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Lorsque nous avons connu l’expérience
de la douleur du cœur comme celle l’humiliation,
du corps comme celle la maladie, de la mort comme
celle de la séparation ou de la solitude,
de la privation matérielle comme celle du
plus démuni, du rejet et du manque d’amour
comme celle de l’indifférence, vraisemblablement,
à un moment ou à un autre de notre
vie, dans ces circonstances difficiles et désespérées,
nous osons et pouvons malgré tout avoir l’envie,
le droit d’espérer un jour meilleur. Nous
souhaitons, ne serait-ce qu’une main tendue, se
présente à nous, qu’un simple sourire
apaisant et compatissant envahisse notre être.
Aujourd’hui, les grandes puissances
de la planète supposent que la suprématie
est éternelle tant en matière d’armement
que d’économie, du moins, parmi celles où
l’instinct de conservation est aussi démesuré,
fort, qu’insensé. Le doute persiste toujours
sachant qu’aucun empire depuis sa naissance n’a jamais
connu la permanence, l’éternité, ni la
pérennité après leur apogée
et ce fut toujours la « chute progressive».
Les grandes civilisations se sont vues écroulées,
éteintes en dépit de leur prouesse, de
leur valeur incontestable dans le monde de l’art, de
la religion, de la politique et des sciences. Après
une longue période d’euphories et même
de maîtrise, ce fut toujours l’expérience
d’une fin. Faut-il alors penser que la civilisation
actuelle suit la même trajectoire ? Ou bien, qu’au
cours de chaque période de ces civilisations
certaines très lointaines, des erreurs de «
taille » furent elles commises à tel point
qu’elles périclitaient aussitôt ? Comme
il vient d’être insinué, rien n’est permanent
dans le cycle de la vie depuis l’infinitésimale
ou la cellule à ce Grand Univers et qui entoure
notre petite planète bleue.
Nous essayerons ici, d’analyser ce
spectre brumeux qui se dessine dans notre subconscient
mettant en exergue l’avenir de l’humanité ; que
nous soyons légers en pensée, superstitieux,
athées ou croyants, ces états d’esprit
ne sont pas un obstacle présentement parlant.
Il s’agit de l’homme dans son comportement général,
cette agressivité qui l’accompagne depuis ses
premiers pas sur terre à ce jour. Bien sûr,
il aurait été plus plaisant et délicieux
de regarder l’humain uniquement du côté
de son aspect positif pour faire converger nos pensées
vers le même objectif : « la reconquête
de l’être égaré ». Vous seriez
d’accord avec moi que, non seulement cela atténuerait
nos propres pensées négatives à
son égard, et ce serait sans aucun doute plus
facile ! Cependant, la facilité vous en conviendrez,
ne mène pas très loin quand il est question
de discernement et d’esprit analytique.
Sommes-nous réellement en train de détruire
notre lieu d’existence, cet asile d’expérience,
ce laboratoire, ce joyau Cosmique, la terre? Posons
la question autrement : sommes-nous conscients des actes
destructeurs que nous commettons aujourd’hui et naguère?
Puisque c’est à partir de nos mains et de nos
pensées que nous avons maltraité la terre
et la conscience humaine. Est-il raisonnable et surtout
sincère de rejeter les causes fondamentales de
ce désordre aigu du mental sur les autres ou
ailleurs ? Qui sont donc ces autres ? Pourquoi sans
cesse, cherchons-nous des coupables « ailleurs
» ? Pire encore, au lieu de corriger, de réparer
nous remettons à notre « dieu personnel»
ou à quelqu’un d’autre le soin d’exécuter
les tâches ingrates, le « sale boulot »
à notre place ! Parfois nous passons le plus
clair de notre temps à discuter confortablement
sur les vicissitudes de la vie, intellectuellement au
salon. Nous disputons les points de vues orageusement,
pour le plaisir de contrarier, de s’accuser mutuellement,
en s’ingurgitant des images horribles, des situations
dramatiques subies par nos semblables, que les médias
se régalent et se pressent de diffuser, pour
signaler qu’enfin ils ont quelque chose d’exceptionnelle,
d’unique à nous faire part. C’est vrai, il y
a des priorités, les affaires, l’argent, la consommation,
le rite, la famille, la cérémonie, les
louanges, les devoirs du pouvoir, l’entretien de la
renommée, la sécurité des biens
matériels oui, se sont des priorités mais
jusqu’à quel point le sont-ils? Toutefois, restons
humbles et ne faisons de nos intentions qu’une petite
pierre de plus pour construire la vraie Pyramide de
la Paix mondiale.
Un sage du passé disait :
« Quelques hommes pleins de bonnes
intentions se croient marqués par le Destin pour
faire de Grandes choses. Ils ont le profond désir
de « servir l’humanité » mais la
voient dans Masse et imaginent que de petits apports
ne peuvent améliorer sa condition. Leurs présences
négatives sont projetées en toute simplicité
sur ceux qui les approchent ou les entourent. Quant
à leurs pensées ou bonnes actions ils
en demeurent avares, jugeant leur influence insignifiante.
Dans la chambre froide de leur cœur, Charité
et dévouement sont conservés avec soin
pour de graves circonstances : une guerre, une famine,
un tremblement de terre, une épidémie.
Héros en puissance, ils attendent leur heure
; rêveurs inutiles qui voudraient Servir «
d’un seul coup » par magie et, probablement sans
effort. Leur orgueil est immense comme leur avarice.
Ne sois pas de ceux qui veulent trop faire et n’agisse
pas ! »
Tel est le discernement de celui qui
voit et agit. Et ceci pour dire que la vie attend de
nous un geste un simple petit geste et elle nous donnera
en échange la paix. La paix n’est-elle pas un
élément plus précieux ? En tant
qu’individu, notre rôle n’est pas de flirter avec
les grands principes de la philosophie pas même
avec des psalmodies compliquées mais d’être
de simples petits serviteurs soucieux de respecter les
dons de la vie. Faire de la société humaine
une véritable mutualité dans un cadre
d’existence où chacune et chacun se sent aimer
et non refoulé aux demeures de l’indifférence.
Qu’est-ce donc l’espoir ?
C’est symboliquement une balance ! Sur l’un de ses deux
plateaux nous avons placé nos erreurs, nos fautes,
notre médiocrité, nos lacunes, nos déceptions,
notre volonté de ne plus récidiver ; sur
l’autre, la joie, la paix en nous, la beauté,
l’amour, nos plaisirs purifiés et lorsque les
deux plateaux s’équilibrent, se retrouvent face
à face, il nous reste plus qu’à «
payer la facture », de décider c'est-à-dire
accepter d’accomplir les efforts nécessaires,
ce travail personnel que chacun d’entre nous est capable,
à lui seul, de réaliser. Nous ne pouvons
constamment compter sur une aide étrangère,
une assistance « divine » sans que nous
ayons au moins apporter notre concours, sachant très
bien, qu’au fond de notre âme nous sommes en grande
partie, responsables des calamités dans et par
lesquelles nous souffrons. L’homme a toujours négligé
l’importance capitale de la mémoire. Ce qui ne
veut point dire qu’il faille revenir en permanence sur
les « idioties » d’hier ! Mais la Nature,
enregistre nos vagues à l’âme, nos inepties,
bref, nos fautes qui sont le soubassement, les fondations
de nos difficultés quotidiennes …Il suffit de
remarquer ses réactions dans le domaine de l’agriculture,
de la géologie, de la cosmologie, de l’astronomie,
de la physique, des relations humaines, etc.... où
tout est « Mémoire » ! L’homme doit
donc reconnaître le caractère dégradant
de l’ignorance cet asservissement continuel aux choses
fictives, transitoires que nous avons remarquées
plus haut. C’est pourquoi, que les circonstances graves
de la vie nous ramènent toujours à la
réalité de l’existence vers le «
naufrage » des ambitions où parfois, par
exemple une maladie physique grave affaibli le goût
de vivre ou l’appréciation de ces biens matériels
nécessaires pour l’équilibre physique
et mental, néanmoins, fictifs et transitoires
en vérité.
L’espoir, c’est aussi une réflexion plus intérieure,
le retour vers sa réalité! Il ne suffit
pas d’espérer et d’attendre que ça s’arrange
! On se retrouve face à soi, non pas à
ses croyances religieuses, ses convictions politiques,
philosophiques ou autres ! Nous devenons conscients
de notre présence ici et maintenant. Nous réfléchissons
sur nous-mêmes sur les causes de la douleur de
notre âme. Par analogie, nous avons abîmé
un côté de notre chaussure, notre réflexe
n’est-il pas d’examiner tous les marcheurs et de décrypter
en détail l’état de leurs chaussures !
On commence à avoir conscience de son propre
état, on reconnaît les autres à
partir de soi-même !
L’espoir c’est aussi la purification
volontaire de l’esprit et des sentiments par l’élimination
des réactions de nature animale, de toutes les
pensées négatives inspirées par
la nature inférieure : la colère, la convoitise,
l’agressivité, la jalousie, la haine des autres
qui ne nous ressemble guère. C’est le silence,
l’examen de soi par soi cette facilité de faire
la guerre visible et invisible contre les éléments
destructifs.
«Si les effroyables épreuves de notre époque
conduisaient l’humanité à donner à
l’introspection la place qu’elle devrait avoir dans
une partie de temps de notre quotidien, si son incapacité
à trouver la paix extérieure la poussait,
par désespoir, à chercher la sereine tranquillité
de l’esprit, la guerre elle-même ne serait plus
à inscrire entièrement à la page
des pertes dans le grand livre de comptes de l’Histoire.
»
La nature humaine étant ce qu’elle est, il est
évident que l’on ne doit pas s’attendre à
la perfection et qu’il faut espérer un progrès
continuel et statique dans cette trajectoire vers une
sorte de paradis éternel. Mais il y a dans l’esprit
une jeunesse permanente des idées nouvelles,
elles sont exaltantes. Ces idées raniment la
force et la volonté de mieux faire, elles éveillent
la confiance défaillante qui suit inexorablement
l’avancement de l’humanité. Au cours des périodes
de dégénérescence, il existe autant
d’occasions où l’humanité peut progresser.
C’est là qu’existent la réalité
et le fondement de l’espoir. L’espoir n’a jamais été
une foi aveugle dès lors que la collectivité
préconise l’humilité dans ces nobles entreprises,
la volonté de mettre positivement tout en œuvre
dès maintenant afin que les erreurs du passé
ne reviennent plus. Contrairement aux idées reçues
et à la gravité des situations sociales
et économiques actuelles, la phase de la réconciliation
est en marche. Mais il y a un grand « mais »
L’individu seul devra décider non pas la «
Masse d’individus » car cette masse n’existe plus
qu’en apparence. En effet, la conjugaison de l’œuvre
donne une impression de masse pourtant, il n’y a plus
rien de comparable. Ainsi, l’individu devra collaborer
sincèrement, intelligemment et respectueusement
avec ses nouvelles idées, ces orientations dont
il était question tout à l’heure. Les
larmes, les gémissements seront alors ou non
les causes réelles du choix ultime de l’homme.
Pourquoi un tel libre arbitre ? Parce que l’homme a
toujours eu la fâcheuse tendance d’accuser les
autres lorsqu’il souffre tout en vivant amèrement
les conséquences de ses mauvais choix. C’est
de cette seule façon que la vie prend toute sa
raison d’être et l’empêche d’être
inutile. Rien n’est définitif dans la guerre
contre l’adversité et l’anéantissement
total de la pensée vraie et purifiante. Le monde
dans lequel l’homme évolue, est un monde hautement
symbolique et l’homme lui-même est un symbole
comme lui-même crée des symboles. Les étoiles
brillent sur une toile de fond noir obscure mais elles
brillent cependant.
Le mal est un état mental dont l’homme lui confère
en tant que tel un phénomène indésirable.
Il n’est réalité dans le mental que chez
celui qui l’a engendré pour lui-même donc
et pour ceux ou celles qui adhèrent subconsciemment
au processus. C’est dans cet état intérieur
de sa propre négativité qu’il «
matérialisera » ce qui reste nuisible pour
lui en tant qu’individu ! La transformation s’étendra
dans une sorte de « forme pensée manifestée»
que nous appelons, la guerre, l’agressivité,
le diable, le démon, l’enfer… Ce sont les formations
du mental humain individuelles puis collectives qui
donneront la force à l’ensemble de l’humanité,
cette dimension que nous nommons le monde. Dès
l’instant où l’on aura compris cette réalité,
les répercussions des mauvaises pensées
en d’autres termes, les forces du mal cesseront de fait.
Ecoutons les paroles du Maître de l’orient (ici
par Orient il faut entendre le point cardinal qui l’EST
géographique, là où le Soleil le
« Maître de la Lumière » apparaît
chaque matin malgré le doute et les erreurs humaines
imaginez simplement que quelqu’un vous parle de cette
manière car la Sagesse n’est pas une personne)
:
« Ton aide ne sera jamais inférieure
en qualité, en richesse d’expression, au petit
cri d’angoisse poussé près de toi.
Ta bonne action ne sera jamais perdue. Ni ton effort
vain.
Si tu attends « la Grande Opportunité Magnifique
» pendant des années, malgré ton
idéal altruiste, tu vivras en égoïste
et deviendras un poids mort pour l’humanité.
N’espère pas l’évènement spectaculaire
qui satisferait ton orgueil et, te précipitant
au premier rang des « arrivés »,
te fixerait pour longtemps aux dernières places
de l’évolution parmi « ceux qui n’arriveront
jamais ».
On s’élève vers la Beauté ou on
s’éloigne d’Elle par la vertu de ses pensées
et de ses actions quotidiennes. Il est infiniment plus
facile de faire un grand mal qu’un petit bien.
Sois toujours prêt à agir dans le sens
de l’amour. En te gardant d’accomplir une bonne action
pour le peu d’importance que tu lui attribues, tu risques
d’en commettre une mauvaise par abstention.
La vie est faite de petites occasions
de « servir ».
Ne néglige pas le don du simple regard, du sourire
d’encouragement, de la parole consolante. Donne un morceau
de pain au pauvre et à son chien.
Ne rêve pas de devenir un Bienfaiteur de l’humanité.
« AGIS » dans le sens de ton meilleur, même
si ton action est infime à tes yeux et ceux de
l’ignorant.
Peut-être en élevant ton « Cœur »
encore plus haut de ce que tu considère comme
plus sacré dans ta si petite vie ; tu retrouveras
ta taille.
Chères amies (is), Il serait
prétentieux de ma part d’ajouter davantage encore
sur ce qui vient d’être dit.
Mais lorsque vous vous promènerez dans la Nature
sachez que vous serez un avec Elle ; vous constaterez
alors qu’il sera extrêmement difficile d’inspirer
l’air pur avec de mauvaises pensées. Que la terre
vous aime bien plus que vous, que vous l’imaginez bien
en tant qu’être pensant vous avez aimé
ou encore, si l’amour est votre voie personnelle d’évolution.
Que vous demandez beaucoup trop par rapport à
ce que vous donnez pour Elle c'est-à-dire «
peu » en contre partie. La Nature donne «
tout » sans rien vendre, pour votre propre bonheur
! Que cette musique de la Nature : d’oiseaux, d’insectes,
de cette eau qui ruisselle entre vos mains, ce vent
qui effleure votre visage séchant vos larmes
parce qu’un chagrin ne peut encore vous quitter, tout
cela est le « son » de votre âme ;
c’est la musique des « sphères »
elle vous font rêver des jours meilleurs comme
la terre élève vers la lumière
du soleil les branches de l’arbre pour capter ses rayons.
La terre vous supporte, sinon qui vous maintiendrait
en vie ? Que seriez-vous sans elle ?
Que ces couleurs vives de la Nature déteignent
sur celles de vos yeux afin que votre regard ne soit
plus baigné par les larmes du désespoir.
(Pensées d’inspiration Amérindienne).
Ainsi, il est permis de dire que l’espoir
n’est pas une utopie mais bien une volonté, un
principe d’amour au service de ce que nous considérons
comme étant le meilleur d’un jour nouveau et
d’un passé à jamais enfoui dans l’éternité
qui est derrière nous.
Le doux murmure du chuchotement d’une
parole peut-être emporté par le vent ou
par la brise du découragement, mais il ne peut
échapper à la mémoire du temps.
Même si l’oubli est nécessaire pour éviter
les cuisantes souffrances du corps et de l’âme,
il sera toujours possible de regarder devant soi !
Oui, il faut espérer car nous n’existons pas
pour mourir de douleur mais pour vivre un réel
bonheur.
RV- 01/01/2004
Tremblay en France