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Les pensées du mois de Janvier 2007

Les nouveaux moyens de communication

 

Nous vous prions de noter que les thèmes abordés dans cet ouvrage ne sont pas le résultat d’une recherche appropriée ni approfondie. Ils représentent tout simplement des réflexions personnelles mises à la portée de tous. Il a été préservé des affirmations populaires et sectaires. Le fait d’apporter un témoignage lorsque cela s’avérait inévitable ou nécessaire ne veut pas dire que nous voulons exprimer la Vérité.

Car selon l’auteur, il n’y a pas de vérité absolue tout comme la liberté, l’égalité sociale, etc. Ce sont là des concepts dont l’impression de vérité demeure tout à fait relative et surtout conventionnelle.

C’est au lecteur d’en tirer profit s’il trouve entre ces lignes une certaine forme de réponse qui le satisfait. Ce qui, évidemment, n’engagera que lui.


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Les nouveaux moyens de communication, la technologie de pointe auraient dû permettre aujourd’hui à la société de construire un monde de joie, de bonheur et peut-être plus humain. Il n’en est rien, les peuples réclament plus de paix, de sécurité, de justice et pudiquement plus d’amour. Pourtant, ces progrès sont un tournant qui aurait pu donner à l’humanité toute entière un espoir en dépit des obstacles sans précédent qui l’accompagnent.

Le désarroi des uns et des autres, restructure ce combat qui prétend justifier le bien fondé de l’ordre, de la raison de l’égalité, du positivisme et des relations humaines. On cherche à façonner ici ou là les cerveaux les plus perméables en usant des mots qui naguère, avaient encore un sens sacré et honorable. Ils sont: république, démocratie, liberté, droit, justice, ordre, laïcité, civisme, civilité, politesse et bien d’autres encore.

Le manque de maîtrise des émotions a engendré parallèlement des incitations à l’emballement, à l’euphorie, au triomphalisme, à l’indiscipline étatique et populaire. Bref, au débordement en tous genres quand il ne s’étend pas à l’immobilisme. C’est indéniable, la société moderne se cherche et se fixe un objectif: celui d’instaurer un certain droit et d’écarter ce qu’elle appelle le non droit ! Mais de quel droit s’agit-il ? Car le sens du devoir est confondu avec une justice masquée par la violence de la pensée, des mots et des actes. Tout est profané. On caricature, puis on donne une autre dimension à la réalité comme à la stricte nécessité Or, cette société veut se baser sur une philosophie préconisant la justice pour tous (quand justice il y a), en négligeant la nature réelle de l’homme! De quelle sorte justice ose t-on afficher ou proposer si nous refusons cette véritable nature? Il est des êtres qui se donnent entièrement à cette œuvre hors norme. C’est ainsi, parmi les grandes valeurs que l’humanité tente de préserver, on remarque un élan modeste discret et rare certes, pour rassembler, oeuvrer pour pallier aux agitations extrêmes de l’esprit.

Si nous évoquons ici la maîtrise des émotions, c’est certainement parce que nous ne pouvons vivre sans elles. Elles font partie d’un potentiel acquis depuis notre jeune âge sinon depuis notre naissance. Ces émotions nous les intégrons avec celles qui font de nous des êtres conscients, capables d’œuvrer pour le meilleur. Gardons-nous de croire que le pire n’a pas sa place ici. Les valeurs intrinsèques de la vie dont nous avons coutume de dénoncer ou de considérer comme désuètes, sont en marge de nos intérêts. C’est peut-être cela le pire. Elles sont, aujourd’hui banalisées par l’attrait d’autres conditions de l’esprit. Elles sont des intérêts particuliers personnels. Ainsi, égarés nous préférons nous réserver ce potentiel pour contenter les désirs éphémères d’ici bas. Nous n’ignorons pas que certaines de ces émotions une fois extériorisées nous divisent. Elles nous contraignent à nous battre les uns contres les autres comme des bêtes féroces, des animaux sauvages. Nous croyons à cette lutte effrénée. A cette haine de l’autre, ce que l’animal ne porte certainement pas en lui. Si nous employons un langage commun ou populaire, nous dirons alors: « vivement que cela cesse, car cela a assez duré ou que nous désirons vraiment autre chose. Quelque chose de plus juste, tout au moins, de plus humain ! » Puis on y croit plus. On fait confiance à la politique de l’autruche, aux théories de ces quelques campagnes qui invitent l’égaré à apprendre comment être heureux en dix leçons !

Ce mépris inconscient des valeurs humaines (probablement ou peut-être), laisse croire que jamais nous ne pourrons nous entendre. Que la solidarité n’a de sens que pour l’utopiste. Qu’elle peut ou doit résider dans un cœur de pierre. Qu’elle est délirante et extrême.

Et que le mensonge peut toujours servir l’incrédule ou le crédule, l’irréductible qui trahit la confiance d’un ami ou d’un frère de misère, l’espoir d’une humanité nouvelle, authentique et digne de ce nom.

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Nous naissons, nous apprenons, nous connaissons, nous transmettons et nous mourrons

Nous naissons, nous profitons, nous méprisons, nous ignorons, nous nous plaignons, nous pleurons et nous mourrons. »

Au fil des pages de cet ouvrage, nous serons amenés à rencontrer un être particulier que nous croyons connaître. À certain égard, il s’agit d’un être nouveau. Qui peut-il bien être si ce n’est que soi-même !
En effet, l’homme a toujours tendance de jeter un regard en dehors de lui-même. De ce fait, il néglige sa propre nature en se contentant uniquement de remarquer plus les défauts des autres que leurs qualités.

Depuis toujours, nous ne cessons de parler des autres.
Il semble qu’aujourd’hui ce comportement s’accentue davantage. L’homme se perd alors dans une confusion la plus totale quant à ses propres déductions sur sa manière d’évaluer la condition humaine. Il se voit juge, propriétaire, maître, accusé à tort, persécuté, rarement, il est à l’écoute du plus humble de ses serviteurs.

Chacun de nous, voudrait avoir raison, quand nous refusons aussi de comprendre, pour pardonner ne serait-ce qu’à soi-même. Ah ! Oui, nous sommes tous différents dit-on, et qui oserait affirmer le contraire ? Mais acceptons-nous sincèrement cette réalité, au point d’être tolérant ? Toutefois, gardons nous de croire que la tolérance est cette attitude qui frise la sensiblerie, une sorte de nébuleuse soumission à la bêtise humaine. Sans se rendre compte, beaucoup exigent des autres ce qu’ils considèrent comme étant le bien.

En effet, nombre de gens se retranchent derrière leur pseudo autorité ou leur titre ronflant et honorifique pour s’imposer. Ils font porter aux autres, leur ignorance et leur propre défaut et les conséquences dont ils sont évidemment responsables. Ils sont l’exemple même d’une médiocrité pure ne cherchant, qu’à cultiver à tout prix, le culte du moi ou de la personnalité. En se disculpant ainsi, ils finissent par oublier la complexité de la nature même de l’homme et de sa nécessité dans la société. Telle une espèce vivante animée de conscience évoluant vers l’esprit d’analyse; le discernement faisant la différence entre la tolérance et le mépris de l’autre.

Nous allons donc essayer de découvrir qui nous sommes exactement. Les raisons qui font que, d’une manière général, nous ne nous connaissons pas vraiment. Notre culture, notre savoir, nos émotions, sont l’échafaudage de toute cette structure de l’existence ici bas. Ils sont aussi, tant soit peu, les signes précurseurs de notre destin. Un destin difficile à d’écrire parce que notre présent ne nous laisse pas le temps de souffler, de réfléchir, de repérer l’issue qui mène à la pensée juste, alors que celle-ci est la base de notre bien-être.

Car si les « autres » nous causent des ennuis ou des problèmes aussi sérieux soient-ils, c’est probablement dans la forme comme on dit. Que dans le fond, ils pensent être ces justiciers investis d’un pouvoir pour juger et condamner. Sûrement, nous devons être beaucoup plus circonspects quant aux accusations que nous leur faisons porter. Il ne s’agit pas de « s’auto flageller », mais nous sommes plus enclins à remarquer la réaction d’autrui plutôt que de balayer devant notre porte !

Notre intention ici, n’est pas de soutenir une doctrine particulière encore moins d’imposer un dogme quelconque. Ceci n’est pas non plus un appel désespéré. A chacun ses aspirations et sa vérité. Par ailleurs, si la critique négative est une passion pour certains, celle-ci leur est laissée s’ils y trouvent délices et contentements. L’orgueil comme l’ironie ronge à petit feu l’être émotionnel déstabilisant lentement l’harmonie et l’équilibre du temple de l’âme.

Nous bannissons les tabous qui frisent l’hypocrisie ou tout simplement l’ignorance. Nous aborderons ces sujets farfelus et inutiles aux yeux des partisans de cartésianisme. Cependant, si nous voulons être objectif dans notre critique, notre analyse et notre point de vue, nous ne pouvons les passer par-dessus la jambe. La place de la femme dans cette société moderne, les émotions, la Nature, la télévision, le pouvoir des médias, l’effet de l’apparence, etc.
Il ne s’agira pas bien sûr de faire des affirmations. Rien n’est statique. La société se mue, se transforme et transforme également nos habitudes comme nos pensées.
On pourra dire alors, que l’Homme devra tôt ou tard restituer ce qui ne lui appartient pas et que parallèlement, il a le devoir de se corriger en dépit de ses réticences. S’il rétorque qu’il n’a pas le choix de faire autrement, ce n’est qu’un repli sur soi et non une véritable impossibilité.
Bien au contraire, L’homme a toujours eu l’opportunité de se resituer dans son univers d’intolérance et de haine, de prendre conscience qu’il est un créateur permanent. Qu’il demeure donc responsable de ses actes.

Nous sommes sollicités de toute part certes, mais nous avons parallèlement la faculté de réfléchir et de penser. À l’exception de notre comportement biologique identique à l’animal, nous avons les outils nécessaires pour faire le bon ou le meilleur choix. Notre bonheur dépend, entre autres, de la réflexion et du silence à l’intérieur même de notre être pensant. Les occasions ne manquent pas pour réévaluer nos sentiments et notre appréciation à l’égard des valeurs humaines. Bien sûr que nous sommes en permanence harceler de propositions plus ou moins honnêtes ou insensées. C’est là alors que commence un travail personnel qui requiert, il est vrai, du temps, du discernement, de la perspicacité, de la patience.

Il ne s’agit pas d’oracle de bonne aventure. Cela concerne plutôt des conditions surmontables qui sont à l’avant garde de notre vie de demain. Le temps qui nous est imparti est peut-être limité comme on a coutume de dire. En vérité, sur cette terre où tout nous nous paraît si familière, nous gaspillons souvent notre potentiel intérieur hélas, par ignorance. Ce sont des intérêts et des objectifs essentiellement personnels qui, mal orientés, paralysent les volontés justes, l’optimisme intègre et pure. C’est alors que tout cet amalgame se projette dans l’univers des actes violents, négatifs l’indifférence envers celles et ceux où tout espoir est exclu.

Nous bénéficions directement ou indirectement des bienfaits naturels de la terre. De même, de ceux venant de nos semblables. Il est indéniable que nous sommes entièrement heureux que si d’autres également contribuent à notre bonheur. Le but, n’est-ce pas de le partager avec ceux que nous aimons ? Ils y participent d’une manière ou d’une autre et ce partage est le véritable but de la vie.
La véritable politique, les véritables religions, la laïcité authentique, n’ont pas d’autre finalité si ce n’est que l’entente cordiale et la paix.

C’est à l’être humain de s’en servir à bon escient. Il se traduit parfois par de simples gestes de reconnaissance de leur part. Autrement, nous nous comportons en égoïstes semblables à des déficients mentaux ou des êtres inférieurs de la Nature, une pierre, une plante, un insecte à qui on aurait doté d’un esprit mécanique et malin. Encore que… Les causes des guerres, des tragédies familiales, le culte de la personnalité, l’amour du pouvoir de l’argent, tout ceci n’est que maladie et décrépitude de l’esprit. Ce qui semble moins nous attirer en apparence, telles la beauté intérieure, la joie et bien d’autres qualités, c’est pudiquement que nous les acceptons en public. Parfois comme une faiblesse, une situation aléatoire, secondaire et même une honte, et pourtant... Un peu comme ces hommes politiques qui doivent se réserver pour calmer l tempête !

Que nous soyons riches ou pauvres, seuls, nous ne parviendrons jamais à contenter nos besoins les plus immédiats. Si nous aimons le café par exemple, faut-il encore que quelqu’un d’autre se dévoue pour la production, sa culture et par la suite, l’élaborer pour qu’il puisse être consommé. Il faut donc le planter, le torréfier, moudre les graines, et en extraire de la moulure, le nectar.

A moins que nous fassions nous –même cette laborieuse besogne. Dans ce cas, nous ne serions pas disponibles pour entreprendre d’autres services quotidiens. Ils nécessiteraient absolument une aide extérieure. Depuis les phases de production, d’élaboration du café, jusqu’au terme de sa consommation, il y a donc un choix à faire. Ou nous prenions la responsabilité de tout faire, ou bien nous laissions à d’autres exécuter ce travail.

Nous profitons de ce fait, pour entreprendre ailleurs d’autres ouvrages, afin de subvenir à d’autres nécessités. Ce peut être plus sage pour l’équilibre physique et mental. A partir de là, indirectement soit, les autres bénéficient vraisemblablement des actions que nous réalisons. Pour nous comme pour eux, cela n’est qu’agréable, bienfaisant et pratique.

Notre pouvoir, nos possessions ne seraient d’aucune utilité si nous ne les exhibons pas. Mais est-ce vraiment une attitude sage ? Accuser et imposer notre volonté en usant avec insolence et insistances ces intérêts, peut un jour nous réserver des situations cuisantes certainement difficiles à maîtriser. Nous crierons à l’injustice et réclamerons plus démocratie. On finit même par croire que la démocratie est un principe quantitatif !
Aujourd’hui, les conditions comme les circonstances prennent une dimension toute nouvelle. Plus exactement, l’homme change. Parfois il se radicalise dans ses habitudes et sa façon de penser. Les conséquences ont des effets déconcertantes : ici, des réactions violentes, là, un laisser faire ou une inertie déprimante.

D’abord, nous pensons que l’homme est de plus en plus égoïste. Avec effroi, nous admettons, à tort ou à raison, qu’il devient vraiment et de plus en plus mauvais. Se mêlent à cette étrange particularité, les changements climatiques, le bouleversement de l’écosystème et le déchaînement des éléments. Cela nous laissent bien perplexes. Que faut-il en penser, et que faut-il faire ? Si nous nous basons sur les découvertes scientifiques, on est à peine rassurés de recueillir des explications techniques et mathématiques puisqu’elles font frémir de peur. Ce n’est certainement pas la réaction qu’il faut avoir.

Nous acquiesçons difficilement ces données par habitude. Notre milieu exige par souci de ne pas être ridiculisé, que nous optons pour le rationalisme pur et dur. Ceci est en partie dû à des tabous comme à toutes sortes de refoulements et d’hypocrisie. En même temps, nous refusons les facteurs probables des causes et les réponses qui en découlent logiquement. Elles demandent des efforts d’introspection et un peu d’humilité. Si cela est légitime, bien qu’inévitable, cette position peut sembler frustrante mais elle est salutaire.

Quant au déséquilibre géologique nous en sommes, en majeure partie responsables. On prend de plus conscience de ses dégâts. Il menace sérieusement notre avenir à tout point de vue. On constate ici ou là des dirigeants politiques, des mouvements associatifs qui, enfin jouent le jeu sans pour autant que des changements de comportement soient réellement tangibles. Pourtant, l’homme a été depuis longtemps averti des conséquences qui pèsent sur lui lorsqu’il joue à l’apprenti sorcier. Il est donc urgent qu’il modifie sa manière de se comporter aussi bien dans son milieu naturel qu’avec autrui.

Il doit corriger lui-même ses erreurs et le temps lui est à présent compté. A cause de ce regard, insouciant, arrogant, indifférent, hautain, dénigrant et pertinent, l’homme porte en lui son propre malheur. L’antidote se trouve évidemment près de lui pour ne pas dire en lui. Tout comme dans les régions où pullulent des serpents les plus dangereux, s’y trouve également le remède pour faire face au pire.

L’homme, pense que la science résoudra toutes ses inquiétudes et ses problèmes. Il pense que La force des bombes, de l’argent ou de tout autre moyen d’échange, du terrorisme, de l’incivilité, licite ou non, disculpera les vengeurs, les voleurs et les menteurs (on pense à la « bio-piratrie ». La bio-piratrie étant cette autre façon de spolier, importer les plantes médicinales depuis certains pays pour faire croire que c’est la science moderne qui est à l’origine de la découverte). Pourquoi pas ? Ces états négatifs sont la source même des calamités que nous avons à éprouver aujourd’hui. Ils s’incrustent ainsi dans les affaires, dans les laboratoires de recherche, dans les idéologies, dans les religions, dans le « train-train » quotidien !

Les autres, nous jugent d’abord à partir de notre apparence, puis d’après ce que nous avons à lui proposer, de ce que nous savons ou ignorons. Ces apparences s’affermissent dans leur mental lorsque nous sommes réservés ou bien si nous sommes limités dans les domaines qui les intéressent ou qui leur ressemblent. Notre façon de nous vêtir, la langue que nous parlons, la couleur de notre peau, nos goûts, notre origine régionale ou nationale, notre religion et bien d’autres références extérieures leur sont donc importantes.

À partir de ces références, bien que limitées, des accords comme des ententes cordiales entre les pays auront lieu. Ils sont la garantie d’un certain respect de l’environnement. A partir de signatures ou de contrats bilatéralement consentis on croit enfin à la délivrance d’un mal entendu ou tout simplement d’une solution positive. Cependant, ces accords restent éphémères. De multiples compromis, engagements tenus, des signatures ne suffisent pas pour établir une véritable harmonie entre les gens. Car les liens et les relations, qu’elles que soit leur nature, sont détériorées dès l’instant que les opinions et les intérêts divergent.

Cet aspect commun et naturel du comportement humain ne choc personne. Il est semble être sans gravité majeure à partir du moment où il ne s’agit que de quelques discordances aux niveaux des actes et des échanges de propos. On dit souvent que c’est anodin, sans importance. Le piège se referme quand il est accumulé des erreurs dans les échanges d’idées et d’objectifs. La guerre est déclarée.

Notre manière de voir les choses semble défendre une vérité, la nôtre. Nous affirmons par des mots et par des actes plus ou moins violents nos points de vue. Si bien que des petites querelles prennent la dimension d’insoutenables situations désagréables et nuisibles pour la société. Puis vient l’instant de déclarations de règlement de compte. On s’accuse mutuellement d’avoir offensé l’autre. On se voit mal traité, être à l’origine du différend. Tout ceci dans une confusion que seuls des agents intermédiaires, des médiateurs pourront élucider.

Des hommes d’état, des princes, des rois, des chefs religieux ne sont pas exclus de ce type comportement. Cela finit par empoisonner la vie de toute une communauté, de toute une nation et finalement, de tout un monde.

L’homme aurait tendance à croire que la vie organique serait le résultat d’une pure intention hasardeuse. Que la Nature s’est imposée par la suite logique de ce hasard. Mais s’il y a intention et nécessité, le hasard n’a plus de raison d’être. Cependant, l’homme donne à sa propre existence une réelle importance quand il n’exige pas davantage de droit et de privilège. Par exemple, on entend souvent dire : « le hasard a fait que je suis riche et avantagé par la nature ». Il pense avoir pris conscience du rôle qu’il doit jouer sur le plan environnementale. Sa méconnaissance des lois naturelles, lui prévaut quelques désagréments.

Il doit reconsidérer sa nature chimique, d’un point de vue subjectif et non simplement scientifique. Cette réalité, il veut l’orienter autrement. Par exemple, il voit dans ses espérances, ses luttes contre l’injustice, la haine, le crime, etc. un besoin de confort moral parce qu’il ne peut pas réellement y échapper. D’une certaine manière, nous constatons que l’être humain a conscience d’une présence réelle au-dedans de lui-même. Un soi qui se traduit par un combat perpétuel contre une plausible réalité. Une réalité qui ne l’abandonne jamais mais qui le dépasse.

Ainsi, parmi les pires difficultés qu’il doit surmonter se présente à lui en « Maître », la mort, l’après vie. II y voit une fin présumée. Il ne cesse de la côtoyer. Il sait qu’en voyant son voisin partir pour toujours, son tour arrivera aussi. Comment faire face à une telle réalité se questionne t-il ? Il est bouleversé surtout lorsqu’il voit ses êtres chers avec qui il avait partagé le pain de la vie le quitter pour ne plus jamais revenir. Il devra donc également faire face à cette réalité. Une rencontre qu’il l’amènera au terme de la douleur d’une séparation inéluctable.

Ah ! Bien entendu, beaucoup parle de l’après vie. On y croit ou on n’y croit pas et quand cela nous arrange. Peu en effet, n’y croit réellement à cette vie « après la vie ». Mais ils y songent intiment dans le secret de leur cœur! L’homme est un être contradictoire et changeant. N’omettons pas ce détail important, parfois dramatique et amusant à la fois.

Il y a aussi ces actes humains extrêmement négatifs. Alors pour punir certains dommages, l’homme décrète la peine de mort. On est enfin quitte, débarrassé face à l’oppression, aux menaces, aux actes injustes on crie : « vengeance et que justice soit faite ! ». Parce que l’on est certain qu’au-delà de la vie terrestre, c’est bien fini.
Qui sait ? L’homme a peut-être raison de penser ou de croire, qu’au lendemain du trépas c’est bien fini !

Pourtant, il est toujours la proie du crime organisé, des injustices, du dément qui tue par plaisir, du fou qui prend plaisir à opprimer s’il a les rênes du pouvoir. Il se condamne lui-même à mort ! Une mort prochaine et définitive !

Il est un autre aspect très caractéristique de la société moderne. Aujourd’hui, nous sommes émerveillés par les technologies dites de pointe. On finit même par croire que non seulement les peuples du passé étaient des crétins, avec leurs légendes et leurs mythes. Sans eux où en serions-nous actuellement ? Notre ère dite avancée prouve nettement, que nous sommes tout juste capables de nous plaindre comme nous le faisons à tout bout de champ.

Le but recherché dans ces réflexions est donc de mettre en relief les erreurs de jugement, comment et pourquoi les corriger. Qu’ils sont entre autres, le vecteur de ces bases que nous créons pour que notre présent comme notre avenir repose bien sur bases solides du passé. Qu’il s’agisse de prouesses technologiques, d’arts, ou d’autres sciences. Que d’une certaine manière, nous découvrons à nouveau ce qui a été perdu parfois depuis fort longtemps.

Tout semble un éternel recommencement. Il suffit pour le constater de contempler le fonctionnement de la Nature et de notre propre corps physique. Un corps obéissant à la loi de la répétitivité mais aussi d’un perpétuel changement. La Loi s’accomplit en surface comme au beau milieu du métabolisme des cellules à l’intérieur de notre corps sans l’aide de notre volonté. Même notre conscience dite cartésienne fait partie du lot. Mais Descartes ne sait pas contenté de déclarer : « je pense donc je suis » pour affirmer que la matière seule compte pour établir l’harmonie dans la loi des oppositions. En ces termes, il voulait aussi faire remarquer que dans le système organique il y avait un autre moteur qui faisait fonctionner l’intelligence, la conscience, et qui est la Vie tout simplement. « Une science sans conscience est la perte de l’âme » dit-on.

S’agissant de la conscience, de l’intelligence et de bien d’autres facultés psychologiques, une précision est à noter. Descartes n’a jamais était un matérialiste scientifique ni un misérable de la horde des athées. Il est perçu aujourd’hui par les grands consommateurs de notre société moderne comme tel. Pourtant Il voulait uniquement faire la part des choses. Comme le dalaï Lama (qui veut dire océan de sagesse), lui-même par exemple, n’a jamais suggéré de vivre uniquement de méditation ou de contemplation, de jeûne ou de mortification du corps pour construire le bonheur. Ce qui est certain, l’homme des sociétés modernes se laisse de plus en plus aller vers des excès en tous genres sous prétexte qu’il faut bannir la philosophie de la « normalité ». Ce que nous ne savons pas d’ailleurs ce que cela veut dire ni à quoi cela ressemble !

A l’époque de la Rome antique nous avons eu des exemples typiques d’exagération. Les loisirs, la gestion géopolitique de l’empire, l’application du droit civique, l’art de la guerre, etc., avaient atteint des stades de grandeur, de perfection sans égard. Cependant, un état de décrépitude morales et de sauvagerie s’en suivit. Parallèlement, les romains observaient le culte de l’idolâtrie dans la plus stricte régularité et ferveur. La contradiction était qu’ils élevaient leur conscience vers le savoir pour la puissance tout en ayant fréquemment et foncièrement des comportements inadéquats et sauvages.

Aujourd’hui, nous sommes conscients de notre inconscience ! Nous dénonçons la maltraitance de notre propre asile, la planète terre tout en continuant à la maltraiter. Nous dénonçons les guerres et crions à tue-tête que la paix soit, tout en faisant le contraire pour finalement se retrouver au point de départ. C’est du moins en apparence, l’attitude générale du commun des mortels. En définitif, nous marchons à tâtons vers l’avenir en détruisant nos meilleurs atouts pour y voir plus clair et réussir.

On parle alors d’éducation. L’éducation par l’alphabétisation qui serait le meilleur moyen de développement social, politique et économique. On suggère également l’éducation par la morale, du respect des valeurs humaines, etc. C’est vrai, mais en partie seulement, car on peut savoir lire et ne rien comprendre du tout de ce que nous sommes en train de lire ! D’entendre des préceptes philosophiques et être incapable de les mettre en pratique. Nous pouvons aussi accepter les valeurs humaines en tant que conditions ou code de vie et faire le contraire. Ainsi, l’éducation va encore plus loin chercher les bases d’un avenir plus acceptable. Nous sommes loin des pratiques Sages, authentiques, de l’exemple de nos Maîtres du passé.

Il réside dans la conscience de la jeunesse d’aujourd’hui une réelle envie de voir les choses changer. Cependant, elle ne sait pas vraiment comment s’y prendre ni quelle direction choisir. Quant à la façon de l’orienter autrement, ils sont perdus. Les valeurs que prônent les anciens, que du reste un bon nombre respecte, ne semblent pas correspondre à cet appel intérieur qu’elle ressent. Une envie de découvrir, de sillonner la terre entière les animent. La jeunesse consomme parce que qu’elle est sollicitée pour cela et tant que cela est possible. Mais au fond leur âme, il leur manque tout et rien à la fois.

Pourtant, la jeunesse a toujours été l’espoir du monde, des peuples entiers. Certaines institutions éducatives invitent des jeunes adolescents européens à partir en Afrique par exemple. Ceci pour mieux se rendre compte des réalités locales, de la vie quotidienne de la jeunesse là bas. Ils sont enchantés, stupéfaits, heureux de découvrir une autre façon de penser, de rire et de sourire sur les aléas de la vie des plus démunis de la planète. Ces rencontres en l’occurrence très positives, sont à encourager bien entendu. Des organisations dites humanitaires sont également agissantes partout dans le monde. Ceci montre combien nous dépendons tous les uns des autres.

Nous pouvons servir l’humanité de mille manières. Un sourire, un regard compatissant, une parole qui apaise la douleur morale, une écoute attentionnée, la fidélité face à ses propres engagements, etc. Ceci vaut tout autant que de dons divers qu’ils soient financiers ou de toute autre nature matérielle bien que nécessaires.

Le monde dans lequel nous vivons actuellement évolue. Mais il n’est pas pour autant moins barbare. Le fait de se trouver devant un ordinateur par exemple, ne justifie pas que nous des sujets érudits et sages au service de l’homme. Le fait de vivre dans une société organisée, ne nous écarte pas des risques de guerre ou d’agressivité physique des personnes et des biens. Nous ne sommes pas affranchis de tous ces maux psychologiques comme on veut bien nous le faire croire. Ces tendances dues à des émotions incontrôlées, montrent bien que l’agressivité est bien latente en nous.

Pour exemple, les réactions des automobilistes avec leur envie de meurtre, pour ne citer qu’eux ! S’il n’y a pas ou plus de maîtrise des émotions, les risques de débordement sont forcément à craindre. Nous commettons autant de crimes que par le passé.

En résumé, nous pouvons dans un moment à l’autre devenir aussi barbares qu’aux temps anciens et nous le sommes dans bien des domaines. Nous avons par exemple, abandonné partiellement l’esclavage par la torture physique dans beaucoup de pays. Mais de nouvelles formes de d’esclavage morale ou autres, ont fait leur apparition. Elles font des victimes à travers le monde autant que par le passé.

Nous devenons de plus en plus procédurier. Nous entrons dans un système d’irresponsabilité en créant des firmes d’assurances qui couvrirait tous nos malheurs et réparerait tous nos erreurs. Nous avons peur parce que nous ne voulons pas instinctivement être responsables ou la cause de quelques situations désagréables. Nous ne désirons pas souffrir en ayant à la pensée que c’est certainement quelqu’un d’autre qui a engendré notre désespoir. Nous cherchons donc à tout prix des responsables qui, dit-on, doivent être sévèrement punis.
D’autres formes de cruautés plus subtiles encore sont dissimulées psychologiquement. Parfois elles s’entremêlent dans des mots, des expressions qui humilient et abaissent la dignité. Ils sont en apparence inoffensifs mais leurs conséquences sont terribles. Elles emportent avec elles leur lot de lamentations, de larmes. Et le sang coule toujours en laissant des traces indélébiles dans le cœur de celles et de ceux ne savent plus à qui confier leur chagrin.

S’agissant de l’immigration, l’heure est certainement venue pour savoir si réellement les gens peuvent se côtoyer. Vraisemblablement, la population mondiale doit être répartie sur toute la surface du globe. Si l’immigration est une erreur, un fléau, un mal ou au contraire un besoin incontournable. A quel niveau se situent le mensonge et l’hypocrisie. Le provincialisme ou le nationalisme a aussi ses aberrations. Tous ces paramètres, et on en oublie certainement, sont la conséquence d’un programme mondial que notre grand passé a élaboré. C’est un programme qui s’est étalé depuis des siècles. Oui il appartient au passé. C’est la raison pour laquelle il faut, en corrigeant les erreurs de ce passé, oublier définitivement ses rouages qui ne sont d’aucun recours aujourd’hui.


Nous essayerons tout le long des pages qui vont suivre d’apporter une lueur d’espoir. Pas de faux espoirs guider par une lanterne qui éblouirait l’aveugle. Nous tenterons seulement de saisir au vol, l’inspiration et la compréhension adéquate de ces circonstances nouvelles. En d’autres termes, nous voulons élever notre conscience vers un autre plan d’amour qui restera en définitif, le seul remède qui fait défaut pour que l’humanité guérisse. Qu’elle se débarrasse, autant que faire se peut, de ses maladies contagieuses telles que la haine et la violence mais aussi et surtout l’ignorance. Et si ce n’étaient que celles-là ! Utopie ? Démence ? Illusion ? Certainement pas car ces défaillances sont ailleurs là où on les soupçonne le moins.


Tremblay en France, le 2 Janvier 2007

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