dérivant vers les intentions comme la perversion et l’insatisfaction permanente. Si l’homme s’efforce de combattre les vicissitudes de la vie, désireux de réaliser un idéal par l’amour, il recevra sans aucun doute les bienfaits que procure la plénitude de la compréhension, de la fusion créée par le partage, le partage des éléments de paix sur toute la surface de la terre. C’est pourquoi le désir purement émotionnel, animal ou limité au sens objectif, bien qu’il soit agréable et délicieux à vivre finit toujours dans les conditions telles que la société tente aujourd’hui de se débarrasser.
Il y a des émotions qui s’accompagnent de plaisir. Il est transféré harmonieusement vers une personne ou une chose. Cet amour prend la dimension d’une offrande, d’un appel pour accomplir l’idéal prémédité. Il est cependant important de comprendre que cet idéal ne sera pas forcément ce que l’éthique ou la morale de l’instant considèrera comme le summum de l’amour absolu.
L’amour a ses amours, comme ces amours ont leur spécificité et leur limite. Nous ne pouvons contenter éternellement un désir simplement parce qu’il procure un sentiment de bien-être au corps et au mental. Ces amours, sont des impulsions passionnelles qui nous arrangent que momentanément. Or, l’Amour au sens de cette béatitude spirituelle, dans le milieu provisoire que nous connaissons, dans lequel nous évoluons sans cesse, EST permanent.

Il est vrai que le corps physique et le mental ont une raison d’être pour eux-mêmes dans leur désir respectif. L’homme serait un ordinaire contemplatif si, le but de l’amour était d’assouvir des appétits uniquement physique et mental. En revanche, il serait hypocrite de déclarer par l’affirmative, que l’individu doit rechercher au travers de cet espace « divin », d’expression spirituelle l’amour qu’il conçoit comme authentique. L’Amour vrai ignore l’antagonisme. Toutefois il s’intègre pleinement avec la loi des conséquences, cette chaîne de cause à effets que nous pouvons également appeler la compensation directe d’une action.

On ne le répète jamais assez, les us et coutumes issues de notre passé, sont si bien ancrés dans notre conscience que nos comportements se calquent souvent d’après ces conduites stéréotypées même, si au pire nous remontons jusqu’à ce qu’il est convenu d’appeler « la TRADITION ».
Si nous avions une vision en rapport avec ce qui vient d’être dit, nous ne sommes pas réellement en concordance avec le souci de faire progresser la société bien que cette responsabilité demeure une cause indirecte.
Aimer, c’est partager et servir. Sous toutes ses formes, l’amour contribue à la Paix de l’âme ou du cœur. Parallèlement, le mot « amour » est galvauder pour un oui, pour un non. En fait, les évènements de tous les jours de par le monde nous le prouvent bien. Hélas ! Pourtant, l’amour n’est pas l’apanage de quelques religions, d’organisations humanitaires ou autres. Chaque institution humaine est et doit être en mesure de revoir, dans quelle mesure elle est capable de restaurer l’esprit de partage et de reconnaissance. Chacun se fige, parfois malgré soi, sur des orientations d’expressions éclatantes et enjouées mais, qui ne révèlent en fait, qu’une tendance à cause des intérêts strictement personnels. Quant à la passion, elle vise surtout un besoin individuel qui apaise le mental face à un manque de maîtrise ou d’une insatisfaction perpétuelle. Dans le langage de l’amour, il y a une relation entre la métaphysique de l’âme et le corps. Ici, un véritable mariage se construit. Tout se confond sans pour autant qu’il ait un oubli quelconque de la part de celle ou de celui qui abandonne son regard pétillant sur la compassion envers tout ce qui est appelé la VIE !

Tout est possible sur le sentier de l’Amour. L’Amour peut tout changer sans condition préalable. Il aide l’âme à avancer, à apporter son concours dans le processus de l’évolution de l’espèce humaine sa « Justice » est indivisible, incontournable aucun esprit d’iniquité lui résiste et il bannit toute peur. Si, à son tour l’homme accepte de prendre en main sa véritable destinée, c’est à dire de conduire l’humanité vers cette perspective où tout ne cesse d’évoluer, alors il aura accompli sa mission. Dans ces conditions, face à ses obligations et à ses droits, ses dettes seront effacées à jamais. L’humanité pourra enfin atteindre la fin d’un cycle infernal du recommencement tant en ce qui concerne son histoire à travers les âges, que ses doutes dues à ses obstinations et sa folie de tout ramener au particulier.

Mais en aucun cas, l’Amour serait un bien appartenant à une quelconque personne :

Il est divin, impersonnel, permanent et fugitif envers celles ou ceux qui tentent de s’en approprier !

Dans notre prochaine réflexion, nous parlerons de l’amour dans le couple


RV


Schoelcher (Martinique), le 31 mai 1993

 

 

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