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Les pensées du mois de Juillet et Aout 2005

GUERRE ET PAIX



Un philosophe de notre temps a dit :

« S’il existe des conflits entre les individus, les groupes ou les nations, ils sont toujours dus à une seule cause : « le conflit d'intérêts. »

Les évènements de la vie sont souvent présentés sous leurs aspects dramatiques, cruels. Ils reflètent tout simplement l’état agité de la conscience humaine. Ils sont le résultat d’interprétations hâtives des impératifs de la condition humaine. Aussi, ils révèlent le déroulement exact du processus de l’évolution du monde, en maintenant une juste compensation collective et individuelle, des pensées et des actes.

La guerre, en particulier, est une partie de cette condition de l’esprit. Elle ne fait que matérialiser les agitations du mental, une projection des pensées délirantes et négatives qui ont été couvées en quelque sorte depuis un certain temps dans l’espace de la conscience humaine. Nous savons que l’ego humain est très puissant quant à faire valoir ses désirs et ses refus. La guerre est donc, la résultante d’une accumulation d’erreurs, des actes d’omissions ou de commissions (mauvaises ou défaut d’utilisation ou de partage de l’énergie atomique, solaire, hydraulique etc.), qui font -et c’est là le grand paradoxe- la leçon à apprendre pour aboutir ainsi à la connaissance.

Cependant, comme nous le montre l’histoire de l’humanité, les guerres ont toujours eu lieu. Même les grandes civilisations avancées du passé comme celle de l’Egypte Antique par exemple, ont connu des soubresauts difficiles. Il a fallu instaurer des moyens de défense contre toutes sortes d’agression venant de l’extérieur. Les gouvernements ou les autorités locales ont dû user la manière forte pour se protéger. Alors qu’à ces époques reculées, la sagesse, les vertus, les valeurs intrinsèques de la vie étaient le vecteur de l’émancipation sociale.

Une société idéale, à diverses périodes de l’histoire, devait se baser sur des critères fondamentaux qu’on aurait tendances à banaliser ou à ignorer aujourd’hui. L’homme idéal quant à lui, est une expression complexe du système solaire. Il doute de ces valeurs parce qu’il prétend qu’elles sont désuètes, dépassées mais qu’il ne sait comment ni par quoi les remplacer.

Psychologiquement parlant, l’homme moderne vit dans une phase de réflexion, mais les tendances dont nous venons d’évoquer, l’empêchent de s’opposer aux sollicitations extérieures que seuls les sens peuvent jouir. La société moderne, a donc l’immense privilège de faire un certain choix sur un plan de conscience. Accepter ou rejeter des moyens efficaces, pas spectaculaires au sens de l’apparence. Ce qui revient à dire que la source des conflits est à la fois visible et invisible. La vision éphémère, rationnelle, matérialiste, trop peut-être, sous estime la dignité, l’expression particulière de la qualité spirituelle dont l’être humain est doté.

Il en ressort de ce fait une compensation qui suit l’entité tant qu’aucune consumation n’ait été réalisée. Il s’agit du dépouillement total de l’homme primaire. Après quoi, le culte de moi, de la personnalité disparaît et les agitations mentales cessent !

On cite alors de forces naturelles ou surnaturelles qui, au cours des âges, ont pris des appellations différentes, le bien et le mal étant les plus courantes. Les forces du mal ou noires, peu importe le mot choisi, ont du coup fait partie du tourbillon infernal, des forces qui ne sont autres que des formations mentales errant dans la sphère de la conscience de l’humanité toute entière. Et ces formations mentales ne sont autres que l’envie, la jalousie, les illusions, l’oisiveté, la haine, etc., etc...

Ce déploiement de force devient puissant au fur et à mesure que les formes pensées sont nourries par chacun des êtres, qui stimulent par la pensée ses bonnes ou mauvaises intentions. On dit souvent que l’histoire se répète. En fait, les évènements, par leurs apparences et seulement par celles-ci, laissent croire, une telle idée. Les épreuves de la vie prouvent, par expérience, que tant que la leçon n’est pas apprise, les concours de circonstances, les occasions, se renouvellent d’une manière ou d’une autre pour atteindre le but. Le temps nécessaire n’entre pas en ligne de compte dans ce domaine si particulier.

A l’échelle nationale et mondiale il en est de même, d’où cette impression de répétitions sans fin. Chaque action se projette dans un univers de temps (humainement conçu) nécessaire jusqu’à l’extinction réelle traduite par un effet de réaction négative ou positive. Ainsi, l’histoire ne se répète pas, mais tant que la leçon n’est pas apprise et comprise, l’action compensatrice s’impose.

Dans ces moments de lourdes épreuves, l’homme franchit tout de même un pas sur le sentier de sa propre évolution. Une évolution vers l’Alpha, ce centre originelle de conscience, entendons-nous bien, d’où il a émané. Il se peut que la conscience humaine n’accepte pas la permanence de la loi de cause à effet.

Les orientaux nomment cela le « karma » qui veut dire tout simplement « action ». Au cours de cette terrible initiation que constitue la guerre, les étranges menaces se mettent à exécution. L’essentiel est fait et le remède psychologique prend effet ! Cela ne veut pas dire que tout est consumé car les multitudes d’erreurs nécessitent de nombreuses années voire des siècles pour permettre à l’homme d’épurer des actions bonnes ou mauvaises ! Cette loi de probabilité (ici la conséquence directe de l’action), nous la vivons et la violons tous les jours sans que nous nous en rendions compte.

C’est l’humanité tout entière qui a contribué à l’empoisonnement de l’égrégore (ambiance générale, idée-force, la couronne de la forme pensée, la masse d’individus etc.). La préservation des appétits physiques, l’égoïsme, la prévarication des pensées et des actes habitant toujours le cœur et l’esprit de l’homme, compromettent indubitablement l’amélioration de la vie terrestre. Sur un autre niveau de conscience, où tout se planifie positivement ou négativement, l’homme influe donc considérablement par ses pensées, la situation terrestre qui en est la manifestation.

C’est à ce niveau de conscience collective que prennent forme les conflits de toutes sortes et ils demeurent latents tant que le moment et le lieu n’ont pas été encore déterminés. Précisément, là où les hommes ont destiné eux-mêmes les conditions par leurs pensées afin que les effets positifs ou négatifs se produisent. Il est donc nécessaire de les épurer par l’intermédiaire de nos pensées en priorité, si nous l’acceptons ou croyons, accompagnées de nos prières ou de notre désir de s’en libérer. L’épuration n’en sera que bénéfique pour tous ! Voilà l’intérêt que l’homme devrait envier par-dessus tout. Envisager la guerre est la meilleure façon de préparer la prochaine.

Il est aisé de comprendre à partir de cette démarche, que l’humanité est astreinte à connaître par la force de la souffrance, ce qu’elle refuse irréductiblement par la réflexion.

Dans cette logique, le libre arbitre a eu pleinement sa raison d’être. L’homme est contraint de faire face à ses responsabilités, ce qui le contraint à subir malgré toutes, les conséquences que ce rejet ait entraînées. Autrement dit, celui de faire appel au discernement et à la réflexion.

En cet instant, la guerre devient un processus positif non pas dans ses actes ni dans ses manifestations, mais bien dans l’augure d’un avenir meilleur et de toute répugnance définitive pour les violences et les drames… Cela pourrait demander du temps, des milliers d’années ou quelques secondes !

On s’agite pour une délivrance immédiate quitte à en être conscient bien plus tard de l’erreur commise. L’absence de guerre, période négative du temps de réflexion, est une phase passive, mais c’est également l’action dans l’inaction ! L’action parce que ce moment permet d’établir, dans la passivité, le « niveau » adéquate pour accéder aux avantages indéniables de la Paix. Ici, l’histoire ne se répète pas, chaque pensée, constructive et positive, est nouvelle, elle met en place les structures réelles et logiques dans lesquelles l’homme doit évoluer. Les circonstances, elles, peuvent se ressembler, bien que parfois, en effet, des adaptations « actualisées » soient nécessaires ou préférables. Les termes, et les interprétations des mots tels bien et mal n’ont plus de réelle signification, ils ne sont d’ailleurs, que des expressions conventionnelles.

La nation, est reflet du peuple, même si l’expression individuelle est de règle. Là où il y a plaisir, chagrin, joie, désespoir, le cycle normal des conséquences est inévitable. Tout le long de ce chemin ardu de la vie, l’histoire trouve sa voie inéluctable. Ainsi, un peuple engendre lui-même le processus d’action et de réaction. Et la « machine infernale » des conséquences se met inexorablement en marche. La lutte contre le représentant des forces noires, si on peut les désigner ainsi, devient féroce celles-ci se serviront de l’homme pour arriver à leurs fins. L’analyse est simpliste mais n’en reste pas moins vraie.

Les agents de Lumière entrent alors en action contre les éléments destructeurs et voici l’homme délivré des entraves de la guerre et de ses méfaits. Que l’on ne s’y trompe pas, l’homme doit, pour atteindre ce but, œuvrer par la prière, par la discipline intérieure comme extérieure et rien n’est acquis définitivement pour autant.
Selon les déclarations d’un mystique du siècle dernier, les œuvres des éléments destructeurs ne sont pas anodines, à ce propos il dit ceci:

« Il faut comprendre que chaque guerre se livre sur trois plans : la technique (emploi ou choix des armes) ; le mental (qui implique le choc des idées) ; le moral (qui représente la mise en mouvement des forces de la loi de compensation. Toutefois, la dernière guerre se livra sur un quatrième plan, la lutte des esprits du mal pour s’emparer de l’âme et du destin des êtres terrestres. Dans un lointain passé, l’homme avait déjà connu cette épreuve ».

L’homme peut se réjouir de marcher enfin sur le sentier d’un certain retour. C’est l’ère du Verseau, qui, annoncé depuis peu (une ère nouvelle des astrologues), apportera des opportunités afin que la sagesse puisse l’emporter. Mais des comportements encore contraires font que cette promesse semble légère. On rumine sans cesse le bon vieux temps où tout était, paraît-il, respecté. Pourtant, à bien des égards, un certain nombre d’effort fut négligé. Ce passé évoque surtout le paternalisme, l’autoritarisme, bref, une collectivité dirigée, et il n’y a pas eu que des bons moments. Or, les temps sont venus où l’accomplissement doit être désormais individuel.

Les petites choses de la vie quotidienne feront ce que l’homme acceptera d’œuvrer. Il n’est pas question d’imaginer une nouvelle doctrine car les conditions nécessaires sont ont place. La sagesse n’a jamais préconisé de porter sur son dos seul les grands drames de notre temps à la manière d’un grand maître du passé. Chacun est à même aujourd’hui de choisir entre la tempérance, la compassion, la paix et leur contraire.

Et les sages disaient encore :

« La guerre constitue une telle catastrophe que les hommes vont essayer de s’en libérer. »
Ils iront d’abord imaginer des solutions politiques, celles-ci s’avèreront insuffisantes. La guerre, comme il a été déjà dit existe dans la pensée des hommes avant de se matérialiser par leurs mains. Il est donc nécessaire de corriger cette pensée. Les discours peuvent créer une paix apparente ou extérieure, mais des milliers de gens continueront à se haïr entre eux (le plus souvent pour des broutilles des intérêts fictifs et particuliers). Ainsi de façon invisible, la guerre se poursuit et, s’adaptera à la technique, aux moyens imaginés par l’homme lui-même. La Paix doit être établie dans le cœur des hommes.

C’est la guerre qui a fait comprendre le caractère éphémère des biens terrestres. Sur-le-champ de bataille il implore son Dieu. Il ressent son origine divine qu’il tient à tout prix nier. La vie humaine n’est pas statique. Tout est mouvement et le « sacré » ne demande qu’à s’exprimer et à se développer et qui se lèvera aussi sûrement que l’aube de demain.

Il ne faut pas perdre courage. La guerre de la lumière contre les ténèbres sera certes ou peut-être douloureuse, mais la défaite n’aura pas de place. Les vraies idées, les idéaux de l’homme de la Lumière se concrétiseront.
Nous dépendons tous les uns des autres qui plus est, de la vie. C’est en aidant son prochain, que les crises aiguë manifestées par nos principaux vices ou défauts seront franchis. Le service est une cause sainte. Il n’a pas de récompense au sens lucratif que l’homme l’entend généralement. Le service est un attribut de l’Amour, et l’Amour ne s’épargne pas, ne se place pas comme de l’argent. La tolérance n’est pas ce « laisser-faire. Elle consiste à se reconnaître à travers l’autre tel que l’on est. C’est la qualité qui prime sur la quantité : c’est la « VOIE » du cherchant honnête envers lui-même.

Tout homme qui choisit irrévocablement entre une vie consacrée aux buts égoïstes ou vie aux fins altruistes, agit non seulement sur son propre sort, mais aussi sur la destinée immédiate de la civilisation dont il fait partie.

C’est pourquoi, nous trouverons toujours des âmes ou dirigeants peu soient-ils, qui apporteront une lueur d’espoir dans les effroyables ténèbres d’aujourd’hui. Il faut nous associer à ces Etres de Lumière et dès Maintenant. La forme immédiate et créatrice est d’établir un canal mental entre l’humanité aveugle, déçue, souffrante et sa source sacrée, non pas pour notre propre bénéfice mais pour attirer sur notre terre des forces plus élevées qui nous aideront dans notre terrible lutte contre les puissances des ténèbres.

Ce canal peut-être ouvert en détachant une partie de notre vie quotidienne dans le simple but d’apaiser l’esprit et d’implorer intensément la Lumière de descendre en nous et par nous le bien de l’humanité. Dans notre « saint des saints » cet endroit sacré et isolé. Notre âme s’élèvera alors comme le soleil levant et couchant, trouvera, le repos, la Paix.

A propos de la Paix…

Il y a deux sortes de paix, matérielle/extérieure d’une part, spirituelle et intérieure d’autre part. La différence entre ces deux situations est que dans la première tout est sujet au changement, elle est donc transitoire. Alors que dans la seconde situation, non seulement elle est permanente, inaltérable, elle est à jamais en harmonie avec l’ordre de la Conscience Universelle.

Bien entendu, la paix dite intérieure n’est possible que si tous les éléments constituant la nature physique de l’homme sont réunis. En d’autres termes, une bonne santé ne ferait qu’améliorer ce que l’être physique a besoin de supporter; l’être psychique suffisamment entraîné harmonieusement, entrera en résonance parfaite avec La forme pensée positive.
Si cette préparation est convenablement pratiquée, il est possible d’espérer une Paix extérieure exempte de rêverie où sommeille sous le boisseau le spectre d’une guerre fratricide. L’entreprise exige réellement une sincérité absolue et un esprit de compassion totale, une seule vie n’est certainement pas suffisante.

Toutes les institutions humaines parlent de paix ainsi que les peuples les plus épris de justice et d’équité. Des discussions de salon sont organisées, des conférences, des séminaires, des congrès, enfin des manifestations en tous genres se font l’apanage de la lutte pour la paix mondiale ou d’un secteur géographique particulier. C’est une prise de conscience respectable, mais on palabre le plus souvent sous couvert de belles paroles en quête d’honneur, de renommée. Au fond, rien n’est concrètement décidé ni créé !

La paix ne dépend pas uniquement d’un changement d’habitudes ou de lieux. Chacun d’entre nous est capable de devenir un agent de la paix. Faut-il un minimum de discernement sur ses propres actions et ses pensées avec la volonté intérieure d’œuvrer, vaille que vaille, pour l’humanité. La tendance de croire que c’est la faute des autres, handicape le processus de paix. Par son intelligence, chacun n’aura vu que son intérêt.

Dans la perspective spirituelle, l’homme a la faculté de tout mettre en œuvre pour que le monde s’emplisse d’amour. C’est comme une Lumière qui tente de dissiper l’obscurité d’une nuit grâce à la claire de lune.

Ainsi disait le sage :

« Ne t’attache pas aux petits détails humains des grandes choses divines : tu risquerais de glisser et de t’effondrer sur un mot prononcé dans une langue différente de la tienne, dont l’intention est d’exprimer une idée issue d’un cœur qui bat pourtant au rythme du tien.
Ne juge pas les situations sur leurs apparences. Ne les interprète pas sans envisager les circonstances qui les ont précédées, ni les conséquences qui, logiquement, en découleront.
Rien n’est le fait du hasard. Sur la ligne du déterminisme les hommes sont les pièces d’un échiquier.

Leur libre arbitre existe pourtant et ils agissent dans le sens du Bien et du Mal, tout en suivant la route inéluctable tracée d’avance. »

Extrait d’une sagesse venue « d’ailleurs ! »

*RV/MARTINIQUE, le 12 juin 1990

 

 

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