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LE TERRORISME FACE À LA
PAIX MONDIALE

Mais qu’est-ce donc la VIE ?

Il y a probablement plusieurs façons d’aborder un sujet comme le terrorisme tant il est délicat mais il est loin d’être complexe. La précarité de l’emploi, l’économie menée à tort et à travers, la santé mal gérée ou absente, la misère stagnante dans les pays les plus démunis de la planète, l’information déformée, le profit sans vergogne au détriment de ce qui sont les plus vulnérables, ne favorisent pas, et de loin, la paix mondiale. Il n’y a pas de seuil de la pauvreté on est pauvre ou on ne l’est pas !

Les guerres se sont toujours succédées les unes après les autres et elles apparaissent comme une continuité sans relâche comme si elles devraient être un fidèle compagnon de route voire même, une nécessité tout le long de l’existence, la nôtre et celle de la terre. Certaines puissances en font d’ailleurs leur « cheval de bataille » pour garantir une prospérité pourtant illusoire aboutissant en des conséquences dramatiques.

La période obscure dans laquelle nous vivons actuellement n’est pas une exception dans l’histoire de l’humanité, seules les circonstances sont différentes. Les hommes ne font que subir les conséquences des erreurs du passé. C’est ici que l’histoire semble se répéter, il s’agit en fait de successions de conséquences logiques conformes à ce qui a été fait ou réalisé. Les moyens de destruction ne sont pas, il est vrai, comparables à ceux de naguère. Cependant, si ces mêmes moyens de destructions que nous connaissons aujourd’hui l’étaient par exemple aux premiers siècles de notre ère, les horreurs, auraient été Apocalyptiques. Fort heureusement, les conditions matérielles n’étaient pas réunies. De plus, les mentalités générales étaient à cette époque, limitées et reflétaient le degré de compréhension d’alors. Le fait simplement d’affirmer que la terre était ronde, non plate valait la torture voire, l’ultime condamnation: la montée sur le bûcher ! Au nom de Dieu, on assassinait, massacrait, si aucun respect à la règle de cette société qui exhortait « sa » vérité. Mais cette intolérance a-t-elle réellement disparues ?

L’homme a toujours eu tendance à vouloir défier la Nature, comme la matière dont aujourd’hui, il en est devenu l’esclave. Il a toujours refusé de reconnaître son ignorance parce qu’il est obnubilé, émerveillé par ses découvertes technologiques qu’il ne maîtrise peu ou proue comme le nucléaire, ou la transformation des déchets. Son orgueil est gonflé à tel point qu’il croit avoir franchi les frontières de l’impossible, l’indomptable. Par manque d’humilité il s’est égaré dans la forêt des erreurs. Il évalue les choses de la vie d’après ses formations mentales limitées. Il croit avoir exploré l’univers du mal et les confins du bonheur. En fait, il ne sait pas qui il est !
Dans cette présentation particulière, ce regard étrange de l’esprit, nous aborderons qu’une des mille facettes de ce que chacun d’entre nous appelle « La VERITE ». Nous éviterons l’affirmation hâtive qui, malheureusement a toujours poussé l’homme aux pires excès de ses instincts inférieurs, à l’extrême de ses actes négatifs, radicaux et incontrôlés, des comportements excessifs comme la pratique de l’intolérance. Nous verrons à quel point l’individu et les groupes d’individus investis de pouvoir important qu’ils assument à peine, oublient qu’ils sont de simples êtres apprentis sorciers maladroits, profitant des seuls privilèges que cela procure plutôt que d’agir sans ostentation, uniquement au service d’une nation. Et s’ils étaient « conscients » de cette lourde responsabilité, peu se presserait ou s’hasarderait à convoiter le siège d’un directoire pour assumer une tâche si difficile mais ayant q’un seul objectif: celui « servir! »

L’auteur de cette réflexion n’a pas l’intention de convaincre qui que ce soit. En effet, la standardisation de l’idée n’est pas une source de progrès. Peut-être même que le présent exposé sera considéré comme fantaisiste, qu’il ne repose sur aucun fondement. Aussi, l’expérience d’une personne restera la sienne et les leçons qu’elle en retirera, seront souvent le fruit d’une récolte et d’un grain qu’elle aura semé en son temps. Mais une approche conventionnelle et mentale, serait tout aussi bien dangereuse et créerait des confusions. Ainsi, l’individu ou le groupe d’individus n’aurait qu’une connaissance insuffisante sur les subtilités des fonctions et du comportement mental de l’homme. Ce n’est alors que par la voie de la Sagesse qu’une certaine vérité pourra se révéler à condition de s’y préparer aussi lentement que de rendre le mal pour le mal et par le mal.
Toutefois, la Sagesse aurait un prix s’il faut croire qu’on ait rien sans rien ! Le jeu en vaut-il la Chandelle ? L’avenir saura peut-être le prouver en bien des manières. Mais c’est encore à l’homme de décider et de faire le bon choix !

La période troublante que traverse le monde actuel laisse supposer que l’homme est fondamentalement « mauvais ». La bonté, l’altruisme, la compassion, l’honnêteté et tous les autres vertus sont considérés comme une faiblesse, un manque de caractère, une sorte de lâcheté. Si nous rendons le mal par le mal, il semblerait au contraire que nous serions mieux appréciés. Alors, on se laisse aller aux pires de la démence avec la décadence de l’esprit, la démission complète d’un « soi » pour laisser la place aux caprices d’un « moi ». On ne peut le nier, les élans de l’ego sont extrêmement puissants. L’ego c’est le moi, ce « je » qui tente continuellement de s’affirmer et il tient à ce qu’on le remarque et imaginez lorsqu’il s’identifie en tant que guide politique, chef d’état, ou encore, en tant que nation car il y a aussi l’ego d’une nation! Il est égocentrique et se perd dans toutes ses estimations et ses prérogatives transitoires.

De quoi l’homme a-t-il peur de perdre ? Sa sécurité personnelle, sa validité, son identité, sa liberté, sa dignité, sa vie, ses biens terrestres, ses liens familiaux et amicaux ? Pourquoi en sommes nous venus aux désirs excessifs ? Face à ce grand dilemme, la maladie, la vieillesse et la mort sont devenus essentiellement pour l’individu, le pire des souffrances qu’il doive endurer parce qu’elles représentent l’adversaire le plus redouter. La lutte ici est restée vaine depuis des siècles, des millions d’années même. Cette évidence le déprime et il s’en servira pour punir injustement, châtier ses ennemis de la menace, à la mort en passant par la torture.
Dans le doute, il conclura que c’est une autre « force » suprême qui le dépasse à savoir Dieu, l’Etat, le gouvernement, la société, le peuple qui l’a mis au banc des accusés.
La souffrance a pris ses racines dans les profondeurs de l’ignorance. L’ignorance c’est comme le fait de marcher à tâtons dans une chambre noire, dans l’obscurité la plus totale. Où l’on peut se faire du mal ainsi qu’aux autres, qu’à ceux qui se trouveraient sur notre chemin. Tout est renversé, brisé au passage de plus, en risquant de se blesser, de se tuer, de mettre la vie d’autrui en péril. L’ignorance produit donc de fausses interprétations des faits et circonstances, des lois régissant l’équilibre de la Nature et soumet l’individu à vivre conventionnellement et uniformément aux besoins immédiats, mais pas foncièrement nécessaires. Dans cette situation, elle commettra des erreurs d’appréciation qui, à terme, perturberont toutes les facultés psychologiques. Les conséquences sont irréversibles puisqu’elles sont l’effet de l’action originelle.

Une éducation dispensée seulement en vue d’obtenir un confort intellectuel et matériel, n’est qu’une entreprise purement aléatoire et limitée. Si la société actuelle tente d’éliminer les garde-fous qui sont la préservation de l’éthique et de la morale et c’est ce qu’elle est en train de faire, la civilisation actuelle, ne pourrait alors que disparaître. Car cette tendance ne donnera aucune chance, aucune priorité à un éventuel rachat ni d’espoir de recommencement en tout cas sur terre, parce que ce choix, elle l’aura fait. Reconnue comme une période nouvelle, ce changement espéré, durable, signifierait une entente réelle entre les humains. Une période qu’on nommerait alors l’âge d’or. Le vingt et unième siècle propose à l’homme une occasion de laisser derrière lui ses anciennes croyances, ses superstitions ou ses supposées réalités. Il ne tient qu’a lui de saisir cette opportunité sachant bien qu’il sera le seul responsable de ses actes et qu’il sera vain d’implorer hypocritement une virtuelle assistance en se défendant de n’être qu’un exécutant. Le libre arbitre est sa seule chance pour ne pas accuser un mystérieux responsable afin de légitimer des actes les plus aberrants, les plus fous, les plus insensés au nom de quelques élucubrations intellectuelles sous couvert d’une idéologie politique ou religieuse.
L’action la plus difficile à mettre en œuvre est l’amour, celle de s’aimer l’uns et les autres. Cependant, c’est une action simple. Les enfants par exemple, lorsqu’ils vivent dans une ambiance harmonieuse, ne pratiquent ni la haine, ni la discrimination raciale. Ils sont impartiaux. Ceux sont les adultes qui, par manque de connaissance, les placent sur les « rails » inadéquates de la vie, où aucun éléments, aucun repère n’est possible, c’est ce qu’on appelle une éducation négligée (Voir le chapitre consacré à « l’éducation ») une virtualité au service de l’imbécillité ! Tant que les enfants ne sont pas, consciemment ou inconsciemment, appelés à connaître les rivalités de l’amour, ils aiment tout simplement.


La haine des autres, la haine envers les autres

Si les différences de cultures, de races, de coutumes, de couleurs sont une richesse pour l’humanité toute entière, cela ne veut pas dire qu’il faille entreprendre des échanges n’importe comment, de faire n’importe quoi. Dans certains domaines, il est même parfois préférable que les tentatives de rapprochement, de relation se fassent de manière très progressive. Les contacts brutaux comme la colonisation, les conquêtes violentes de certains pays, les épurations ethniques, le mondialisme intéressé, les guerres de religion, n’ont pas arrangé le développement certain de la société.

« Nous sommes haineux par instinct parce qu’on nous a infligé de la peine ou de la souffrance. La haine est donc une sorte d’antipathie intense avec l’envie de repousser celui qui cause la blessure. On peut dire qu’il est naturel d’haïr parce que cela fait partie de notre condition, de notre nature depuis que l’être est ce qu’il est. Rares, très rares sont ces personnes qui maîtrisent cette émotion. Nous ne pouvons pas en permanence accepter des personnes ou des choses qui détruisent ce que nous affectons, ce que nous aimons. Et si cela persiste, nous sommes obligés de nous servir de notre colère afin de préserver notre équilibre psychologique ou nos biens personnels. La haine est donc en finalité une arme destructive tout en ayant une facette positive. Elle est opposée à l’amour, au pardon qui sont tout autant des émotions fortes. A contrario, l’amour est le désir émotionnel d’attirer vers le « moi » ce qui lui plaît. C’est, à bien des égards, jusqu’à un certain point, grâce à la haine comme à la peur que ce qui nous est fortement désagréable soit repoussé. Sans elles, nous serions certainement victimes d’agression venant de toute part. Ces émotions sont donc vues sous un angle particulier, comme ayant un aspect positif et ses effets négatifs sont nés des pensées qui ont « transformé » sa nature. Tout être humain porte en lui pendant toute la durée de sa vie ses émotions qu’elles soient négatives ou positives, selon la façon ou la direction qu’il leur fait prendre. La haine en tant que telle, n’est pas répréhensible, mais c’est la manière, l’état dans lequel nous entrons qui éveille cette tendance à nuire.

Nos émotions sont en réalités indisciplinées, mal ou pas contrôlées. Cette déconcentration chronique de nous-mêmes fait que nous transposons nos émotions en des effets destructifs.
Nous devons plutôt discipliner nos émotions en essayant de connaître leur source fondamentale, ce qui l’anime, la provoque et chercher par tous les moyens raisonnables comment l’analyser, la tempérer. Vouloir les supprimer est une vaine entreprise parce qu’elles font partie de nos potentialités de progression. Dans l’histoire des grands sages du passé, la colère ne leur échappait pas du fait qu’ils étaient sages, mais ils savaient se contenir ce qui permis d’éviter les errements et les exactions que la nature humaine exercer encore de nos jours. La colère ne doit pas perdurer sinon, la haine prendra le relais avec tout ce que cela comporte comme désagrément et regret.
Si nous nous entretenons la haine constamment, ce n’est pas vers qui elle est dirigée qu’elle sera nuisible, mais à celui qui la maintient en permanence dans son mental. Si nous poussons à l’extrême nos sentiments de rejet que la morale ou l’éthique proscrit, cela n’apaisera en aucun cas les tensions. En revanche, la haine ne peut pas être réprimée en vue de condamner les autres à partir de nos envies, nos désirs de les voir s’anéantir à petit feu. Cela ferait naître des maladies mentales et une telle attitude empoisonnerait le système nerveux de celui qui ne peut pas la dissiper (exemple les individus désespérément vindicatifs). La haine est une émotion qui se construit lentement, progressivement, elle passe par d’autres émotions mais au fur et à mesure qu’elle prend de l’intensité, il sera difficile de l’arrêter. »

Lorsque nous sommes sollicités par l’envie d’être haineux, faisons immédiatement une analyse de nous-mêmes. Voyons d’abord ce qui ne va pas de notre côté avant d’attaquer ou d’accuser les autres. Réformons, si besoin est notre comportement, soyons des ambassadrices, des ambassadeurs des émotions opposées à la haine. Combien de nations se sont promises et priées de se venger par de terribles guerres, aujourd’hui ne sont-elles pas obligées de se serrer la main ? C’est le cas entre l’Allemagne et la France, un exemple parmi beaucoup d’autres. Les générations suivantes reconnaissent que cela frisait le ridicule d’être allé si loin dans la barbarie pour finalement oublier ces moments de haine qui a coûté des millions et des millions de vies ! Nous en venons maintenant à la phase de purification proprement dite


La purification

Dans le cadre de notre présente réflexion, la religion, la politique et la morale tiennent une place prépondérante. Que nous soyons croyants ou non, la base de toute aspiration religieuse repose sur la foi de l’homme envers paix et l’amour et à leur universalité. Quant à la morale et la politique, il en est de même bien que cette convergence sollicite une adhésion apparente de la laïcité. Il est intéressant de noter malgré tout que c’est grâce aux nuances, à la diversité des idées que la société humaine évolue.

Depuis les temps anciens l’homme a supposé que la matière est une « entité impure ». Mais cette constatation est incomplète. Tout comme l’homme primitif, l’homme moderne est choqué par les événements qui le dépassent. La technologie de pointe, la révolution industrielle, le nucléaire auraient dû le rassurer. Cependant, les expériences scientifiques quoique limitées à échelle cosmique, est une purification morte de la matière. Les changements idéologiques, de régime politique, les rituels ouvrant ou clôturant les congrès, rassemblements politiques, les prestations de sermon, le respect des chartes, les cérémonies, défilés, militaires, la sonnerie aux morts, les chants patriotiques, les noces… souvent ornés d’un décorum sont des actes symboliques de purification. C’est l’attachement de l’homme aux rites et aux cérémonies. Toute sorte de profanation à ces « us » est considérée comme un crime passible de sévères représailles. Si d’un point de vue religieux la purification prend un autre aspect bien que différente, le but n’en est pas moins identique à savoir qu’il suppose apaiser le mental. La purification des aliments liquides et solides ou du corps par exemple, selon les rites spécifiques de chaque confession religieuse ou même athée, est l’un des rituels prouvant que l’homme l’exerçait depuis très longtemps.
L’athéisme ne supprime d’aucune manière la sensibilité humaine, ni les émotions les plus affinées; tout est issu de quelque chose, même l’athéisme. L’athée a ses propres croyances comme il a ses rites et ses cérémonies personnels et collectifs. Aucun être humain, aussi rationnel soit-il ne peut vivre sans pensée et sans acte véhiculé par le symbole. Mais il existe une purification moins connue et rejetée par la plupart des gens, c’est la purification du mental ou de la conscience mortelle. Celle-ci est fortement négligée en raison de son intangibilité et non de ses effets. Intangible, elle est refoulée en tant que superstition, supercherie et charlatanisme. Pourtant, son rôle est capital puisqu’elle créera grâce à la pensée les formes des actes de l’homme dans les toutes structures et infrastructures qu’il jugera nécessaires pour son existence quotidienne. Que cette existence soit bonne ou au contraire affectée de calamités et de souffrances insurmontables.
Sans la pensée, l’homme ne pourrait rien mettre en œuvre. Ainsi, la pensée fixera les conditions objectives de la vie de l’homme. Comment alors l’éduquer ? Mais d’abord comment fonctionne t-elle et de quelle façon l’homme profite t-il de cette énergie agissante ?

Nous n’entrerons pas dans le détail du mécanisme psychologique de la pensée. Ceci est plus ou moins expliqué correctement ailleurs dans des écoles spécialisées, dans les universités, dans des ouvrages consacrés à ce sujet. Nous nous intéressons ici, à ce qui est à la portée de chacun d’entre nous, sur l’influence des bonnes et mauvaises pensées, son « impact » sur le quotidien. Aussi, de se rendre compte comment les conséquences se répercutent dans l’espace et le temps, dans le fonctionnement ou rouage des institutions sociales, humanitaires, médicales, dans les organisations politiques, administratives, militaires, dans notre vie privée, dans la recherche, mais également dans la conscience de l’homme en sa qualité d’entité individuelle, bref, dans tout ce qui touche le temporel.

Nous soignons notre apparence extérieure : notre rang social, la tenue vestimentaire, notre maison et tous nos autres biens. Elle est le témoin de notre réussite sociale, elle nous permet d’être accepter par la société parce qu’elle ne la trouble pas. Ce qui dérangera sera le manque de conformité, la différence.
La pensée évolue dans l’espace de la conscience humaine appelé à tort « l’inconscient collectif », c’est à dire qu’elle conjuguera sa substance avec la « grande forme pensée » en d’autres termes, les pensées de tous les humains réunies en un seul, à un moment donné. L’ensemble des pensées de tous les humains constitue donc, une force créatrice que met en action chaque individu. Cet ensemble est divisé en deux parties l’une positive, l’autre, négative. Plus nous pensons mal ou bien, plus nous nourrissons cette force créatrice. Une personne qui s’associe à la vengeance, collabore au mouvement formatif et créateur qui est dans l’attente des pensées négatives pour agir en ce sens. L’intensité de l’action sera en rapport avec les pensées qui ont été mises en mouvement et inversement, c'est-à-dire si les pensées sont positives, les effets le seront également. Ce processus naturel n’est pas forcément perçu comme tel, mais il est bel et bien réel comme il a toujours existé depuis que l’homme fut une entité consciente.

Ainsi, chaque pensée aussi anodine puisse-t-elle paraître, converge avec celle qui la correspond dans cet espace appelé « forme pensée ». C’est pourquoi, nous pouvons être indirectement la cause première de certaines réalisations qu’elles soient négatives ou positives. Que nous voulions ou non, l’heure des comptes sonne toujours au moment le plus opportun. Notre ignorance, notre refus d’avancer et de nous transformer, ne changeront d’aucune façon le cours des choses et la loi des effets sur nos actions passées. Bien sûr, la conscience humaine tente toujours de « piétiner» la mémoire et s’enorgueillit en tentant d’effacer les traces du passé. Mais que faut-il faire exactement pour accéder à la paix mondiale ? Il faut d’abord avoir la paix personnelle, une paix à l’intérieure de soi, dans notre cœur puis dans toutes nos activités à l’extérieure, autour de nous. Le plus difficile à exercer c’est de ne pas consacrer ces activités uniquement pour réaliser ou acquérir des biens matériels afin de satisfaire l’éternelle insatisfaction. Les acquisitions médiocres, qu’elles soient mentales ou physiques sont provisoires, elles ne durent pas dans le temps de plus, elles attirent les souffrances lorsqu’elles ne sont pas assouvies.

Le discernement, la discipline, la volonté et l’espoir de mieux faire garantissent une existence pratique et la conscience de soi. On finit par s’apercevoir que nous sommes une entité réelle et non un « mouton » au service d’une nébuleuse cause. Ce que l’on pourrait qualifier de cause en revanche, c’est notre responsabilité envers nous-mêmes, sur des obligations, les nôtres. Dans le même temps, nous devons pratiquer la concentration ordonnée de nos pensées. Toujours placer en ordre dans notre mental, les pensées destructives qui sont en nous et ainsi celles qui sont constructives. Il est dangereux de les laisser naviguer seules dans notre mental sans qu’au moins, depuis notre réveil, chaque matin, nous nous réservons une ou deux minutes pour les remettre en ordre en vue de les analyser et les détruire si elles sont foncièrement mauvaises. Quant à celles qui sont bonnes utilisons les pour « assainir » cette grande « forme pensée » plutôt altérée dont les humains se nourrissent chaque jour. En dehors de nos habitudes quotidiennes, ce travail personnel prendra deux minutes le matin et deux minutes le soir. Notre pensée ne doit pas avoir la tension des regrets, du chagrin, de la colère, de la désolation mais elle doit réellement avoir la force, la ferme volonté de transformer la peur, la haine qui règnent de par le monde par des sensations émotionnelles d’amour et de joie. Lorsque nous désirons purifier quelque chose, cette chose généralement n’est pas homogène elle est confuse, trouble, peut-être sale. On ne purifie pas le pur ! Ainsi, un vrai médecin ne pleure pas sur le sort de son malade, il tente tout pour le guérir, il met en œuvre tout son pouvoir, sa pensée d’amour pour le sauver ; son rôle n’est pas de chercher à tout prix des gens en bonne santé. Pour le monde c’est la même chose et c’est aussi simple que cela ! Certains diront et la prière alors ?

Pour les croyants en effet, on pourrait imaginer qu’il suffit de prier Dieu pour changer les choses ! Mais sachons que si nous nous brûlons les doigts en jouant avec le feu, la prochaine fois on ferait plus attention que de réciter des psalmodies interminablement ! Dieu (pour ceux qui croient à son existence) n’est pas un pantin avec qui il suffit de demander tout ce qui passe par la tête sans agir soi-même! Pour l’athée, il ne suffit pas non plus d’être optimiste ou indifférent et attendre que ça s’arrange ! C’est à nous de réparer nos erreurs et non à un virtuel robot perdu dans l’immensité de l’Espace ou du Cosmos ! Le changement doit se produire en nous et laissons l’extérieur là où il est. Lorsqu’un attentat se produit quelque part dans le monde, en sachant bien que nous n’y pouvons physiquement pas grand-chose pour corriger ou aider. Nos pensées d’amour doivent se mettre en action aussitôt sans aucune hésitation Certes, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais de notre mental purifié, elles doivent s’unir avec ceux (les sauveteurs, les familles, les amis des victimes…) qui tentent de sauver ce qui doit l’être ou de ce qui peut l’être. Nous avons intérêt à ne pas nous lamenter et à injurier, blasphémer du matin au soir sur qui ou quoi que ce soit cela n’arrange rien ! Au contraire, réfléchissons et élevons sans cesse notre conscience. Pensons à ce que nous sommes capables de réaliser et non sur les représailles éventuelles à entreprendre, faisons tout le nécessaire en pensée. Imaginez ce que le monde serait si les pensées, nos attitudes de paix étaient conjuguées au même moment ! Nous faisons exactement l’opposée de ce qui doit être fait et le résultat nous le connaissons tous ! Peut-être ce qui vient d’être dit semble irréaliste, dans ce cas faites de petites expériences du même genre et vous serez très surpris de ce que vous êtes capables de faire pour que la paix mondiale revienne sur la terre. Lorsqu’en 1917 ou 1918 les soldats de la grande Guerre en avaient assez de se massacrer, à un certain moment donné, ils se sont posés la question suivante: « pourquoi une telle boucherie, une telle violence, à quoi ça sert ?» la réponse, la suite, vous la connaissez. Il en est ainsi dans toutes les péripéties désastreuses que l’être humain ait pu connaître.
La vie ne peut être interrompue par personne, elle poursuit sa route selon ses desseins. Le Cosmos est ordonné ; le TOUT poursuit parfaitement sa trajectoire même si l’homme de science prétend le contraire. Personne créera quelque chose à partir de rien, car le rien ne peut donner naissance à quoi que ce soit. Sans la vie tout serait nul et irréalisable. Ce que nous appelons le « mal » est une formation de notre mental limité orgueilleux ! Le « bien » demeure également une conception limitée du mental. C’est ce qui ne nous est pas nuisible, souffrant que nous appelons le « bien ». Dans ce concept particulier des choses de la vie, ce qui est réel, c’est l’action de transmuter l’impur en des atomes sains. Alors, seulement l’équilibre s’imposera. Mais il faut distinguer l’évolution de l’équilibre car ce dernier est paradoxalement inefficace si on se contenterait de le maintenir, car qui dit équilibre, ou prudence excessive, dit immobilité !
Les grands penseurs d’autrefois connaissaient fort bien les lois de la nature et la réalité à propos de l’homme. Ils avaient prévenus en leur temps le monde des dangers encourus si l’homme persistait dans ses obstinations insensées à vouloir tout corrompre par la vanité, la luxure, l’envie… Ceux qui l’écoutèrent ont fondé des religions ou des sectes religieuses, d’autres ont créé des philosophies plus ou moins hermétiques ou cachées en raison de l’intolérance d’une époque au cours de laquelle il était impossible de s’exprimer librement, sur de tels sujets. Cependant, le monde moderne n’a pas pour autant franchi les barrières de l’intolérance et il reste beaucoup à faire.
Le terrorisme, dans le contexte actuel ne disparaîtra pas tant que l’homme n’aura pas le courage d’obtempérer. Du sang et des larmes couleront encore sur la terre faute de connaissance, d’incompréhension. On s’éternisera sur les déchaînements boursiers. L’économie mondiale sera mal menée à cause de la convoitise, du vice, du mépris de l’autre, de l’indifférence et de l’égoïsme. Mais à côté de cela, la paix est aussi toute proche ; l’amour ne demande qu’à s’exprimer, hélas ! L’homme refuse pour l’instant cette offre rassurante et ultime.
Si l’humanité est dans un tel désarroi c’est à cause d’elle même. La VIE a toujours été prête pour délivrer ses secrets mais l’humanité n’est consciente de cette opportunité (pensons à ces indiens d’Amérique qui ont été ridiculisés à cause de leur connaissance avancée, rejetée mais aujourd’hui reconnue timidement). Elle préfère l’apparat, la compétition. Quand l’homme parle d’indépendance, il pense à lui-même et non aux autres et plus précisément à la VIE à qui il doit « TOUT » Car sans ELLE, il n’est rien! Tout est interdépendant et matériellement, les humains n’ont jamais été aussi interdépendants qu’à l’heure actuelle.

Sachons aimer les autres qui sont fondamentalement notre reflet en dépit de nos apparences. Ce sont les apparences que nous devrions savoir gérer et non notre réalité.
En ce mois de mars 2004, nous sommes maintenant avertis. Avertis que nous devrions nous améliorer, que les autres c’est aussi nous-mêmes et si les autres sont la cause de nos malheurs c’est que leur haine envers notre idéalisme d’espérer un monde tolérant, est une erreur de jugement, une faute de connaissance simplement parce que nous ne devons pas juger, nous ne sommes pas des justiciers de l’impossible, ni du possible. A celui qui se repent, accordons le pardon car celui qui sait pardonner sait réellement aimer. Tolérer, pardonner ne veut pas dire accepter l’idiotie mais la comprendre. Nous ne devenons pas sage du jour au lendemain. Avant d’être compréhensif nous avons certainement condamné ou commis des fautes peut-être aussi graves que l’on imagine.

L’homme ne peut se cacher derrière des désirs de jouissances sous couvert d’un désordre économique, juridique, social, religieux avec une dimension devenu planétaire. Nous ne pouvons plus nous voiler la face et nous avons un choix à faire : « soit nous élevons notre conscience pour devenir de vrais humains, soit nous nous abaissons à un niveau inférieur que même l’animal ne connaît pas » !
Mais ce choix n’est pas nécessairement de pratiquer une discipline religieuse ou politique, de croire ou de ne pas croire en un Dieu quelconque. Il s’agit d’un travail commun pour le Bien de l’espèce humaine c’est à dire de respecter cet Amour universel qui nous répugne tant mais qui est la seule et unique voie de la solidarité et donc de la paix dans le monde entier.

Nous ne pouvons pas passer le clair de notre temps à nous « gaver » de formules, des théorèmes mathématiques, de pavaner avec des connaissances intellectuelles qui devront de toute manière disparaître dès notre mort physique, parce que notre voisin est, selon nos conclusions personnelles, limité intellectuellement.
Ne mettre en avant que nos émotions négatives afin de se faire passer pour des héros aux yeux de l’ignorant, c’est assouvir les jouissances de l’ego dans un but bien précis : «celui de Tromper » !


Merci


TR.en FR, le 18 Mars 2004
RV

 

 

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