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VOUS PRESENTE SES PENSES A VOUS DE COMMENTER |
LE TERRORISME FACE À LA
PAIX MONDIALE
|
Mais qu’est-ce donc
la VIE ?
Il y a probablement
plusieurs façons d’aborder un sujet comme
le terrorisme tant il est délicat mais il
est loin d’être complexe. La précarité
de l’emploi, l’économie menée à
tort et à travers, la santé mal gérée
ou absente, la misère stagnante dans les
pays les plus démunis de la planète,
l’information déformée, le profit
sans vergogne au détriment de ce qui sont
les plus vulnérables, ne favorisent pas,
et de loin, la paix mondiale. Il n’y a pas de seuil
de la pauvreté on est pauvre ou on ne l’est
pas !
Les guerres se sont
toujours succédées les unes après
les autres et elles apparaissent comme une continuité
sans relâche comme si elles devraient être
un fidèle compagnon de route voire même,
une nécessité tout le long de l’existence,
la nôtre et celle de la terre. Certaines puissances
en font d’ailleurs leur « cheval de bataille
» pour garantir une prospérité
pourtant illusoire aboutissant en des conséquences
dramatiques.
La période
obscure dans laquelle nous vivons actuellement n’est
pas une exception dans l’histoire de l’humanité,
seules les circonstances sont différentes.
Les hommes ne font que subir les conséquences
des erreurs du passé. C’est ici que l’histoire
semble se répéter, il s’agit en fait
de successions de conséquences logiques conformes
à ce qui a été fait ou réalisé.
Les moyens de destruction ne sont pas, il est vrai,
comparables à ceux de naguère. Cependant,
si ces mêmes moyens de destructions que nous
connaissons aujourd’hui l’étaient par exemple
aux premiers siècles de notre ère,
les horreurs, auraient été Apocalyptiques.
Fort heureusement, les conditions matérielles
n’étaient pas réunies. De plus, les
mentalités générales étaient
à cette époque, limitées et
reflétaient le degré de compréhension
d’alors. Le fait simplement d’affirmer que la terre
était ronde, non plate valait la torture
voire, l’ultime condamnation: la montée sur
le bûcher ! Au nom de Dieu, on assassinait,
massacrait, si aucun respect à la règle
de cette société qui exhortait «
sa » vérité. Mais cette intolérance
a-t-elle réellement disparues ?
L’homme a toujours
eu tendance à vouloir défier la Nature,
comme la matière dont aujourd’hui, il en
est devenu l’esclave. Il a toujours refusé
de reconnaître son ignorance parce qu’il est
obnubilé, émerveillé par ses
découvertes technologiques qu’il ne maîtrise
peu ou proue comme le nucléaire, ou la transformation
des déchets. Son orgueil est gonflé
à tel point qu’il croit avoir franchi les
frontières de l’impossible, l’indomptable.
Par manque d’humilité il s’est égaré
dans la forêt des erreurs. Il évalue
les choses de la vie d’après ses formations
mentales limitées. Il croit avoir exploré
l’univers du mal et les confins du bonheur. En fait,
il ne sait pas qui il est !
Dans cette présentation particulière,
ce regard étrange de l’esprit, nous aborderons
qu’une des mille facettes de ce que chacun d’entre
nous appelle « La VERITE ». Nous éviterons
l’affirmation hâtive qui, malheureusement
a toujours poussé l’homme aux pires excès
de ses instincts inférieurs, à l’extrême
de ses actes négatifs, radicaux et incontrôlés,
des comportements excessifs comme la pratique de
l’intolérance. Nous verrons à quel
point l’individu et les groupes d’individus investis
de pouvoir important qu’ils assument à peine,
oublient qu’ils sont de simples êtres apprentis
sorciers maladroits, profitant des seuls privilèges
que cela procure plutôt que d’agir sans ostentation,
uniquement au service d’une nation. Et s’ils étaient
« conscients » de cette lourde responsabilité,
peu se presserait ou s’hasarderait à convoiter
le siège d’un directoire pour assumer une
tâche si difficile mais ayant q’un seul objectif:
celui « servir! »
L’auteur de cette
réflexion n’a pas l’intention de convaincre
qui que ce soit. En effet, la standardisation de
l’idée n’est pas une source de progrès.
Peut-être même que le présent
exposé sera considéré comme
fantaisiste, qu’il ne repose sur aucun fondement.
Aussi, l’expérience d’une personne restera
la sienne et les leçons qu’elle en retirera,
seront souvent le fruit d’une récolte et
d’un grain qu’elle aura semé en son temps.
Mais une approche conventionnelle et mentale, serait
tout aussi bien dangereuse et créerait des
confusions. Ainsi, l’individu ou le groupe d’individus
n’aurait qu’une connaissance insuffisante sur les
subtilités des fonctions et du comportement
mental de l’homme. Ce n’est alors que par la voie
de la Sagesse qu’une certaine vérité
pourra se révéler à condition
de s’y préparer aussi lentement que de rendre
le mal pour le mal et par le mal.
Toutefois, la Sagesse aurait un prix s’il faut croire
qu’on ait rien sans rien ! Le jeu en vaut-il la
Chandelle ? L’avenir saura peut-être le prouver
en bien des manières. Mais c’est encore à
l’homme de décider et de faire le bon choix
!
La période
troublante que traverse le monde actuel laisse supposer
que l’homme est fondamentalement « mauvais
». La bonté, l’altruisme, la compassion,
l’honnêteté et tous les autres vertus
sont considérés comme une faiblesse,
un manque de caractère, une sorte de lâcheté.
Si nous rendons le mal par le mal, il semblerait
au contraire que nous serions mieux appréciés.
Alors, on se laisse aller aux pires de la démence
avec la décadence de l’esprit, la démission
complète d’un « soi » pour laisser
la place aux caprices d’un « moi ».
On ne peut le nier, les élans de l’ego sont
extrêmement puissants. L’ego c’est le moi,
ce « je » qui tente continuellement
de s’affirmer et il tient à ce qu’on le remarque
et imaginez lorsqu’il s’identifie en tant que guide
politique, chef d’état, ou encore, en tant
que nation car il y a aussi l’ego d’une nation!
Il est égocentrique et se perd dans toutes
ses estimations et ses prérogatives transitoires.
De quoi l’homme
a-t-il peur de perdre ? Sa sécurité
personnelle, sa validité, son identité,
sa liberté, sa dignité, sa vie, ses
biens terrestres, ses liens familiaux et amicaux
? Pourquoi en sommes nous venus aux désirs
excessifs ? Face à ce grand dilemme, la maladie,
la vieillesse et la mort sont devenus essentiellement
pour l’individu, le pire des souffrances qu’il doive
endurer parce qu’elles représentent l’adversaire
le plus redouter. La lutte ici est restée
vaine depuis des siècles, des millions d’années
même. Cette évidence le déprime
et il s’en servira pour punir injustement, châtier
ses ennemis de la menace, à la mort en passant
par la torture.
Dans le doute, il conclura que c’est une autre «
force » suprême qui le dépasse
à savoir Dieu, l’Etat, le gouvernement, la
société, le peuple qui l’a mis au
banc des accusés.
La souffrance a pris ses racines dans les profondeurs
de l’ignorance. L’ignorance c’est comme le fait
de marcher à tâtons dans une chambre
noire, dans l’obscurité la plus totale. Où
l’on peut se faire du mal ainsi qu’aux autres, qu’à
ceux qui se trouveraient sur notre chemin. Tout
est renversé, brisé au passage de
plus, en risquant de se blesser, de se tuer, de
mettre la vie d’autrui en péril. L’ignorance
produit donc de fausses interprétations des
faits et circonstances, des lois régissant
l’équilibre de la Nature et soumet l’individu
à vivre conventionnellement et uniformément
aux besoins immédiats, mais pas foncièrement
nécessaires. Dans cette situation, elle commettra
des erreurs d’appréciation qui, à
terme, perturberont toutes les facultés psychologiques.
Les conséquences sont irréversibles
puisqu’elles sont l’effet de l’action originelle.
Une éducation
dispensée seulement en vue d’obtenir un confort
intellectuel et matériel, n’est qu’une entreprise
purement aléatoire et limitée. Si
la société actuelle tente d’éliminer
les garde-fous qui sont la préservation de
l’éthique et de la morale et c’est ce qu’elle
est en train de faire, la civilisation actuelle,
ne pourrait alors que disparaître. Car cette
tendance ne donnera aucune chance, aucune priorité
à un éventuel rachat ni d’espoir de
recommencement en tout cas sur terre, parce que
ce choix, elle l’aura fait. Reconnue comme une période
nouvelle, ce changement espéré, durable,
signifierait une entente réelle entre les
humains. Une période qu’on nommerait alors
l’âge d’or. Le vingt et unième siècle
propose à l’homme une occasion de laisser
derrière lui ses anciennes croyances, ses
superstitions ou ses supposées réalités.
Il ne tient qu’a lui de saisir cette opportunité
sachant bien qu’il sera le seul responsable de ses
actes et qu’il sera vain d’implorer hypocritement
une virtuelle assistance en se défendant
de n’être qu’un exécutant. Le libre
arbitre est sa seule chance pour ne pas accuser
un mystérieux responsable afin de légitimer
des actes les plus aberrants, les plus fous, les
plus insensés au nom de quelques élucubrations
intellectuelles sous couvert d’une idéologie
politique ou religieuse.
L’action la plus difficile à mettre en œuvre
est l’amour, celle de s’aimer l’uns et les autres.
Cependant, c’est une action simple. Les enfants
par exemple, lorsqu’ils vivent dans une ambiance
harmonieuse, ne pratiquent ni la haine, ni la discrimination
raciale. Ils sont impartiaux. Ceux sont les adultes
qui, par manque de connaissance, les placent sur
les « rails » inadéquates de
la vie, où aucun éléments,
aucun repère n’est possible, c’est ce qu’on
appelle une éducation négligée
(Voir le chapitre consacré à «
l’éducation ») une virtualité
au service de l’imbécillité ! Tant
que les enfants ne sont pas, consciemment ou inconsciemment,
appelés à connaître les rivalités
de l’amour, ils aiment tout simplement.
La haine des autres, la haine envers les autres
Si les différences
de cultures, de races, de coutumes, de couleurs
sont une richesse pour l’humanité toute entière,
cela ne veut pas dire qu’il faille entreprendre
des échanges n’importe comment, de faire
n’importe quoi. Dans certains domaines, il est même
parfois préférable que les tentatives
de rapprochement, de relation se fassent de manière
très progressive. Les contacts brutaux comme
la colonisation, les conquêtes violentes de
certains pays, les épurations ethniques,
le mondialisme intéressé, les guerres
de religion, n’ont pas arrangé le développement
certain de la société.
« Nous sommes
haineux par instinct parce qu’on nous a infligé
de la peine ou de la souffrance. La haine est donc
une sorte d’antipathie intense avec l’envie de repousser
celui qui cause la blessure. On peut dire qu’il
est naturel d’haïr parce que cela fait partie
de notre condition, de notre nature depuis que l’être
est ce qu’il est. Rares, très rares sont
ces personnes qui maîtrisent cette émotion.
Nous ne pouvons pas en permanence accepter des personnes
ou des choses qui détruisent ce que nous
affectons, ce que nous aimons. Et si cela persiste,
nous sommes obligés de nous servir de notre
colère afin de préserver notre équilibre
psychologique ou nos biens personnels. La haine
est donc en finalité une arme destructive
tout en ayant une facette positive. Elle est opposée
à l’amour, au pardon qui sont tout autant
des émotions fortes. A contrario, l’amour
est le désir émotionnel d’attirer
vers le « moi » ce qui lui plaît.
C’est, à bien des égards, jusqu’à
un certain point, grâce à la haine
comme à la peur que ce qui nous est fortement
désagréable soit repoussé.
Sans elles, nous serions certainement victimes d’agression
venant de toute part. Ces émotions sont donc
vues sous un angle particulier, comme ayant un aspect
positif et ses effets négatifs sont nés
des pensées qui ont « transformé
» sa nature. Tout être humain porte
en lui pendant toute la durée de sa vie ses
émotions qu’elles soient négatives
ou positives, selon la façon ou la direction
qu’il leur fait prendre. La haine en tant que telle,
n’est pas répréhensible, mais c’est
la manière, l’état dans lequel nous
entrons qui éveille cette tendance à
nuire.
Nos émotions
sont en réalités indisciplinées,
mal ou pas contrôlées. Cette déconcentration
chronique de nous-mêmes fait que nous transposons
nos émotions en des effets destructifs.
Nous devons plutôt discipliner nos émotions
en essayant de connaître leur source fondamentale,
ce qui l’anime, la provoque et chercher par tous
les moyens raisonnables comment l’analyser, la tempérer.
Vouloir les supprimer est une vaine entreprise parce
qu’elles font partie de nos potentialités
de progression. Dans l’histoire des grands sages
du passé, la colère ne leur échappait
pas du fait qu’ils étaient sages, mais ils
savaient se contenir ce qui permis d’éviter
les errements et les exactions que la nature humaine
exercer encore de nos jours. La colère ne
doit pas perdurer sinon, la haine prendra le relais
avec tout ce que cela comporte comme désagrément
et regret.
Si nous nous entretenons la haine constamment, ce
n’est pas vers qui elle est dirigée qu’elle
sera nuisible, mais à celui qui la maintient
en permanence dans son mental. Si nous poussons
à l’extrême nos sentiments de rejet
que la morale ou l’éthique proscrit, cela
n’apaisera en aucun cas les tensions. En revanche,
la haine ne peut pas être réprimée
en vue de condamner les autres à partir de
nos envies, nos désirs de les voir s’anéantir
à petit feu. Cela ferait naître des
maladies mentales et une telle attitude empoisonnerait
le système nerveux de celui qui ne peut pas
la dissiper (exemple les individus désespérément
vindicatifs). La haine est une émotion qui
se construit lentement, progressivement, elle passe
par d’autres émotions mais au fur et à
mesure qu’elle prend de l’intensité, il sera
difficile de l’arrêter. »
Lorsque nous sommes
sollicités par l’envie d’être haineux,
faisons immédiatement une analyse de nous-mêmes.
Voyons d’abord ce qui ne va pas de notre côté
avant d’attaquer ou d’accuser les autres. Réformons,
si besoin est notre comportement, soyons des ambassadrices,
des ambassadeurs des émotions opposées
à la haine. Combien de nations se sont promises
et priées de se venger par de terribles guerres,
aujourd’hui ne sont-elles pas obligées de
se serrer la main ? C’est le cas entre l’Allemagne
et la France, un exemple parmi beaucoup d’autres.
Les générations suivantes reconnaissent
que cela frisait le ridicule d’être allé
si loin dans la barbarie pour finalement oublier
ces moments de haine qui a coûté des
millions et des millions de vies ! Nous en venons
maintenant à la phase de purification proprement
dite
La purification
Dans le cadre de
notre présente réflexion, la religion,
la politique et la morale tiennent une place prépondérante.
Que nous soyons croyants ou non, la base de toute
aspiration religieuse repose sur la foi de l’homme
envers paix et l’amour et à leur universalité.
Quant à la morale et la politique, il en
est de même bien que cette convergence sollicite
une adhésion apparente de la laïcité.
Il est intéressant de noter malgré
tout que c’est grâce aux nuances, à
la diversité des idées que la société
humaine évolue.
Depuis les temps
anciens l’homme a supposé que la matière
est une « entité impure ». Mais
cette constatation est incomplète. Tout comme
l’homme primitif, l’homme moderne est choqué
par les événements qui le dépassent.
La technologie de pointe, la révolution industrielle,
le nucléaire auraient dû le rassurer.
Cependant, les expériences scientifiques
quoique limitées à échelle
cosmique, est une purification morte de la matière.
Les changements idéologiques, de régime
politique, les rituels ouvrant ou clôturant
les congrès, rassemblements politiques, les
prestations de sermon, le respect des chartes, les
cérémonies, défilés,
militaires, la sonnerie aux morts, les chants patriotiques,
les noces… souvent ornés d’un décorum
sont des actes symboliques de purification. C’est
l’attachement de l’homme aux rites et aux cérémonies.
Toute sorte de profanation à ces «
us » est considérée comme un
crime passible de sévères représailles.
Si d’un point de vue religieux la purification prend
un autre aspect bien que différente, le but
n’en est pas moins identique à savoir qu’il
suppose apaiser le mental. La purification des aliments
liquides et solides ou du corps par exemple, selon
les rites spécifiques de chaque confession
religieuse ou même athée, est l’un
des rituels prouvant que l’homme l’exerçait
depuis très longtemps.
L’athéisme ne supprime d’aucune manière
la sensibilité humaine, ni les émotions
les plus affinées; tout est issu de quelque
chose, même l’athéisme. L’athée
a ses propres croyances comme il a ses rites et
ses cérémonies personnels et collectifs.
Aucun être humain, aussi rationnel soit-il
ne peut vivre sans pensée et sans acte véhiculé
par le symbole. Mais il existe une purification
moins connue et rejetée par la plupart des
gens, c’est la purification du mental ou de la conscience
mortelle. Celle-ci est fortement négligée
en raison de son intangibilité et non de
ses effets. Intangible, elle est refoulée
en tant que superstition, supercherie et charlatanisme.
Pourtant, son rôle est capital puisqu’elle
créera grâce à la pensée
les formes des actes de l’homme dans les toutes
structures et infrastructures qu’il jugera nécessaires
pour son existence quotidienne. Que cette existence
soit bonne ou au contraire affectée de calamités
et de souffrances insurmontables.
Sans la pensée, l’homme ne pourrait rien
mettre en œuvre. Ainsi, la pensée fixera
les conditions objectives de la vie de l’homme.
Comment alors l’éduquer ? Mais d’abord comment
fonctionne t-elle et de quelle façon l’homme
profite t-il de cette énergie agissante ?
Nous n’entrerons
pas dans le détail du mécanisme psychologique
de la pensée. Ceci est plus ou moins expliqué
correctement ailleurs dans des écoles spécialisées,
dans les universités, dans des ouvrages consacrés
à ce sujet. Nous nous intéressons
ici, à ce qui est à la portée
de chacun d’entre nous, sur l’influence des bonnes
et mauvaises pensées, son « impact
» sur le quotidien. Aussi, de se rendre compte
comment les conséquences se répercutent
dans l’espace et le temps, dans le fonctionnement
ou rouage des institutions sociales, humanitaires,
médicales, dans les organisations politiques,
administratives, militaires, dans notre vie privée,
dans la recherche, mais également dans la
conscience de l’homme en sa qualité d’entité
individuelle, bref, dans tout ce qui touche le temporel.
Nous soignons notre
apparence extérieure : notre rang social,
la tenue vestimentaire, notre maison et tous nos
autres biens. Elle est le témoin de notre
réussite sociale, elle nous permet d’être
accepter par la société parce qu’elle
ne la trouble pas. Ce qui dérangera sera
le manque de conformité, la différence.
La pensée évolue dans l’espace de
la conscience humaine appelé à tort
« l’inconscient collectif », c’est à
dire qu’elle conjuguera sa substance avec la «
grande forme pensée » en d’autres termes,
les pensées de tous les humains réunies
en un seul, à un moment donné. L’ensemble
des pensées de tous les humains constitue
donc, une force créatrice que met en action
chaque individu. Cet ensemble est divisé
en deux parties l’une positive, l’autre, négative.
Plus nous pensons mal ou bien, plus nous nourrissons
cette force créatrice. Une personne qui s’associe
à la vengeance, collabore au mouvement formatif
et créateur qui est dans l’attente des pensées
négatives pour agir en ce sens. L’intensité
de l’action sera en rapport avec les pensées
qui ont été mises en mouvement et
inversement, c'est-à-dire si les pensées
sont positives, les effets le seront également.
Ce processus naturel n’est pas forcément
perçu comme tel, mais il est bel et bien
réel comme il a toujours existé depuis
que l’homme fut une entité consciente.
Ainsi, chaque pensée
aussi anodine puisse-t-elle paraître, converge
avec celle qui la correspond dans cet espace appelé
« forme pensée ». C’est pourquoi,
nous pouvons être indirectement la cause première
de certaines réalisations qu’elles soient
négatives ou positives. Que nous voulions
ou non, l’heure des comptes sonne toujours au moment
le plus opportun. Notre ignorance, notre refus d’avancer
et de nous transformer, ne changeront d’aucune façon
le cours des choses et la loi des effets sur nos
actions passées. Bien sûr, la conscience
humaine tente toujours de « piétiner»
la mémoire et s’enorgueillit en tentant d’effacer
les traces du passé. Mais que faut-il faire
exactement pour accéder à la paix
mondiale ? Il faut d’abord avoir la paix personnelle,
une paix à l’intérieure de soi, dans
notre cœur puis dans toutes nos activités
à l’extérieure, autour de nous. Le
plus difficile à exercer c’est de ne pas
consacrer ces activités uniquement pour réaliser
ou acquérir des biens matériels afin
de satisfaire l’éternelle insatisfaction.
Les acquisitions médiocres, qu’elles soient
mentales ou physiques sont provisoires, elles ne
durent pas dans le temps de plus, elles attirent
les souffrances lorsqu’elles ne sont pas assouvies.
Le discernement,
la discipline, la volonté et l’espoir de
mieux faire garantissent une existence pratique
et la conscience de soi. On finit par s’apercevoir
que nous sommes une entité réelle
et non un « mouton » au service d’une
nébuleuse cause. Ce que l’on pourrait qualifier
de cause en revanche, c’est notre responsabilité
envers nous-mêmes, sur des obligations, les
nôtres. Dans le même temps, nous devons
pratiquer la concentration ordonnée de nos
pensées. Toujours placer en ordre dans notre
mental, les pensées destructives qui sont
en nous et ainsi celles qui sont constructives.
Il est dangereux de les laisser naviguer seules
dans notre mental sans qu’au moins, depuis notre
réveil, chaque matin, nous nous réservons
une ou deux minutes pour les remettre en ordre en
vue de les analyser et les détruire si elles
sont foncièrement mauvaises. Quant à
celles qui sont bonnes utilisons les pour «
assainir » cette grande « forme pensée
» plutôt altérée dont
les humains se nourrissent chaque jour. En dehors
de nos habitudes quotidiennes, ce travail personnel
prendra deux minutes le matin et deux minutes le
soir. Notre pensée ne doit pas avoir la tension
des regrets, du chagrin, de la colère, de
la désolation mais elle doit réellement
avoir la force, la ferme volonté de transformer
la peur, la haine qui règnent de par le monde
par des sensations émotionnelles d’amour
et de joie. Lorsque nous désirons purifier
quelque chose, cette chose généralement
n’est pas homogène elle est confuse, trouble,
peut-être sale. On ne purifie pas le pur !
Ainsi, un vrai médecin ne pleure pas sur
le sort de son malade, il tente tout pour le guérir,
il met en œuvre tout son pouvoir, sa pensée
d’amour pour le sauver ; son rôle n’est pas
de chercher à tout prix des gens en bonne
santé. Pour le monde c’est la même
chose et c’est aussi simple que cela ! Certains
diront et la prière alors ?
Pour les croyants
en effet, on pourrait imaginer qu’il suffit de prier
Dieu pour changer les choses ! Mais sachons que
si nous nous brûlons les doigts en jouant
avec le feu, la prochaine fois on ferait plus attention
que de réciter des psalmodies interminablement
! Dieu (pour ceux qui croient à son existence)
n’est pas un pantin avec qui il suffit de demander
tout ce qui passe par la tête sans agir soi-même!
Pour l’athée, il ne suffit pas non plus d’être
optimiste ou indifférent et attendre que
ça s’arrange ! C’est à nous de réparer
nos erreurs et non à un virtuel robot perdu
dans l’immensité de l’Espace ou du Cosmos
! Le changement doit se produire en nous et laissons
l’extérieur là où il est. Lorsqu’un
attentat se produit quelque part dans le monde,
en sachant bien que nous n’y pouvons physiquement
pas grand-chose pour corriger ou aider. Nos pensées
d’amour doivent se mettre en action aussitôt
sans aucune hésitation Certes, c’est plus
facile à dire qu’à faire, mais de
notre mental purifié, elles doivent s’unir
avec ceux (les sauveteurs, les familles, les amis
des victimes…) qui tentent de sauver ce qui doit
l’être ou de ce qui peut l’être. Nous
avons intérêt à ne pas nous
lamenter et à injurier, blasphémer
du matin au soir sur qui ou quoi que ce soit cela
n’arrange rien ! Au contraire, réfléchissons
et élevons sans cesse notre conscience. Pensons
à ce que nous sommes capables de réaliser
et non sur les représailles éventuelles
à entreprendre, faisons tout le nécessaire
en pensée. Imaginez ce que le monde serait
si les pensées, nos attitudes de paix étaient
conjuguées au même moment ! Nous faisons
exactement l’opposée de ce qui doit être
fait et le résultat nous le connaissons tous
! Peut-être ce qui vient d’être dit
semble irréaliste, dans ce cas faites de
petites expériences du même genre et
vous serez très surpris de ce que vous êtes
capables de faire pour que la paix mondiale revienne
sur la terre. Lorsqu’en 1917 ou 1918 les soldats
de la grande Guerre en avaient assez de se massacrer,
à un certain moment donné, ils se
sont posés la question suivante: «
pourquoi une telle boucherie, une telle violence,
à quoi ça sert ?» la réponse,
la suite, vous la connaissez. Il en est ainsi dans
toutes les péripéties désastreuses
que l’être humain ait pu connaître.
La vie ne peut être interrompue par personne,
elle poursuit sa route selon ses desseins. Le Cosmos
est ordonné ; le TOUT poursuit parfaitement
sa trajectoire même si l’homme de science
prétend le contraire. Personne créera
quelque chose à partir de rien, car le rien
ne peut donner naissance à quoi que ce soit.
Sans la vie tout serait nul et irréalisable.
Ce que nous appelons le « mal » est
une formation de notre mental limité orgueilleux
! Le « bien » demeure également
une conception limitée du mental. C’est ce
qui ne nous est pas nuisible, souffrant que nous
appelons le « bien ». Dans ce concept
particulier des choses de la vie, ce qui est réel,
c’est l’action de transmuter l’impur en des atomes
sains. Alors, seulement l’équilibre s’imposera.
Mais il faut distinguer l’évolution de l’équilibre
car ce dernier est paradoxalement inefficace si
on se contenterait de le maintenir, car qui dit
équilibre, ou prudence excessive, dit immobilité
!
Les grands penseurs d’autrefois connaissaient fort
bien les lois de la nature et la réalité
à propos de l’homme. Ils avaient prévenus
en leur temps le monde des dangers encourus si l’homme
persistait dans ses obstinations insensées
à vouloir tout corrompre par la vanité,
la luxure, l’envie… Ceux qui l’écoutèrent
ont fondé des religions ou des sectes religieuses,
d’autres ont créé des philosophies
plus ou moins hermétiques ou cachées
en raison de l’intolérance d’une époque
au cours de laquelle il était impossible
de s’exprimer librement, sur de tels sujets. Cependant,
le monde moderne n’a pas pour autant franchi les
barrières de l’intolérance et il reste
beaucoup à faire.
Le terrorisme, dans le contexte actuel ne disparaîtra
pas tant que l’homme n’aura pas le courage d’obtempérer.
Du sang et des larmes couleront encore sur la terre
faute de connaissance, d’incompréhension.
On s’éternisera sur les déchaînements
boursiers. L’économie mondiale sera mal menée
à cause de la convoitise, du vice, du mépris
de l’autre, de l’indifférence et de l’égoïsme.
Mais à côté de cela, la paix
est aussi toute proche ; l’amour ne demande qu’à
s’exprimer, hélas ! L’homme refuse pour l’instant
cette offre rassurante et ultime.
Si l’humanité est dans un tel désarroi
c’est à cause d’elle même. La VIE a
toujours été prête pour délivrer
ses secrets mais l’humanité n’est consciente
de cette opportunité (pensons à ces
indiens d’Amérique qui ont été
ridiculisés à cause de leur connaissance
avancée, rejetée mais aujourd’hui
reconnue timidement). Elle préfère
l’apparat, la compétition. Quand l’homme
parle d’indépendance, il pense à lui-même
et non aux autres et plus précisément
à la VIE à qui il doit « TOUT
» Car sans ELLE, il n’est rien! Tout est interdépendant
et matériellement, les humains n’ont jamais
été aussi interdépendants qu’à
l’heure actuelle.
Sachons aimer les
autres qui sont fondamentalement notre reflet en
dépit de nos apparences. Ce sont les apparences
que nous devrions savoir gérer et non notre
réalité.
En ce mois de mars 2004, nous sommes maintenant
avertis. Avertis que nous devrions nous améliorer,
que les autres c’est aussi nous-mêmes et si
les autres sont la cause de nos malheurs c’est que
leur haine envers notre idéalisme d’espérer
un monde tolérant, est une erreur de jugement,
une faute de connaissance simplement parce que nous
ne devons pas juger, nous ne sommes pas des justiciers
de l’impossible, ni du possible. A celui qui se
repent, accordons le pardon car celui qui sait pardonner
sait réellement aimer. Tolérer, pardonner
ne veut pas dire accepter l’idiotie mais la comprendre.
Nous ne devenons pas sage du jour au lendemain.
Avant d’être compréhensif nous avons
certainement condamné ou commis des fautes
peut-être aussi graves que l’on imagine.
L’homme ne peut
se cacher derrière des désirs de jouissances
sous couvert d’un désordre économique,
juridique, social, religieux avec une dimension
devenu planétaire. Nous ne pouvons plus nous
voiler la face et nous avons un choix à faire
: « soit nous élevons notre conscience
pour devenir de vrais humains, soit nous nous abaissons
à un niveau inférieur que même
l’animal ne connaît pas » !
Mais ce choix n’est pas nécessairement de
pratiquer une discipline religieuse ou politique,
de croire ou de ne pas croire en un Dieu quelconque.
Il s’agit d’un travail commun pour le Bien de l’espèce
humaine c’est à dire de respecter cet Amour
universel qui nous répugne tant mais qui
est la seule et unique voie de la solidarité
et donc de la paix dans le monde entier.
Nous ne pouvons
pas passer le clair de notre temps à nous
« gaver » de formules, des théorèmes
mathématiques, de pavaner avec des connaissances
intellectuelles qui devront de toute manière
disparaître dès notre mort physique,
parce que notre voisin est, selon nos conclusions
personnelles, limité intellectuellement.
Ne mettre en avant que nos émotions négatives
afin de se faire passer pour des héros aux
yeux de l’ignorant, c’est assouvir les jouissances
de l’ego dans un but bien précis : «celui
de Tromper » !
Merci
TR.en FR, le 18 Mars 2004
RV