Dans la tourmente, la souffrance, l’homme cherche d’abord
un responsable parmi les siens, ses semblables ou bien
il voit des causes à l’extérieur de lui-même.
C’est-à-dire « hors » de son environnement
personnel et immédiat généralement
infondées, imaginaires sinon, il accuse la Nature
comme étant le véritable responsable de
ses désappointements.
Il y a deux tendances qui poussent l’homme
à réagir : le plaisir et la souffrance.
Pourtant, il est plus conscient de la douleur que du
plaisir. Ainsi, le monde agitant dans lequel nous évoluons
aujourd’hui, laisse croire qu’il est plus mauvais qu’il
ne paraît, qu’il ne fait pas bon d’y vivre. Cela
tient précisément à ce que nous
n’acceptions pas la douleur aussi aisément que
cela devrait l’être, ce qui est légitime.
Malheureusement, nous en prenons plus conscience que
les beaux et bons moments de la vie. Il nous arrive
rarement, lorsqu’il nous sommes heureux, d’essayer de
partager notre bonheur ou que nous soyons réellement
conscients des bienfaits d’où qu’ils viennent.
Par conséquent, nous vivons le plus souvent nos
heures d’exaltation dans l’insouciance et véritablement
comme un dû.
On n’a jamais autant parlé de la fraternité,
de la non-violence, de la paix, de l’amour que ces derniers
temps. Alors, nous recherchons par les moyens les plus
divers une solution pour échapper à ce
marasme de difficultés si menaçantes.
Les êtres sont si mal menés, (dit fréquemment
« mal dans leur peau ») en fait par eux-mêmes,
qu’ils ne peuvent plus rester inconscients, insensibles,
indifférents, à part ou inexistants aux
côtés de ces situations si pesantes.
Dans cet âge de l’espace et de l’électronique,
nous sommes perdus au beau milieu de nos réalisations
nous sommes ébahis face à elles. Nous
découvrons les planètes voisines, mars,
lune…, nous sommes émerveillés devant
l’écran plat à cristaux liquides des ordinateurs,
des téléphones mobiles sophistiqués
« nouvelle génération », bref,
c’est l’extase, comme certains ont vu la lumière
d’une autre manière ! Parallèlement, des
problèmes de santé physique, mentale augmentent
de façon inquiétante ; des conflits de
religions naissent à nouveau sournoisement mais
sûrement et chaque « camp » s’arroge
le titre d’authentique, la vraie, la seule à
pouvoir sauver l’humanité. Les grands fondateurs
de religion sont portés très haut dans
l’admiration, mais par chauvinisme inconscient, par
conviction irréfléchie quand leur enseignement
ou sagesse sont mal interprétés, ridiculisés
et souvent méconnus. La politique, quant à
elle, n’est pas en reste ; elle suggère le rassemblement
pour une « cause définie » grâce
à l’effort du citoyen et des politiciens.
Elle ne cesse de promettre une société
idéale capable de se passer de toutes sortes
d’assistances nébuleuses et irréelles.
Mais eux-mêmes, ces idéologues politiques
et fervents idéalistes refuseront de participer
par cette effort suggéré, tant qu’il s’agira
de donner sans espoir de récompense. Puis vint
ce nouvel homme rassasié de théories antiques,
héritier des âges de la pierre, du métal,
face aux pratiques désuètes des principes
et de la morale c’est du moins ce qu’il prétend.
Il dit alors qu’il va changer la société
soit à partir des affaires, de l’économie
ou encore des contingences structurelles mises en place
par ses prédécesseurs. Il se sent épaulé
par les fantastiques défis et réussites
de la science moderne tout de même limitée.
En réalité, il déprime, cherche,
sombre dans la décrépitude de l’esprit.
Rien ne change et la souffrance est toujours là
avec son lot de lamentations ! Il y a les « autres
», mais si les autres nous gênent tant,
il serait indécent de faire appel à eux
! Seulement voilà, nous sommes tellement convaincus
que ce sont eux qui nous ont mis dans ce sacré
« bourbier » et nous y pataugeons sûrement.
Il serait donc peu convenable et d’ailleurs contradictoire
de les inviter à s’asseoir à notre table
pour discuter de nos problèmes, de nous secourir,
de nous aider même si cela s’avérait une
sage initiative de notre part et pourtant….
La terre est le corps des hommes,
l’humanité est son âme
Nous sommes en décembre 2004,
faut-il établir un bilan positif pour cette année
? Marquée une fois de plus, par la souffrance
du corps et de l’âme, aura-t-on le droit de dire
qu’elle fut une excellente année, après
ce que vient de connaître le continent sud asiatique
? Oserions-nous dire, comme l’évoque une certaine
chanson populaire que : « dans la vie il ne faut
pas sans faire, tout s’arrangera ! » Certes, nous
devrons être prudents dans nos propos qui plus
est, en pareilles circonstances.
Qu’il nous soit permis ici d’élever
notre conscience jusqu’au plus haut point de l’Amour
Universel où se situent toutes nos espérances,
le poids de nos appels de détresse, nos élans
de compassion et puissions-nous en ce bref instant,
avoir à la pensée, la force intérieure,
sans la moindre hésitation, sans auto critique
du pourquoi ou du comment, d’envoyer tous nos vœux de
courage, de réconfort et d’amour envers ces peuples
frappé par la douleur et l’amertume, par la privation
matérielle absolue alors que nous sommes ici
et maintenant impuissants dans l’action du moment. Le
privilège nous est donné d’être
sains et saufs, bénéficiant d’une certaine
tranquillité pour émettre à distance,
nos sentiments, l’affliction de notre âme. Qui
que nous soyons, nous sommes susceptibles de vivre d’une
manière ou d’une autre ces mêmes expériences
au niveau de la conscience. Car aucun être en
ce monde, qui puisse t-il être, ne peut affirmer
qu’il a la connaissance absolue des voies extrêmes
de la douleur et moins encore qu’ils ont connu les confins
du bonheur, ces plans de conscience où tout est
infini.
La tragédie que viennent d’éprouver
nos frères et sœurs de l’autre côté
de la planète, est pour nous une triste situation.
L’heure n’est sûrement pas venue pour palabrer
avec des supputations du genre « c’est l’économie
touristique qui en prend un coup » et que les
médias se servent de ce drame pour cultiver le
sensationnel, pour en tirer un réel profit ou
uniquement parce que des européens sont concernés.
Que si on en parle tant, c’est surtout à cause
de leur présence là bas. Dans un tel désarroi,
nous voyons une mobilisation sans précédent
alors, c’est bien cela qui compte le plus. L’action
humanitaire a pris aujourd’hui un ordre nouveau et les
maladresses aussi grotesques qu’elles sont inévitables.
L’essentiel est d’imprégner nos pensées
d’affection, de sincérité, dans le calme
face à leur cœur meurtri par le chagrin et le
désespoir.
Il en sera toujours ainsi dans ces
heures difficiles, très difficiles et peu importe
le lieu où se déroulerait le déchaînement
dévastateur sur cette planète bleue, notre
mère à toutes et à tous. (Une longue
réflexion a été consacrée
au sujet des réactions des éléments,
elle s’intitule : « comment parler avec la Nature
» ; à noter que des bouleversements géologiques
plus impressionnantes se sont produits dans un lointain
passé sur la terre, celle-ci était en
ce temps là encore très peu peuplée.
Nous ne sommes pas conscients des nécessités
de ces cycles de régénérations,
mais les hommes d’alors « savaient » ils
sont aujourd’hui inconsidérés et tournés
en ridicules. Sachons toutefois, que la Terre suit naturellement
son cours de développement, d’évolution
tout comme le corps de l’homme ; sa maltraitance accélère
ou modifie ce processus de transformation, ce que l’homme
moderne ne se souci guère car il est bien au-dessus
de cette réalité ! Il consomme c’est son
droit, » on ne vit qu’une fois » affirme
t-il !
La maladie par exemple ne se souci pas non plus de notre
philosophie de la vie lorsqu’elle est là, elle
accomplit simplement son oeuvre. De même, la terre
réagit sans tenir compte de nos émotions
dès l’instant qu’elle doit se régénérer
tout en respectant et obéissant la loi de l’Ordre,
de son cycle, dans le Cosmos, nécessaire à
cette transformation et évolution !
Nous allons donc essayer maintenant
d’entreprendre un autre voyage aussi bouleversant que
ce que le monde vient d’assister en cette fin d’année
2004. Ce voyage spirituel (toujours au sens étymologique
du mot esprit, du Moi, pas d’un point de vue religieux)
n’a jamais été aussi opportun qu’en pareilles
circonstances au moment même où ces mots
sont écrits. Des larmes sont ainsi versées
au nom de l’Amour, du don de soi, de l’oubli de soi,
d’un immense chagrin pour exprimer sa peine, son désarroi.
Intervient alors, le désir indescriptible d’aider,
de secourir, de faire des miracles et bien sûr
de consoler, d’embrasser et de pleurer ensemble et d’aimer.
Qu’est-ce que la négativité ?
Qui sont les autres ? Nous, eux, les
leurs, les nôtres ? Nous avons la fâcheuse
manie d’accuser les autres pour tout et rien. A tort,
ou à raison, peu importe, il nous est plus facile
de nous déculpabiliser en pensant réellement,
au fond de nous-mêmes, que nos expériences
douloureuses ont eu pour cause des actes extérieurs
indépendantes de notre volonté, disons,
la plupart du temps !
Pourquoi sommes-nous si agressifs
?
Dans ses aspects positifs, l’agression
est une nécessité de la vie. Cependant,
elle est mal menée, incomprise dans sa réalité
et nous nous en servons que pour détruire. Nous
savons par expérience et observation, que la
réussite dépend de la combativité
personnelle face aux exigences des circonstances. Si,
d’une manière générale des incompatibilités
se placent sur notre élan d’élaboration
d’une œuvre positive et que nous considérons
pour nous-mêmes bonnes, alors notre réaction
immédiate est de repousser les interférences
et les oppositions. C’est là un point positif
de la pratique de la discipline personnelle. Lorsque
nous accumulons des biens pour satisfaire notre ego
en donnant une valeur à ces biens, cela ajoute
de l’estime et une distinction de la part de ceux à
qui nous exhibons notre pouvoir ou l’abondance de nos
possessions. Pourtant, cette valeur reste subjective
et propre à chacun d’entre nous. Plus simplement
dit, nous ne pensons pas tous que la ou les possessions
donnent un sentiment de puissance à notre apparence
individuelle.
L’exhibition satisfait l’ego. Beaucoup de personnes
se sentent frustrées si leur attitude n’attire
pas l’attention et ce, même par la force.
Certaines personnes sont douées
dans une œuvre quelconque, dans le monde des arts, de
la chirurgie, de la politique par exemple. Il est certain
qu’elles seront placées dans une position de
la renommée ou du pouvoir. Nous constatons là
le côté positif de l’agression c'est-à-dire,
bien que perçue comme une négation, dans
son mauvais usage, elle est néanmoins nécessaire
à une sorte de motivation pour progresser. Ceci
rappelle ce sentiment de réciprocité qu’est
la sympathie comme le disait si bien un philosophe :
« Dans l’homme existe cette affinité émotionnelle
que nous appelons sympathie. C’est un sentiment de compassion,
de bienveillance qui s’étend aux autres. Les
causes qui peuvent troubler l’harmonie et le bien-être
des autres et dont l’individu est conscient, peuvent,
par personne interposée, éveiller sa propre
défense mécanique. Autrement dit, l’individu
sympathise, il « ressent » pour celui qui
est dans la détresse le sentiment qu’il voudrait
qu’on éprouve pour lui-même. Cette extension
de notre bien-être qui inclut les autres tempère
notre agressivité primitive sans entrave. Sans
cette influence restreignante de la sympathie, l’agression
peut devenir le cancer des relations humaines. Un dynamisme
excessif dans l’accomplissement des exigences, des nécessités
de la vie, est analogue au cancer de la cellule. Il
démolit la structure de la société,
tout comme une cellule cancéreuse détruit
les tissus sains d’un organisme.… »
L’homme d’aujourd’hui a tendance à
croire, une fois de plus, que les grands drames de notre
époque traduits par la pollution, la solitude,
les conflits, la misère, le sectarisme, etc.
ne concernent que les autres. Mêmes les populations
des contrées qui nous sont moins connues, on
les appelle parfois « les autres » ! Mais
alors, en tant qu’individus qui sommes-nous si, «
les autres », comme on les qualifie, sont des
gens à part, bien à part et qu’ils sont
des espèces distinctes, tels que notre moi objectif
le conçoit et l’interprète c'est-à-dire,
à partir de concepts littéralement conventionnels,
idéologiques, culturels et éducatifs ?
Ce qui se rattache à notre sujet de réflexion
ici, c’est l’interdépendance des individus entre
eux. En effet, on ne peut parler des autres tout en
bénéficiant de leur apport collectif ou
personnel.
Prenons un exemple : un homme très
fortuné roulait en voiture paisiblement en rase
campagne. Soudain, la voiture n’avance plus c’est la
panne. Notre aventurier a dû mettre ses mains
dans le moteur de sa voiture plein de cambouis. Il cherche
vainement d’où pourrait venir l’incident. Après
quelques minutes d’exploration du moteur, de supposition,
il cessa toute intervention personnelle et referma le
capot de la voiture sans hésitation. Il préfère
laisser au garagiste le plus proche le soin de remettre
véhicule en état de marche. Entre temps,
il souhaite alors se laver les mains, convaincu qu’en
tant que personne richissime, il est en mesure et en
droit d’être servi et d’être exigent puisqu’il
paie les services demandés. Il souligne par ailleurs,
que le savon qu’il vient d’acheter lui appartient désormais
et qu’il n’est nullement redevable d’une quelconque
reconnaissance. Son point de vue semble à priori
légitime et défendable. Pourtant, sans
l’apport des « autres », celui de fabriquer,
manufacturer le savon, notre prétendant risquerait
d’avoir les mains sales pour longtemps !
Cet exemple tout simple, confirme qu’aucune personne
ne se suffit à elle-même quelque soit,
sa position sociale sa notoriété ou sa
conception personnelle de la vie ; nous sommes tous
des sujets interdépendants. Le boulanger a besoin
de la farine pour fabriquer le pain, la farine doit
être moulue par quelqu’un d’autre, la terre doit
être préparer à recevoir la semence
de blé, la céréale à son
tour doit être semer, récolter et il en
est ainsi pour tout de la plus simple nécessité
individuelle, rien ne peut être réalisé
sans aucune participation collective.
Comme d’habitude, nous allons prêter
toute notre attention sur la position des grands penseurs
du passé. Ce qui suit, tire d’un article ayant
pour titre : « Ceux qui rendent service »
il a été écrit par un philosophe
américain du 19ème siècle. Son
nom n’est pas connu parce qu’il souhaitait que cela
valait mieux ainsi. En voici un extrait, écoutons-le
:
« …Derrière chaque organisation,
chaque société, chaque mouvement qui contribue
au bien-être de l’humanité, il y a ceux
qui leur donnent leur temps et leur sang de leur vie.
La grande majorité ne donne rien mais opère
comme des sangsues s’accrochant fermement et attendant
de partager les bienfaits. Le paiement des redevances
n’est pas une preuve de dévotion ou de service,
car dans l’organisation, les conducteurs et les travailleurs
paient aussi leurs cotisations. Si tous les membres
pensaient que le paiement des cotisations était
suffisant, il n’y aurait aucun grand travail d’accompli
par aucune organisation… »
Nous devons être sincères
avec nous-mêmes dans tous les sens du mot. Nous
devons instamment nous poser la question suivante :
que fais-je de positif pour les autres ? Pourquoi sont-ils
si négatifs envers-moi ? Qu’est-ce que je fais
pour faire avancer, progresser et faire entrer dans
la vie des autres, dans la civilisation humaine ce qui
semble à mes yeux jute , aimant et honnête
? S’ils ne sont pas si bons comme j’ose le prétendre,
à quel point ma sincérité est-elle
défaillante ?
Et si je les compare à moi-même, probablement
bon et sincère, (puisque la tendance est de porter
librement un jugement sur soi-même, en négligeant
bien entendu notre côté obscure ou négatif),
dois-je déclarer sans réfléchir,
d’emblée que les autres sont réellement
des êtres négatifs, qu’aucune qualité
en eux soit possible ? Nous avons intérêt
à être plus analytique et observateur en
matière d’affirmation car nous savons sincèrement
que les autres sont réellement une partie de
nous-mêmes ! Seul l’inculte ou l’ignorant est
capable de porter très haut les cailloux qu’il
a trouvé au fond du ruisseau pour les exhiber
comme étant de l’or, il est si enchanté
devant applaudissements de ceux qui l’acceptent dans
un tel état de délabrement spirituel !
Nous devons essayer de répandre
là où est accueilli favorablement et avec
une largesse d’esprit, l’amour sous les formes adaptées
et ressenties de l’instant. Par amour, nous entendons
toute cette panoplie d’occasions qui apporte la joie
et la tempérance. La sincérité
contribue à ce travail sans pour autant exiger
quoi que ce soit de pesant de ceux qui ont toujours
su accepter les nuances de la vérité.
Si nous manquons de sincérité, c’est à
dire avares de sourire, de compréhension, d’écoute
nous ne pouvons voir chez autrui que la négativité
qui est en nous. Parce que nous vivons sans que nous
nous rendions compte du défaut qui nous ressemble,
que nous nous jugeons si hâtivement, que nous
connaissons si bien par le fait même que nous
l’avons vécu et que nous exprimons toujours inconsciemment.
Même l’abruti qui croit à la nécessité
de l’anarchie, du désordre mais qui tente de
réaliser son idéal en consacrant toute
sa vie pour cela, manifeste plus de caractère
que le membre d’une société qui n’entreprend
rien et qui reste indifférent, profitant aisément
des autres, tout en les dédaignant et critiquant
ce bonheur mal acquis dont il jouit.
Mais il est un point important qui
semble entraver les relations humaines. Nous pensons,
généralement, qu’aider les autres c’est
les assister naïvement. C’est, comme il est dit
vulgairement « se faire avoir ou se faire passer
pour une poire ». Il est vrai que nous devions
restés vigilants quant à la manière
dont nos actes de service sont acceptés ou bien
s’avèrent-ils nécessaires ou promptement
utiles. Qu’ils ne vont pas à l’encontre de ceux
qui les accueillent. Nous ne devons pas confondre les
nécessités de l’existence avec l’assistanat
aveugle ou le besoin que l’on crée à soi-même.
Chaque être peut et doit, avec son potentiel d’énergie,
de santé, de courage et de volonté, parvenir
à la réalisation de ses besoins les plus
élémentaires, mais nous ne nous éterniserons
pas davantage sur cet état de fait. Jusqu’à
quel point donc, nous avons l’opportunité d’aider
les autres avant nous-mêmes. Cet élan de
générosité spontanée nous
l’exprimons tous, certains sont plus discrets que d’autres
mais cette faculté est latente en nous tous.
Pourtant, nous sommes déconcertés de rencontrer
ici ou là des êtres au cœur de pierre insensibles
à la douceur, avares en sourire, à la
parole qui rend heureux et qui guérit. Ces êtres
sont en vérité « noyés »
par leurs propres préoccupations personnelles,
ils sont submergés et inquiétés
de perdre des privilèges bien que précaires.
Ils ne donnent donc pas la possibilité à
leur côté positif de s’extérioriser,
de se manifester. Cependant, il leur est possible s’ils
le souhaitent d’être des personnes compatissantes
et altruistes. C’est pourquoi nous ne devons pas, avec
le meilleur de nous-mêmes, de les en vouloir haineusement
pour notre seule tranquillité ou gloire, car
nous avons connu cette même expérience
si nous l’a comprenons tant que cela.
L’acte de bonté n’est pas et
de très loin, un acte de faiblesse. Il fait autant
partie de notre potentialité négative.
Mais cette partie négative en nous est en fait
un élément de construction mal employé,
utiliser au sens de la négation pure pour nuire.
Si nous sommes capables d’être très fort
pour soulever une pierre de quelques kilogrammes, à
quoi servirait cette force si nous passons le cours
de notre vie à nous exhiber devant des badauds
pour leur montrer combien nous sommes musclés
et forts. Si au contraire, nous nous servons intelligemment
cette force pour notre bien et celui des autres, alors
nous avons correctement accepté d’utiliser positivement
notre état inférieur sous forme de négation
à des fins constructives. A partir de cette analyse,
bien que simpliste, nous pouvons dire que l’homme est
capable d’être bon et en essence il l’est. Mais
oriente différemment ces subtilités de
l’esprit opposé à sa propre nature et
qui sont bien entendu, destructives.
L’harmonie
Peut-on réellement accepter
les autres tels qu’ils sont ?
Très sommairement, nous avons
pu observer qu’être plus juste et sincère
envers soi-même, procure à l’autre un certain
bien-être et que par la même, il nous rend
les bienfaits correspondants. En revanche, jusqu’à
une certaine limite, nos actes les plus odieux seront
à compenser au plus juste de leur importance
originelle. Rien ne sera exclu de ce champ de «
mémorisation ». (Lire l’article «
la justice existe-t-elle vraiment ?) En d’autres termes,
nous faisons que vivre nos erreurs du passé.
Ce sont nos préoccupations habituelles et quotidiennes,
notre indifférence des lois naturelles qui nous
environnent et nous font croire que les souffrances
que nous endurons dans l’instant, sont considérées
toutes neuves, qu’elles viennent d’on ne sait où
et que nous sommes certains de n’être pour rien
dans cause elle-même!
Sans les oppositions de la vie, nous
ne pourrons jamais reconnaître la nécessité
de l’amour entre les êtres. Comment, en effet,
être conscient de la luminosité si nous
n’avons pas connu l’expérience de l’obscurité,
du noir le blanc, du sucré de l’amertume, de
l’amitié inimitié, du froid le chaud,
du malheur le bonheur, le calme de la tempête,
etc. ? L’harmonisation serait donc le mariage des oppositions
entre elles.
De la discrétion
Dans tous groupements humains, il est
difficile de rester discret parce que nous sommes sollicités
de part en part par des comportements suffisants. Les
affaires des autres nous intéressent nous nous
heurtons aux choses qui nous dépassent soit par
jalousie, soit dans l’envie de nuire sans intention
réelle au préalable. C’est par le respect
de la vie des autres que nous serons capables de discerner
ce qu’il y a de meilleur dans leur cœur et certainement
pas en les humiliant parce qu’ils ne nous ressemblent
pas. Il n’est pas élégant de plaisanter
ironiquement sur la vie intime des autres, de leurs
difficultés ou de leur bonheur. Chaque individu
suit un parcours initiatique ou symbolique qui lui est
propre : pour celui-là, c’est la politique, celui-ci
c’est la religion, pour d’autres encore ce sera les
sciences, l’art, etc. Le commérage est la pire
des comportements comme le mensonge est un venin mortel
pour la paix et la véritable réussite.
Devant les situations difficiles de
la vie, l’essentiel est de rester honnête et sincère.
Cela consiste à s’éveiller, de se relever
de sa chute émotionnelle sans chercher à
vouloir sans réfléchir accuser les autres.
Nous devons analyser, penser chercher à comprendre
les raisons qui ont fait que nous sommes arrivés
à ce point de désespoir, de découragement
ou d’indifférence. Chacun d’entre nous est ou
sera appelé à connaître l’expérience
de la solitude apparente car si nous acceptons l’isolement
momentané pour analyser, tôt ou tard nous
saurons dompter l’adversité.
Dans le respect des autres il y a bien
sûr les intérêts de la différence
c'est-à-dire : race, couleur, idéologie,
rang social, religion, coutumes, philosophie, etc, ce
sont des considérations secondaires. C’est cela
l’amour et pas simplement des gestes d’affection certes,
complémentaires mais l’amour dépasse l’apparence
des faits. Il est vrai que dans la peine et le désespoir
ou le chagrin nous aurons toujours l’envie d’en vouloir
aux autres parfois aux plus proches de nous-mêmes
mais n’est-ce pas là un privilège particulier
d’apprendre grâce à leurs erreurs, des
erreurs que très certainement on évitera
soi-même de commettre un jour?
Ainsi, pour mieux connaître ceux qui s’opposent
à notre paix intérieure, à nos
exigences personnelles, nous devons faire preuve d’humilité.
La véritable humilité a toujours été
confondue comme étant un signe d’une profonde
faiblesse. Pour beaucoup de personnes, être humble
c’est s’effacer par complexe d’infériorité
soit, parce que nous sommes réellement dépourvus
d’une référence quelconque qui satisfait
le moi, soit parce que nous avons quelque gêne
d’être ce que sommes face aux autres.
Ce que l’on peut attendre des autres
n’est donc que les reflets de ce qui se cache dans les
replis de notre conscience. Par conséquent, nous
sommes contraints d’assumer cette évidence même
si nous avons l’obligation de les aider ou de les comprendre
tant que leur désir va dans le sens de l’harmonie
et de l’entente mutuel.
Si nous nous trouvons à notre
tour dans une sorte d’incapacité de servir et
de reconnaître les autres tels qu’ils sont, mais
que leur comportement négatif à nos yeux
ébranle notre manière de considérer
la vie en général, alors il serait plus
sage pour nous d’agir, de penser avec tempérance.
Ce n’est pas une démarche facile, mais une discipline
personnelle qui portera ses fruits sans aucun sentiment
de regret d’avoir consacré un instant de sa vie
pour le bien des autres !
Fin de la première partie
L’étude et l’observation de la
personnalité humaine sont un travail de longue
haleine. La complexité de l’expression du moi
nécessite de la prudence, quant aux conclusions
que nous tentons de faire pour donner un sens critique
à cette aventure de l’esprit. Nous parlons souvent
de l’effet de masse en rétorquant sans cesse
que sans l’engagement de ce que l’on attribue comme
force majeure, rien ne peut progresser. Cela est vrai
en partie seulement si nous nous référons
à la participation réelle de l’individu
en tant que personnalité, en tant qu’entité
distincte de cette masse que constitue la majorité
ou plutôt la conscience collective.
En effet, la société est
de toute façon le résultat de chaque maillon
de la chaîne humaine et sans individu, il n’y
aurait pas la société cette autre entité
qui caractérise d’une certaine manière,
le fondement, la raison d’être de la vie elle-même
qui est, cela dit en passant, dynamique.
Comme toujours, nous allons écouter
le point de vue du philosophe, ce qui nous permettra
peut-être, de mieux saisir cette complexité
de la personnalité humaine. Voici donc un extrait
:
« La personnalité est une
expression immatérielle du moi. C’est la réponse
de l’ego aux tendances instinctives, aux émotions,
à la volonté et l’ajustement au monde
extérieur. La personnalité est donc l’image
que le moi manifeste. Il existe une polémique
concernant la question de savoir à quel degré
la personnalité est héritée génétiquement
puisqu’une similitude de disposition et de tempérament
avec les parents peut apparaître. Certaines caractéristiques
de l’ego sont fondamentales et communes à tous
les humains. En particulier, l’ego se reflète
dans la tendance instinctive d’autoconservation, de
persistance de la vie. Cette caractéristique
se retrouve dans les plus simples formes de la matière
animée. L’une des qualités fondamentales
et de base, même chez la cellule unique, est connue
comme l’irritabilité. L’organisme réagit
aux stimuli qui tendent à troubler son harmonie.
Autrement dit, il s’efforce d’être, en repoussant
ce qui pourrait le détruire, et aussi en étant
attiré par ce qui est avantageux pour sa nature.
« Si nous récapitulons les activités
caractéristiques de la vie, nous nous apercevons
qu’elles sont agressives. La vie est toujours active
– jamais inerte. S’il en était autrement, elle
n’existerait pas. Il n’y a pas d’évaluation interne
de cette tendance agressive dans une forme de vie simple,
elle ne connaît pas de restrictions morales ou
éthiques. Toutes choses doivent se soumettre
à la nature de l’élément vivant,
c'est-à-dire lui donner leur soutien, ou être
écartées. La Force Vitale ne s’intéresse
pas aux effets de son action sur toutes autres choses.
Les essais de restriction des efforts de l’agression
cellulaire pour exister ne se trouvent que dans les
développements plus élevés d’un
organisme complexe.
« Tout comme l’organisme, la matière
vivante s’efforce d’être, ainsi en est-il pour
le moi. Le moi dans une forme vivante plus élevée
est la conscience d’une existence personnelle. Succinctement,
le moi, l’ego, sait qu’il est. Ce « je suis »
réalise que les cinq activités fondamentales
de la vie dont il dépend sont l’irritabilité,
la respiration, l’excrétion, la nutrition et
la reproduction. Le moi, l’ego, est raisonnablement
accepté comme étant l’unité de
toutes ces impulsions organiques instinctives. Il commence
alors à évaluer les chose et conditions
qui semblent contribuer au moi total et qui semblent
le satisfaire… »
« Réprimer l’agression c’est contrecarrer
le progrès. La vie comme il a été
dit est active de manière innée. Elle
obéit à ses impulsions et n’admet aucune
déviation. Dans sa motivation agressive l’homme
a souvent impitoyablement tourné l’agression
contre ses compagnons humains. Les actions de l’homme
et l’impact de son environnement produisent dans le
moi beaucoup d’états et de sentiments que nous
appelons émotions. Ce sont des différences
d’effets sur la Force Vitale, c'est-à-dire, par
exemple, une réaction par l’activité fonctionnelle
de base de l’irritabilité. Autrement dit, les
émotions, non seulement indiquent ce qui satisfait
l’organisme complexe de l’homme, mais aussi ce qui le
trouble à différents degrés d’intensité.
« Il y a de nombreuses classifications
de ces états émotionnels. Quelques-uns
de ceux auxquels on se réfère le plus
souvent sont la joie, le chagrin, l’émerveillement,
la peur, l’anxiété, la colère,
l’affection, la honte, la gratitude, la haine, l’amour,
la sympathie. Tous ces états émotionnels
ne sont que des variations d’une émotion générale.
Ainsi, par exemple, l’anxiété est une
forme moins intense de la peur, la honte et la fierté
sont également reliées. Tous ces états
émotionnels servent l’ego, le moi. Ils contribuent
non seulement à la survie de l’organisme, mais
ils procurent à la conscience personnelle l’assurance
que le « je suis » est une entité
indépendante… »
Il est impossible en quelques mots de
s’étendre sur un sujet aussi vaste que la l’univers
de la conscience. Mais on sait que sans cet univers
rien n’est vraiment explorable au niveau de l’individu.
Ce que nous savons cependant, c’est que les comportements
ne sont pas simplement le résultat d’un simple
phénomène qui se traduit par un besoin
inhérent d’adaptation aux modes ou à des
conditions nouvelles. La loi de la diversité
s’exprime aussi dans un contexte d’évolution
inévitable, par le fait même que rien,
absolument rien, n’est statique ou permanent s’agissant
de l’homme évoluant dans un environnement aussi
changeant que lui-même. Si ce changement se déroule
dans une atmosphère parfois déconcertante,
cela ne veut pas dire que le monde de la conscience
soit souillé d’influence frisant la dépravation
ou l’envie de détruire. Le manque de réflexion
en est la cause. La méconnaissance du mécanisme
projette l’individu dans des perceptions vagues des
réalités et c’est la raison pour laquelle,
nous avons la triste tendance d’en vouloir aux autres.
Or, nous savons, qu’au fond de nous de nous-mêmes
nous voulons aimer et désirons d’être aimés,
non pas parce que cela procure un certain plaisir sensuel,
mais aussi, parce que cela est fondamentalement l’expression
d’un être humain face aux exigences, du temps
et c’est dans l’ordre des choses. Il est vrai que tout
semble aller à l’encontre de ce que nous désirons
surtout sur le plan de l’amour, cette autre fraternisation
des êtres. C’est donc faute d’analyse que nous
en venons à rendre absolues les nuances et variations
des émotions.
Ce sont donc, les émotions mal
maîtrisées qui perturbent notre faculté
de passer au-delà des contingences apparentes,
qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Elles trahissent
le regard que nous avons des autres. Pourtant, si nous
faisons de sorte que l’échange de nos perceptions
soit exacte, alors nous devons par la même occasion
accepter en tant que réalité, la conduite
des autres envers nous, même si cela nous fait
surgir de déception ou que cela fasse émerger
nos instincts inférieurs.
La qualité dite « tolérance
» prend alors toute sa valeur et son intérêt
majeur parce que nous avons compris et de ce fait, nous
sommes en accord avec nous-mêmes, en paix et la
véritable sérénité nous
gagne. Tous les agents perturbateurs et extérieurs
à nous, n’auront pas l’emprise imaginée,
voulue par ces causes négatives, même si
malgré tout, nous avons essuyés quelques
blessures morales ou affectives.
C’est à ce prix que notre santé physique
dépend. La société est, dit-on
malade, mais qu’ est-ce qui la rend ainsi ? Ce ne sont
pas les conditions matérielles qui l’ont amené
à ce paroxysme, mais la fragilité psychologique,
le manque de volonté, l’absence de la pratique
des vertus principales et bien d’autres causes encore,
toujours au niveau de la pensée et du cœur aimant
et cherchant.
Qui sont alors ces « autres »
qui s emblent nous haïr ou que nous pensons ne
pas nous aimer ? Ce sont les intérêts qui
planent au dessus d’eux et de nous ! Nous les repoussons
car nous désirons autre chose que ce qui paraît,
pour nous insatisfaisant. Nous avons dit que le monde
d’aujourd’hui veut se séparer de lui-même.
Dans les temps anciens, l’individu était à
peine une expression distincte et agissante. La révolution
de la personnalité sur elle-même oblige
maintenant l’homme à réagir par sa propre
volonté et l’autodiscipline. Cette action réellement
mise en mouvement, a donné une forme extérieure
nouvelle à la personnalité qui, conjuguée
avec d’autres entités individuelles actives,
caractérise une impression d’ensemble eu égard
à nos habitudes et nos besoins passés.
En vérité, la masse est devenue une simple
entité passive tandis que l’individu, une authentique
expression active du progrès. Cette vision de
« masse » fait ou laisse croire qu’il faut
agir ensemble sans réfléchir (bien que
l’expression l’union fait la force ait toujours sa raison
d’être), intrinsèquement, l’apport effective
du moi reste la grande révolution de l’homme
sur lui-même.
Les derniers évènements
tragiques (le raz de marée en zone sud asiatique
- entre autres), concernant le déchaînement
des éléments, ont montré combien
le monde est soumis désormais à la loi
de l’interdépendance. Aucune nation n’est plus
suffisante à «elle-même. Même
sur un plan aussi subtil, spécifique que la culture
et les habitudes, les êtres humains devront coûte
que coûte réaliser, prendre conscience
de leur interdépendance. Les frontières
ont certainement leur utilité aujourd’hui comme
les taxes douanières aberrantes. Cependant, elles
empêchent habilement des pays dits nécessiteux
de survivre avec le peu moyen qu’ils ont. Cette prohibition
semblent-il, d’après les experts de la finances,
est nécessaire pour lutter contre la concurrence
déloyale envers l’économie. Or, il s’agit
en fait d’une inquiétude, celle de craindre de
perdre des privilèges garantis par l’exploitation
des plus pauvres gens de la planète. Combien
sont nombreux ces gens qui n’ont rien à se nourrir
et que les yeux pour voir ceux qui les regardent comme
des oiseaux rares amusants qui excellent le passe temps
du touriste voyeur ? Cela est insoutenable et inhumain,
un panorama loin des grands discours qui préconisent
la fraternité, l’égalité entre
tous !
Tôt ou tard, le système de régulation
de l’immigration devra être revu, corriger afin
de permettre à tout homme et à toute femme
d’être un citoyen, une citoyenne du monde. D’avoir
la possibilité de naître et de mourir là
où la vie a dessiné leur parcours d’évolution.
Toutes ces propositions ne se veulent pas « anti
» quelque chose. Nous savons simplement que l’humanité
s’agite de façon désordonnée pour
affirmer de piètres priorités, une personnalité
qui ne reflète pas la grandeur de l’amour universel.
La paix extérieure étant elle aussi tributaire
d’une paix intérieure c'est-à-dire dans
l’acceptation des conditions dominées par celle
de l’interdépendance des nations.
La prise de conscience de cet état de fait s’accompli
par l’exemple. Montrer l’exemple à celles et
ceux qui ne nous comprennent pas encore et que nous
appelons les « autres » parce que nous ne
sommes pas non plus au faîte de ce qui doit être
compris dans toute sa plénitude.
Tout être aspire de pratiquer la bonté
mais comme toujours, nous désirons constamment
être aimé avant d’aimer, d’être servi
avant de servir, de prendre avant de donner, de parler
avant d’écouter, de pavaner avant d’être
humble, d’haïr plutôt de partager.
Alors nous souffrons cruellement de la solitude, de
la honte, nous pleurons celles et ceux qui nous ont
quitté d’une façon ou d’une autre. Les
cycles marquant nos passages obligés nous font
peur : jeunesse, maladie, vieillesse, mort. La dépression
nous guette pour finalement abandonner nos espoirs et
notre confiance en l’avenir le nôtre et celui
des générations futures. L’eau purifie,
désaltère, mais peut détruire ;
Le feu peut rendre service, mais peut détruire
; Le vent peut rafraîchir, mais peut détruire
; la terre rend mille services mais peut aussi détruire
! Ainsi l’homme peut être mauvais, mais peut devenir
bon !
Par cette ultime message oublions nos
querelles et marchons vers la paix avec la conviction
d’avoir œuvrer sans arrière pensée en
cherchant à comprendre.
« S’il m’était donné
d’être « grand », pour « connaître
», voyager dans l’espace, ô combien la joie
imprégnerait mon esprit. Car à ce point
précis de l’espace, notre mère la Terre
charmerait mon cœur avec son bleu d’azur. « Flirtant
» avec le soleil, Elle réchauffe les âmes
et bannit les ténèbres en son sein. Comment
l’amour pourrait-il s’exprimer autrement ?
« S’il m’était permis d’être
humble un jour, combien mon âme entendrait les
hymnes et les chants des « grands » de l’espace.
Les « autres » m’entendraient aussi et bien
qu’ils soient loin de mes yeux, ils sauront que nous
sommes tous en pleine balade dans cet univers de sons
et d’étoiles de paix ! Une paix d’amour très
éloignée de la convoitise, de l’envie
et du mépris des « autres ».
Ah ! Les « autres » et moi,
qui suis-je ?
RV/TR/FR le 6 janvier 2005