RV
VOUS PRESENTE SES PENSES A VOUS DE COMMENTER |
Les pensées du mois de Janvier
2007
Les nouveaux moyens de communication
|
Nous vous prions
de noter que les thèmes abordés dans
cet ouvrage ne sont pas le résultat d’une
recherche appropriée ni approfondie. Ils
représentent tout simplement des réflexions
personnelles mises à la portée de
tous. Il a été préservé
des affirmations populaires et sectaires. Le fait
d’apporter un témoignage lorsque cela s’avérait
inévitable ou nécessaire ne veut pas
dire que nous voulons exprimer la Vérité.
Car selon l’auteur,
il n’y a pas de vérité absolue tout
comme la liberté, l’égalité
sociale, etc. Ce sont là des concepts dont
l’impression de vérité demeure tout
à fait relative et surtout conventionnelle.
C’est au lecteur
d’en tirer profit s’il trouve entre ces lignes une
certaine forme de réponse qui le satisfait.
Ce qui, évidemment, n’engagera que lui.
**
*
Les nouveaux moyens de communication, la technologie
de pointe auraient dû permettre aujourd’hui
à la société de construire
un monde de joie, de bonheur et peut-être
plus humain. Il n’en est rien, les peuples réclament
plus de paix, de sécurité, de justice
et pudiquement plus d’amour. Pourtant, ces progrès
sont un tournant qui aurait pu donner à l’humanité
toute entière un espoir en dépit des
obstacles sans précédent qui l’accompagnent.
Le désarroi
des uns et des autres, restructure ce combat qui
prétend justifier le bien fondé de
l’ordre, de la raison de l’égalité,
du positivisme et des relations humaines. On cherche
à façonner ici ou là les cerveaux
les plus perméables en usant des mots qui
naguère, avaient encore un sens sacré
et honorable. Ils sont: république, démocratie,
liberté, droit, justice, ordre, laïcité,
civisme, civilité, politesse et bien d’autres
encore.
Le manque de maîtrise
des émotions a engendré parallèlement
des incitations à l’emballement, à
l’euphorie, au triomphalisme, à l’indiscipline
étatique et populaire. Bref, au débordement
en tous genres quand il ne s’étend pas à
l’immobilisme. C’est indéniable, la société
moderne se cherche et se fixe un objectif: celui
d’instaurer un certain droit et d’écarter
ce qu’elle appelle le non droit ! Mais de quel droit
s’agit-il ? Car le sens du devoir est confondu avec
une justice masquée par la violence de la
pensée, des mots et des actes. Tout est profané.
On caricature, puis on donne une autre dimension
à la réalité comme à
la stricte nécessité Or, cette société
veut se baser sur une philosophie préconisant
la justice pour tous (quand justice il y a), en
négligeant la nature réelle de l’homme!
De quelle sorte justice ose t-on afficher ou proposer
si nous refusons cette véritable nature?
Il est des êtres qui se donnent entièrement
à cette œuvre hors norme. C’est ainsi, parmi
les grandes valeurs que l’humanité tente
de préserver, on remarque un élan
modeste discret et rare certes, pour rassembler,
oeuvrer pour pallier aux agitations extrêmes
de l’esprit.
Si nous évoquons
ici la maîtrise des émotions, c’est
certainement parce que nous ne pouvons vivre sans
elles. Elles font partie d’un potentiel acquis depuis
notre jeune âge sinon depuis notre naissance.
Ces émotions nous les intégrons avec
celles qui font de nous des êtres conscients,
capables d’œuvrer pour le meilleur. Gardons-nous
de croire que le pire n’a pas sa place ici. Les
valeurs intrinsèques de la vie dont nous
avons coutume de dénoncer ou de considérer
comme désuètes, sont en marge de nos
intérêts. C’est peut-être cela
le pire. Elles sont, aujourd’hui banalisées
par l’attrait d’autres conditions de l’esprit. Elles
sont des intérêts particuliers personnels.
Ainsi, égarés nous préférons
nous réserver ce potentiel pour contenter
les désirs éphémères
d’ici bas. Nous n’ignorons pas que certaines de
ces émotions une fois extériorisées
nous divisent. Elles nous contraignent à
nous battre les uns contres les autres comme des
bêtes féroces, des animaux sauvages.
Nous croyons à cette lutte effrénée.
A cette haine de l’autre, ce que l’animal ne porte
certainement pas en lui. Si nous employons un langage
commun ou populaire, nous dirons alors: «
vivement que cela cesse, car cela a assez duré
ou que nous désirons vraiment autre chose.
Quelque chose de plus juste, tout au moins, de plus
humain ! » Puis on y croit plus. On fait confiance
à la politique de l’autruche, aux théories
de ces quelques campagnes qui invitent l’égaré
à apprendre comment être heureux en
dix leçons !
Ce mépris
inconscient des valeurs humaines (probablement ou
peut-être), laisse croire que jamais nous
ne pourrons nous entendre. Que la solidarité
n’a de sens que pour l’utopiste. Qu’elle peut ou
doit résider dans un cœur de pierre. Qu’elle
est délirante et extrême.
Et que le mensonge
peut toujours servir l’incrédule ou le crédule,
l’irréductible qui trahit la confiance d’un
ami ou d’un frère de misère, l’espoir
d’une humanité nouvelle, authentique et digne
de ce nom.
**
*
Nous naissons, nous
apprenons, nous connaissons, nous transmettons et
nous mourrons
Nous naissons, nous
profitons, nous méprisons, nous ignorons,
nous nous plaignons, nous pleurons et nous mourrons.
»
Au fil des pages
de cet ouvrage, nous serons amenés à
rencontrer un être particulier que nous croyons
connaître. À certain égard,
il s’agit d’un être nouveau. Qui peut-il bien
être si ce n’est que soi-même !
En effet, l’homme a toujours tendance de jeter un
regard en dehors de lui-même. De ce fait,
il néglige sa propre nature en se contentant
uniquement de remarquer plus les défauts
des autres que leurs qualités.
Depuis toujours,
nous ne cessons de parler des autres.
Il semble qu’aujourd’hui ce comportement s’accentue
davantage. L’homme se perd alors dans une confusion
la plus totale quant à ses propres déductions
sur sa manière d’évaluer la condition
humaine. Il se voit juge, propriétaire, maître,
accusé à tort, persécuté,
rarement, il est à l’écoute du plus
humble de ses serviteurs.
Chacun de nous,
voudrait avoir raison, quand nous refusons aussi
de comprendre, pour pardonner ne serait-ce qu’à
soi-même. Ah ! Oui, nous sommes tous différents
dit-on, et qui oserait affirmer le contraire ? Mais
acceptons-nous sincèrement cette réalité,
au point d’être tolérant ? Toutefois,
gardons nous de croire que la tolérance est
cette attitude qui frise la sensiblerie, une sorte
de nébuleuse soumission à la bêtise
humaine. Sans se rendre compte, beaucoup exigent
des autres ce qu’ils considèrent comme étant
le bien.
En effet, nombre
de gens se retranchent derrière leur pseudo
autorité ou leur titre ronflant et honorifique
pour s’imposer. Ils font porter aux autres, leur
ignorance et leur propre défaut et les conséquences
dont ils sont évidemment responsables. Ils
sont l’exemple même d’une médiocrité
pure ne cherchant, qu’à cultiver à
tout prix, le culte du moi ou de la personnalité.
En se disculpant ainsi, ils finissent par oublier
la complexité de la nature même de
l’homme et de sa nécessité dans la
société. Telle une espèce vivante
animée de conscience évoluant vers
l’esprit d’analyse; le discernement faisant la différence
entre la tolérance et le mépris de
l’autre.
Nous allons donc
essayer de découvrir qui nous sommes exactement.
Les raisons qui font que, d’une manière général,
nous ne nous connaissons pas vraiment. Notre culture,
notre savoir, nos émotions, sont l’échafaudage
de toute cette structure de l’existence ici bas.
Ils sont aussi, tant soit peu, les signes précurseurs
de notre destin. Un destin difficile à d’écrire
parce que notre présent ne nous laisse pas
le temps de souffler, de réfléchir,
de repérer l’issue qui mène à
la pensée juste, alors que celle-ci est la
base de notre bien-être.
Car si les «
autres » nous causent des ennuis ou des problèmes
aussi sérieux soient-ils, c’est probablement
dans la forme comme on dit. Que dans le fond, ils
pensent être ces justiciers investis d’un
pouvoir pour juger et condamner. Sûrement,
nous devons être beaucoup plus circonspects
quant aux accusations que nous leur faisons porter.
Il ne s’agit pas de « s’auto flageller »,
mais nous sommes plus enclins à remarquer
la réaction d’autrui plutôt que de
balayer devant notre porte !
Notre intention
ici, n’est pas de soutenir une doctrine particulière
encore moins d’imposer un dogme quelconque. Ceci
n’est pas non plus un appel désespéré.
A chacun ses aspirations et sa vérité.
Par ailleurs, si la critique négative est
une passion pour certains, celle-ci leur est laissée
s’ils y trouvent délices et contentements.
L’orgueil comme l’ironie ronge à petit feu
l’être émotionnel déstabilisant
lentement l’harmonie et l’équilibre du temple
de l’âme.
Nous bannissons
les tabous qui frisent l’hypocrisie ou tout simplement
l’ignorance. Nous aborderons ces sujets farfelus
et inutiles aux yeux des partisans de cartésianisme.
Cependant, si nous voulons être objectif dans
notre critique, notre analyse et notre point de
vue, nous ne pouvons les passer par-dessus la jambe.
La place de la femme dans cette société
moderne, les émotions, la Nature, la télévision,
le pouvoir des médias, l’effet de l’apparence,
etc.
Il ne s’agira pas bien sûr de faire des affirmations.
Rien n’est statique. La société se
mue, se transforme et transforme également
nos habitudes comme nos pensées.
On pourra dire alors, que l’Homme devra tôt
ou tard restituer ce qui ne lui appartient pas et
que parallèlement, il a le devoir de se corriger
en dépit de ses réticences. S’il rétorque
qu’il n’a pas le choix de faire autrement, ce n’est
qu’un repli sur soi et non une véritable
impossibilité.
Bien au contraire, L’homme a toujours eu l’opportunité
de se resituer dans son univers d’intolérance
et de haine, de prendre conscience qu’il est un
créateur permanent. Qu’il demeure donc responsable
de ses actes.
Nous sommes sollicités
de toute part certes, mais nous avons parallèlement
la faculté de réfléchir et
de penser. À l’exception de notre comportement
biologique identique à l’animal, nous avons
les outils nécessaires pour faire le bon
ou le meilleur choix. Notre bonheur dépend,
entre autres, de la réflexion et du silence
à l’intérieur même de notre
être pensant. Les occasions ne manquent pas
pour réévaluer nos sentiments et notre
appréciation à l’égard des
valeurs humaines. Bien sûr que nous sommes
en permanence harceler de propositions plus ou moins
honnêtes ou insensées. C’est là
alors que commence un travail personnel qui requiert,
il est vrai, du temps, du discernement, de la perspicacité,
de la patience.
Il ne s’agit pas
d’oracle de bonne aventure. Cela concerne plutôt
des conditions surmontables qui sont à l’avant
garde de notre vie de demain. Le temps qui nous
est imparti est peut-être limité comme
on a coutume de dire. En vérité, sur
cette terre où tout nous nous paraît
si familière, nous gaspillons souvent notre
potentiel intérieur hélas, par ignorance.
Ce sont des intérêts et des objectifs
essentiellement personnels qui, mal orientés,
paralysent les volontés justes, l’optimisme
intègre et pure. C’est alors que tout cet
amalgame se projette dans l’univers des actes violents,
négatifs l’indifférence envers celles
et ceux où tout espoir est exclu.
Nous bénéficions
directement ou indirectement des bienfaits naturels
de la terre. De même, de ceux venant de nos
semblables. Il est indéniable que nous sommes
entièrement heureux que si d’autres également
contribuent à notre bonheur. Le but, n’est-ce
pas de le partager avec ceux que nous aimons ? Ils
y participent d’une manière ou d’une autre
et ce partage est le véritable but de la
vie.
La véritable politique, les véritables
religions, la laïcité authentique, n’ont
pas d’autre finalité si ce n’est que l’entente
cordiale et la paix.
C’est à l’être
humain de s’en servir à bon escient. Il se
traduit parfois par de simples gestes de reconnaissance
de leur part. Autrement, nous nous comportons en
égoïstes semblables à des déficients
mentaux ou des êtres inférieurs de
la Nature, une pierre, une plante, un insecte à
qui on aurait doté d’un esprit mécanique
et malin. Encore que… Les causes des guerres, des
tragédies familiales, le culte de la personnalité,
l’amour du pouvoir de l’argent, tout ceci n’est
que maladie et décrépitude de l’esprit.
Ce qui semble moins nous attirer en apparence, telles
la beauté intérieure, la joie et bien
d’autres qualités, c’est pudiquement que
nous les acceptons en public. Parfois comme une
faiblesse, une situation aléatoire, secondaire
et même une honte, et pourtant... Un peu comme
ces hommes politiques qui doivent se réserver
pour calmer l tempête !
Que nous soyons
riches ou pauvres, seuls, nous ne parviendrons jamais
à contenter nos besoins les plus immédiats.
Si nous aimons le café par exemple, faut-il
encore que quelqu’un d’autre se dévoue pour
la production, sa culture et par la suite, l’élaborer
pour qu’il puisse être consommé. Il
faut donc le planter, le torréfier, moudre
les graines, et en extraire de la moulure, le nectar.
A moins que nous
fassions nous –même cette laborieuse besogne.
Dans ce cas, nous ne serions pas disponibles pour
entreprendre d’autres services quotidiens. Ils nécessiteraient
absolument une aide extérieure. Depuis les
phases de production, d’élaboration du café,
jusqu’au terme de sa consommation, il y a donc un
choix à faire. Ou nous prenions la responsabilité
de tout faire, ou bien nous laissions à d’autres
exécuter ce travail.
Nous profitons de
ce fait, pour entreprendre ailleurs d’autres ouvrages,
afin de subvenir à d’autres nécessités.
Ce peut être plus sage pour l’équilibre
physique et mental. A partir de là, indirectement
soit, les autres bénéficient vraisemblablement
des actions que nous réalisons. Pour nous
comme pour eux, cela n’est qu’agréable, bienfaisant
et pratique.
Notre pouvoir, nos
possessions ne seraient d’aucune utilité
si nous ne les exhibons pas. Mais est-ce vraiment
une attitude sage ? Accuser et imposer notre volonté
en usant avec insolence et insistances ces intérêts,
peut un jour nous réserver des situations
cuisantes certainement difficiles à maîtriser.
Nous crierons à l’injustice et réclamerons
plus démocratie. On finit même par
croire que la démocratie est un principe
quantitatif !
Aujourd’hui, les conditions comme les circonstances
prennent une dimension toute nouvelle. Plus exactement,
l’homme change. Parfois il se radicalise dans ses
habitudes et sa façon de penser. Les conséquences
ont des effets déconcertantes : ici, des
réactions violentes, là, un laisser
faire ou une inertie déprimante.
D’abord, nous pensons
que l’homme est de plus en plus égoïste.
Avec effroi, nous admettons, à tort ou à
raison, qu’il devient vraiment et de plus en plus
mauvais. Se mêlent à cette étrange
particularité, les changements climatiques,
le bouleversement de l’écosystème
et le déchaînement des éléments.
Cela nous laissent bien perplexes. Que faut-il en
penser, et que faut-il faire ? Si nous nous basons
sur les découvertes scientifiques, on est
à peine rassurés de recueillir des
explications techniques et mathématiques
puisqu’elles font frémir de peur. Ce n’est
certainement pas la réaction qu’il faut avoir.
Nous acquiesçons
difficilement ces données par habitude. Notre
milieu exige par souci de ne pas être ridiculisé,
que nous optons pour le rationalisme pur et dur.
Ceci est en partie dû à des tabous
comme à toutes sortes de refoulements et
d’hypocrisie. En même temps, nous refusons
les facteurs probables des causes et les réponses
qui en découlent logiquement. Elles demandent
des efforts d’introspection et un peu d’humilité.
Si cela est légitime, bien qu’inévitable,
cette position peut sembler frustrante mais elle
est salutaire.
Quant au déséquilibre
géologique nous en sommes, en majeure partie
responsables. On prend de plus conscience de ses
dégâts. Il menace sérieusement
notre avenir à tout point de vue. On constate
ici ou là des dirigeants politiques, des
mouvements associatifs qui, enfin jouent le jeu
sans pour autant que des changements de comportement
soient réellement tangibles. Pourtant, l’homme
a été depuis longtemps averti des
conséquences qui pèsent sur lui lorsqu’il
joue à l’apprenti sorcier. Il est donc urgent
qu’il modifie sa manière de se comporter
aussi bien dans son milieu naturel qu’avec autrui.
Il doit corriger
lui-même ses erreurs et le temps lui est à
présent compté. A cause de ce regard,
insouciant, arrogant, indifférent, hautain,
dénigrant et pertinent, l’homme porte en
lui son propre malheur. L’antidote se trouve évidemment
près de lui pour ne pas dire en lui. Tout
comme dans les régions où pullulent
des serpents les plus dangereux, s’y trouve également
le remède pour faire face au pire.
L’homme, pense que
la science résoudra toutes ses inquiétudes
et ses problèmes. Il pense que La force des
bombes, de l’argent ou de tout autre moyen d’échange,
du terrorisme, de l’incivilité, licite ou
non, disculpera les vengeurs, les voleurs et les
menteurs (on pense à la « bio-piratrie
». La bio-piratrie étant cette autre
façon de spolier, importer les plantes médicinales
depuis certains pays pour faire croire que c’est
la science moderne qui est à l’origine de
la découverte). Pourquoi pas ? Ces états
négatifs sont la source même des calamités
que nous avons à éprouver aujourd’hui.
Ils s’incrustent ainsi dans les affaires, dans les
laboratoires de recherche, dans les idéologies,
dans les religions, dans le « train-train
» quotidien !
Les autres, nous
jugent d’abord à partir de notre apparence,
puis d’après ce que nous avons à lui
proposer, de ce que nous savons ou ignorons. Ces
apparences s’affermissent dans leur mental lorsque
nous sommes réservés ou bien si nous
sommes limités dans les domaines qui les
intéressent ou qui leur ressemblent. Notre
façon de nous vêtir, la langue que
nous parlons, la couleur de notre peau, nos goûts,
notre origine régionale ou nationale, notre
religion et bien d’autres références
extérieures leur sont donc importantes.
À partir
de ces références, bien que limitées,
des accords comme des ententes cordiales entre les
pays auront lieu. Ils sont la garantie d’un certain
respect de l’environnement. A partir de signatures
ou de contrats bilatéralement consentis on
croit enfin à la délivrance d’un mal
entendu ou tout simplement d’une solution positive.
Cependant, ces accords restent éphémères.
De multiples compromis, engagements tenus, des signatures
ne suffisent pas pour établir une véritable
harmonie entre les gens. Car les liens et les relations,
qu’elles que soit leur nature, sont détériorées
dès l’instant que les opinions et les intérêts
divergent.
Cet aspect commun
et naturel du comportement humain ne choc personne.
Il est semble être sans gravité majeure
à partir du moment où il ne s’agit
que de quelques discordances aux niveaux des actes
et des échanges de propos. On dit souvent
que c’est anodin, sans importance. Le piège
se referme quand il est accumulé des erreurs
dans les échanges d’idées et d’objectifs.
La guerre est déclarée.
Notre manière
de voir les choses semble défendre une vérité,
la nôtre. Nous affirmons par des mots et par
des actes plus ou moins violents nos points de vue.
Si bien que des petites querelles prennent la dimension
d’insoutenables situations désagréables
et nuisibles pour la société. Puis
vient l’instant de déclarations de règlement
de compte. On s’accuse mutuellement d’avoir offensé
l’autre. On se voit mal traité, être
à l’origine du différend. Tout ceci
dans une confusion que seuls des agents intermédiaires,
des médiateurs pourront élucider.
Des hommes d’état,
des princes, des rois, des chefs religieux ne sont
pas exclus de ce type comportement. Cela finit par
empoisonner la vie de toute une communauté,
de toute une nation et finalement, de tout un monde.
L’homme aurait tendance
à croire que la vie organique serait le résultat
d’une pure intention hasardeuse. Que la Nature s’est
imposée par la suite logique de ce hasard.
Mais s’il y a intention et nécessité,
le hasard n’a plus de raison d’être. Cependant,
l’homme donne à sa propre existence une réelle
importance quand il n’exige pas davantage de droit
et de privilège. Par exemple, on entend souvent
dire : « le hasard a fait que je suis riche
et avantagé par la nature ». Il pense
avoir pris conscience du rôle qu’il doit jouer
sur le plan environnementale. Sa méconnaissance
des lois naturelles, lui prévaut quelques
désagréments.
Il doit reconsidérer
sa nature chimique, d’un point de vue subjectif
et non simplement scientifique. Cette réalité,
il veut l’orienter autrement. Par exemple, il voit
dans ses espérances, ses luttes contre l’injustice,
la haine, le crime, etc. un besoin de confort moral
parce qu’il ne peut pas réellement y échapper.
D’une certaine manière, nous constatons que
l’être humain a conscience d’une présence
réelle au-dedans de lui-même. Un soi
qui se traduit par un combat perpétuel contre
une plausible réalité. Une réalité
qui ne l’abandonne jamais mais qui le dépasse.
Ainsi, parmi les
pires difficultés qu’il doit surmonter se
présente à lui en « Maître
», la mort, l’après vie. II y voit
une fin présumée. Il ne cesse de la
côtoyer. Il sait qu’en voyant son voisin partir
pour toujours, son tour arrivera aussi. Comment
faire face à une telle réalité
se questionne t-il ? Il est bouleversé surtout
lorsqu’il voit ses êtres chers avec qui il
avait partagé le pain de la vie le quitter
pour ne plus jamais revenir. Il devra donc également
faire face à cette réalité.
Une rencontre qu’il l’amènera au terme de
la douleur d’une séparation inéluctable.
Ah ! Bien entendu,
beaucoup parle de l’après vie. On y croit
ou on n’y croit pas et quand cela nous arrange.
Peu en effet, n’y croit réellement à
cette vie « après la vie ». Mais
ils y songent intiment dans le secret de leur cœur!
L’homme est un être contradictoire et changeant.
N’omettons pas ce détail important, parfois
dramatique et amusant à la fois.
Il y a aussi ces
actes humains extrêmement négatifs.
Alors pour punir certains dommages, l’homme décrète
la peine de mort. On est enfin quitte, débarrassé
face à l’oppression, aux menaces, aux actes
injustes on crie : « vengeance et que justice
soit faite ! ». Parce que l’on est certain
qu’au-delà de la vie terrestre, c’est bien
fini.
Qui sait ? L’homme a peut-être raison de penser
ou de croire, qu’au lendemain du trépas c’est
bien fini !
Pourtant, il est
toujours la proie du crime organisé, des
injustices, du dément qui tue par plaisir,
du fou qui prend plaisir à opprimer s’il
a les rênes du pouvoir. Il se condamne lui-même
à mort ! Une mort prochaine et définitive
!
Il est un autre
aspect très caractéristique de la
société moderne. Aujourd’hui, nous
sommes émerveillés par les technologies
dites de pointe. On finit même par croire
que non seulement les peuples du passé étaient
des crétins, avec leurs légendes et
leurs mythes. Sans eux où en serions-nous
actuellement ? Notre ère dite avancée
prouve nettement, que nous sommes tout juste capables
de nous plaindre comme nous le faisons à
tout bout de champ.
Le but recherché
dans ces réflexions est donc de mettre en
relief les erreurs de jugement, comment et pourquoi
les corriger. Qu’ils sont entre autres, le vecteur
de ces bases que nous créons pour que notre
présent comme notre avenir repose bien sur
bases solides du passé. Qu’il s’agisse de
prouesses technologiques, d’arts, ou d’autres sciences.
Que d’une certaine manière, nous découvrons
à nouveau ce qui a été perdu
parfois depuis fort longtemps.
Tout semble un éternel
recommencement. Il suffit pour le constater de contempler
le fonctionnement de la Nature et de notre propre
corps physique. Un corps obéissant à
la loi de la répétitivité mais
aussi d’un perpétuel changement. La Loi s’accomplit
en surface comme au beau milieu du métabolisme
des cellules à l’intérieur de notre
corps sans l’aide de notre volonté. Même
notre conscience dite cartésienne fait partie
du lot. Mais Descartes ne sait pas contenté
de déclarer : « je pense donc je suis
» pour affirmer que la matière seule
compte pour établir l’harmonie dans la loi
des oppositions. En ces termes, il voulait aussi
faire remarquer que dans le système organique
il y avait un autre moteur qui faisait fonctionner
l’intelligence, la conscience, et qui est la Vie
tout simplement. « Une science sans conscience
est la perte de l’âme » dit-on.
S’agissant de la
conscience, de l’intelligence et de bien d’autres
facultés psychologiques, une précision
est à noter. Descartes n’a jamais était
un matérialiste scientifique ni un misérable
de la horde des athées. Il est perçu
aujourd’hui par les grands consommateurs de notre
société moderne comme tel. Pourtant
Il voulait uniquement faire la part des choses.
Comme le dalaï Lama (qui veut dire océan
de sagesse), lui-même par exemple, n’a jamais
suggéré de vivre uniquement de méditation
ou de contemplation, de jeûne ou de mortification
du corps pour construire le bonheur. Ce qui est
certain, l’homme des sociétés modernes
se laisse de plus en plus aller vers des excès
en tous genres sous prétexte qu’il faut bannir
la philosophie de la « normalité ».
Ce que nous ne savons pas d’ailleurs ce que cela
veut dire ni à quoi cela ressemble !
A l’époque
de la Rome antique nous avons eu des exemples typiques
d’exagération. Les loisirs, la gestion géopolitique
de l’empire, l’application du droit civique, l’art
de la guerre, etc., avaient atteint des stades de
grandeur, de perfection sans égard. Cependant,
un état de décrépitude morales
et de sauvagerie s’en suivit. Parallèlement,
les romains observaient le culte de l’idolâtrie
dans la plus stricte régularité et
ferveur. La contradiction était qu’ils élevaient
leur conscience vers le savoir pour la puissance
tout en ayant fréquemment et foncièrement
des comportements inadéquats et sauvages.
Aujourd’hui, nous
sommes conscients de notre inconscience ! Nous dénonçons
la maltraitance de notre propre asile, la planète
terre tout en continuant à la maltraiter.
Nous dénonçons les guerres et crions
à tue-tête que la paix soit, tout en
faisant le contraire pour finalement se retrouver
au point de départ. C’est du moins en apparence,
l’attitude générale du commun des
mortels. En définitif, nous marchons à
tâtons vers l’avenir en détruisant
nos meilleurs atouts pour y voir plus clair et réussir.
On parle alors d’éducation.
L’éducation par l’alphabétisation
qui serait le meilleur moyen de développement
social, politique et économique. On suggère
également l’éducation par la morale,
du respect des valeurs humaines, etc. C’est vrai,
mais en partie seulement, car on peut savoir lire
et ne rien comprendre du tout de ce que nous sommes
en train de lire ! D’entendre des préceptes
philosophiques et être incapable de les mettre
en pratique. Nous pouvons aussi accepter les valeurs
humaines en tant que conditions ou code de vie et
faire le contraire. Ainsi, l’éducation va
encore plus loin chercher les bases d’un avenir
plus acceptable. Nous sommes loin des pratiques
Sages, authentiques, de l’exemple de nos Maîtres
du passé.
Il réside
dans la conscience de la jeunesse d’aujourd’hui
une réelle envie de voir les choses changer.
Cependant, elle ne sait pas vraiment comment s’y
prendre ni quelle direction choisir. Quant à
la façon de l’orienter autrement, ils sont
perdus. Les valeurs que prônent les anciens,
que du reste un bon nombre respecte, ne semblent
pas correspondre à cet appel intérieur
qu’elle ressent. Une envie de découvrir,
de sillonner la terre entière les animent.
La jeunesse consomme parce que qu’elle est sollicitée
pour cela et tant que cela est possible. Mais au
fond leur âme, il leur manque tout et rien
à la fois.
Pourtant, la jeunesse
a toujours été l’espoir du monde,
des peuples entiers. Certaines institutions éducatives
invitent des jeunes adolescents européens
à partir en Afrique par exemple. Ceci pour
mieux se rendre compte des réalités
locales, de la vie quotidienne de la jeunesse là
bas. Ils sont enchantés, stupéfaits,
heureux de découvrir une autre façon
de penser, de rire et de sourire sur les aléas
de la vie des plus démunis de la planète.
Ces rencontres en l’occurrence très positives,
sont à encourager bien entendu. Des organisations
dites humanitaires sont également agissantes
partout dans le monde. Ceci montre combien nous
dépendons tous les uns des autres.
Nous pouvons servir
l’humanité de mille manières. Un sourire,
un regard compatissant, une parole qui apaise la
douleur morale, une écoute attentionnée,
la fidélité face à ses propres
engagements, etc. Ceci vaut tout autant que de dons
divers qu’ils soient financiers ou de toute autre
nature matérielle bien que nécessaires.
Le monde dans lequel
nous vivons actuellement évolue. Mais il
n’est pas pour autant moins barbare. Le fait de
se trouver devant un ordinateur par exemple, ne
justifie pas que nous des sujets érudits
et sages au service de l’homme. Le fait de vivre
dans une société organisée,
ne nous écarte pas des risques de guerre
ou d’agressivité physique des personnes et
des biens. Nous ne sommes pas affranchis de tous
ces maux psychologiques comme on veut bien nous
le faire croire. Ces tendances dues à des
émotions incontrôlées, montrent
bien que l’agressivité est bien latente en
nous.
Pour exemple, les
réactions des automobilistes avec leur envie
de meurtre, pour ne citer qu’eux ! S’il n’y a pas
ou plus de maîtrise des émotions, les
risques de débordement sont forcément
à craindre. Nous commettons autant de crimes
que par le passé.
En résumé,
nous pouvons dans un moment à l’autre devenir
aussi barbares qu’aux temps anciens et nous le sommes
dans bien des domaines. Nous avons par exemple,
abandonné partiellement l’esclavage par la
torture physique dans beaucoup de pays. Mais de
nouvelles formes de d’esclavage morale ou autres,
ont fait leur apparition. Elles font des victimes
à travers le monde autant que par le passé.
Nous devenons de
plus en plus procédurier. Nous entrons dans
un système d’irresponsabilité en créant
des firmes d’assurances qui couvrirait tous nos
malheurs et réparerait tous nos erreurs.
Nous avons peur parce que nous ne voulons pas instinctivement
être responsables ou la cause de quelques
situations désagréables. Nous ne désirons
pas souffrir en ayant à la pensée
que c’est certainement quelqu’un d’autre qui a engendré
notre désespoir. Nous cherchons donc à
tout prix des responsables qui, dit-on, doivent
être sévèrement punis.
D’autres formes de cruautés plus subtiles
encore sont dissimulées psychologiquement.
Parfois elles s’entremêlent dans des mots,
des expressions qui humilient et abaissent la dignité.
Ils sont en apparence inoffensifs mais leurs conséquences
sont terribles. Elles emportent avec elles leur
lot de lamentations, de larmes. Et le sang coule
toujours en laissant des traces indélébiles
dans le cœur de celles et de ceux ne savent plus
à qui confier leur chagrin.
S’agissant de l’immigration,
l’heure est certainement venue pour savoir si réellement
les gens peuvent se côtoyer. Vraisemblablement,
la population mondiale doit être répartie
sur toute la surface du globe. Si l’immigration
est une erreur, un fléau, un mal ou au contraire
un besoin incontournable. A quel niveau se situent
le mensonge et l’hypocrisie. Le provincialisme ou
le nationalisme a aussi ses aberrations. Tous ces
paramètres, et on en oublie certainement,
sont la conséquence d’un programme mondial
que notre grand passé a élaboré.
C’est un programme qui s’est étalé
depuis des siècles. Oui il appartient au
passé. C’est la raison pour laquelle il faut,
en corrigeant les erreurs de ce passé, oublier
définitivement ses rouages qui ne sont d’aucun
recours aujourd’hui.
Nous essayerons tout le long des pages qui vont
suivre d’apporter une lueur d’espoir. Pas de faux
espoirs guider par une lanterne qui éblouirait
l’aveugle. Nous tenterons seulement de saisir au
vol, l’inspiration et la compréhension adéquate
de ces circonstances nouvelles. En d’autres termes,
nous voulons élever notre conscience vers
un autre plan d’amour qui restera en définitif,
le seul remède qui fait défaut pour
que l’humanité guérisse. Qu’elle se
débarrasse, autant que faire se peut, de
ses maladies contagieuses telles que la haine et
la violence mais aussi et surtout l’ignorance. Et
si ce n’étaient que celles-là ! Utopie
? Démence ? Illusion ? Certainement pas car
ces défaillances sont ailleurs là
où on les soupçonne le moins.
Tremblay en France, le 2 Janvier 2007