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Les pensées du mois de Juin 2005

La Famille (4eme et dernière Partie)



Tant que l’homme recherche à tout prix une liberté sans mesure, il sera confronté à l’état de l’insatisfaction permanente. De ce fait, nous arrivons à la conclusion suivante : l’homme devrait alors se libérer d’une chose plus contraignante, embarrassante et qui « gît » en lui. Réserver le plus essentiel à son adaptation sur le chemin de sa propre réalisation. Certainement, les obligations morales, familiales, conjugales, culturelles et même traditionnelles n’en sont qu’une infime nécessité comparativement à ce qu’il doit accomplir pour le ramener à la réflexion et à la méditation.

En effet, si nous observons de plus près le comportement de l’individu, nous nous apercevons que son évolution reste figée à un niveau élémentaire bien que ses conditions d’existence se sont visiblement améliorées. Nous avons une vision très primaire de l’histoire du genre humain. La race n’est pas une réalité et lorsque nous contemplons nos enfants par exemple, nous dépassons cet accessoire et irréalité que nous avons rendu nécessaire. Quel que soit notre compréhension de la vie, nous nous refusons à reconnaître ou à agir en tenant compte de cette apparence, apparentement physique et intellectuel. Ceci montre à quel point nous jouons avec les nuances de notre propre mental.

Malgré le grand respect que nous devons à l’ensemble de l’humanité, il est fort possible que sur les six milliards d’habitants que compte la planète actuellement, cinq milliards et peut-être davantage, vivent dans une complète léthargie au sens de l’éveil de la conscience. Ils seraient alors de véritables attentistes qui ne diffèrent pas vraiment des parasites ou des moutons dans leur pâturage.

Le reste de l’humanité, ne pourrait se composer que de quelques gens de tous bords, non pas érudits mais plutôt « éveillés ». Il seraient, des religieux, des politiciens sincères, d’ouvriers vertueux, des gens très humbles, pauvres, riches ou aisés, des scientifiques, des artisans, des intellectuels, bref, des individus venant de toutes les couches sociales mais qui ont une vision réelle de la destinée humaine ou du monde. Ils représentent non pas l’élite de la société mais ils sont plutôt des êtres éclairés, clairvoyants exerçant une profession comme « monsieur tout le monde » ou qui cherchent à connaître plutôt que de subir.

Par le mot « moutons » il faut entendre des gens se contentant uniquement à satisfaire leurs besoins immédiats et ceux des sens. Il ne faut pas en déduire pour autant, que l’auteur de cet article soit un personnage éclairé ou clairvoyant, car ce serait prétentieux et indigne de sa part, car il fait bien partie de cette « masse » d’âmes perdues dans cet océan d’erreurs, dans cette vallée de larmes. Parmi les cinq milliards d’individus, il existe de même, autant de gens instruits, professant des métiers hautement qualifiés mais ceci n’est pas un élément constituant la connaissance réelle de l’homme. Le développement intellectuel ne suffit pas à l’épanouissement entier de l’être à défaut, celui-ci demeure atrophié ou endormi.

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L’homme social dans la proportionnelle


Ce titre paraît fantaisiste mais nous verrons qu’il s’adapte aisément à notre réflexion. Dans le contexte de notre étude, nous allons évoquer une nouvelle fois l’aspect réel, le but du système migratoire des peuples de la terre, mais au-delà des passions colorées de l’imagination des communautés humaines. Nous avons dit, à maintes reprises que l’immigration est un phénomène naturel et nécessaire qu’elle a toujours existé et le monde est, grâce à elle. D’autres part, il n’existerait pas de « race » fondamentalement homogène en raison même de l’immigration permanente. En revanche, des peuples ont forcément connu une civilisation avancée puis, lors de l’extension de cette civilisation, le flux de l’immigration reprenait. Il en est ainsi depuis l’aube des temps.

Biologiquement, des scientifiques acceptent l’idée le mélange des « races » préserve à long terme, de certaines maladies. Ceci n’engage que ceux qui le prétendent bien entendu il ne sera pas question ici de s’attarder sur cette question qui n’est pas de notre compétence. Un fait est cependant évident, les rencontres culturelles sont enrichissantes et c’est ainsi que le monde évolue. Le flux migratoire qui a influencé l’Amérique du nord (USA et CANADA) montre indubitablement le fruit d’un principe où plusieurs communautés ont réussi (non sans mal) à découvrir les réalités et les futilités de l’espèce humaine. Certes, ce grand continent n’est pas le seul exemple car d’autres continents ont connu l’apogée des rencontres d’où avait surgi des connaissances nouvelles et constructives en ne parlant que de cette catégorie d’avantage.

En fait, les peuples de la terre se divisant essentiellement en quatre grandes catégories (blanche, noires, rouges et jaunes), et connaissent de temps à autres une sorte domination sur d’autres ; ce peut être dans la science, les arts, l’électronique, la philosophie etc. Par exemple, les grecs prédominaient dans l’esthétique, les romains dans la conquête, le droit et la politique, les Egyptiens dans les sciences et la philosophie, les indiens dans le mysticisme religieux, dans l’art, et la connaissance de l’homme mental, etc. Aujourd’hui, l’Asie prédomine dans l’art et la maîtrise de l’électronique (principalement en Asie).L’Inde à son tour, se voit doté de grands informaticiens, de médecins convoité par un bon nombre de pays occidentaux. Les amérindiens, quant à eux, sont enviés par les pays développés pour leur véritable connaissance en plantes médicinales. L’orient par son patrimoine philosophique et ses autres richesses, ainsi de suite. Il est donc ridicule de se croire suffisant tout en dédaignant les autres !

La recherche de l’indépendance reste une logique légitimité ne serait-ce qu’en politique mais elle est une illusion dans le fondement des relations humaines et ce n’est même pas une utopie c’est tout simplement un « rêve » irréalisable car elle s’oppose à constitution de la planète qui rassemble toute la famille humaine. Le monde est entré en existence par nécessité c’est pourquoi que l’homme est actif, que les animaux sans langage, ces étoiles scintillantes, ce soleil doré participent aux immenses périodes géologiques qui finissent par se désintégrer dans les abîmes infinis de l’espace. Comme le disait un philosophe p »passer du berceau à la tombe sans avoir la croyance ou l’espoir que quelque ressort secret pousse le monde, sans être capable de trouver quelque explication de son mouvement incessant, c’est transformer la vie à un désert. Croire que le monde est sans signification et dénué de cause supérieure, c’est se situer au niveau le plus bas de ce que l’on est à ce point de médiocrité.

Nous disons que l’univers, la terre, et nous-mêmes sommes, parce que cela doit être une condition volitive du mouvement et de la manifestation. Nous en venons alors à se demander pourquoi la nécessité de la famille. Cette nécessité n’est n’et pas imposée depuis un point inconnu à l’extérieur. Le système familial tel que nous le connaissons, est un segment de cette continuité de création qui n’est pas venue soudain. Il fait partie de la nature qui suit son cycle de changement. Ce n’est pas les corps physiques des humains qui constituent la famille au niveau du plan auquel nous nous référons présentement. Car, si tel était le cas, la déception serait très grande en sachant qu’il devrait retourner aux éléments terrestres alors que c’est plutôt la matière qui devrait se mêler à ces éléments. Donc la famille, est une entité intangible obéissant à la loi de la nature faisant d’elle la réalité de la conséquence de l’alternance où il n’y a jamais eu commencement ni fin. Peut-on dire alors que la nécessité de la famille est sacré au sens où on l’entend généralement ? Oui. Sans elle rien n’est possible. Mais nous confondons généralement les institutions humaines, qui fonctionnent un peu à la façon d’une machine dont les rouages sont ce qu’on appelle les cultures ou les traditions. La problématique de ce qui est avancé ici de reconnaître que l’univers avec ses composants « EST ». L’idée de la chronologie est un besoin du mental.

Toutes les tentatives d’anéantissement du système sont et resteront vaines. Nous donnons par exemple, de l’importance à des références matériellement vitales à nos yeux. Pour cette personne, ce sera l’individu faisant parties des forces spéciales chargées de combattre des éléments opposés à un régime politique pour un autre, les assassinats dits justifiés pour maintenir la paix internationale ; or, chaque entité est une partie intégrante de cette famille au sens humain où nous l’entendons dans cette réflexion. Les réalités supposées de l’instant mêlées aux bouleversements politiques où des tortionnaires prennent le plaisir ou s’arrogent le droit de faire souffrir autrui de mille manières, sont la mise en mouvement de la continuité négative d’un certain besoin inconscient de conséquences qui se sert de notre notion mentale du temps pour se manifester en suivant cette éveil dont nous avons évoqué plus haut.

L’accroissement de la population mondiale


L’homme est un « appelé » pour sauver l’humanité toute entière. Il existe non pas pour faire plaisir à qui que ce soit mais pour l’intérêt de sa propre source et d’aucune autre. Pour les théologiens, notre existence est voulue pour lutter contre des puissances sataniques comme les politiques dans leurs heures de lucidité disent qu’il s’agit d’une lutte contre ce qu’ils appellent «l’axe du mal » ! Nos erreurs sont à corriger non pas pour la gloire d’un dieu suprême mais bien pour notre propre réforme en vue de mieux maîtriser nos préférences, nos souhaits, nos idéaux et nos émotions.

L’accroissement de la population est alarmante, non à cause de la perspective de nos besoins quotidiens qui devront être gérés correctement, mais plutôt en raison d’accumulation d’erreurs et d’insouciances vis-à-vis de nous-mêmes. La terre est bien sûr une grande maison avec de grandes pièces où on peut encore évoluer en lieu ou en espace. Mais l’idée de la famille nombreuse devra être atténuée, corrigée. Il est nécessaire de garder toutes ses énergies pour mieux partager, mieux réfléchir et pour garantir la meilleure façon de s’accepter. Plus nous serons nombreux, plus nous nous heurterons à des difficultés en supposant que ce sont nos différences qui en sont la cause première. Les jalousies feront de sortes que les relations humaines se tendent au point d’en vouloir sans véritable raison, les gens venus d’ailleurs. La multiplicité, et la complexité de notre conscience accusatrice empêchent la tendance de se contenter de simples échanges. Nous voudrions toujours posséder plus, par crainte d’en manquer, pour le plaisir, mais également pour une éviter les défaites guerrières. Or, l’égoïsme est une des grandes causes de guerre.

Nous l’avons dit et répété que le problème de la surpopulation reposera surtout sur l’égoïsme latent. La misère, la faim, les causes des conflits économiques s’ils ne sont pas vus dans une sorte de fédération des peuples, entraînera la fin de ce qu’on a l’habitude d’appeler la famille. Parce que cette guerre s’infiltrera dans le foyer familial comme elle le fait déjà.

Tout est à repenser. Nos croyances (il ne s’agit pas de religion ni de croyance en rien), nos habitudes par exemple, recourir à la guerre pour reconstruire, vaincre le chômage, vendre cher pour se séparer des plus démunis des pauvres des classes laborieuses laissées dans l’ignorance de l’hygiène et du confort élémentaire mais suffisant.
Le matérialisme chronique que nous connaissons n’est pas nouveau, il a déjà fait son apparition dans un passé et il fut un sévère avertissement pour l’humanité toute entière. L’outrage commis par les tyrans de naguère envers la dignité humaine, a porté des terribles épreuves. Les matérialistes séparatistes, nationalistes ont amené sur un plateau de feu les hideuses solutions comme aujourd’hui où l’on croit fermement à l’inutilité de l’immigration des peuples. C’est pourquoi, coûte que coûte, l’homme devra avancer sur la route des pensées éthiques et mentales.

Nous constatons donc, que nos inquiétudes doivent être orientées différemment si nous désirons des solutions vraies, justes et bonnes. Comme disait un sage occidental :

« La guerre doit être poursuivie contre les conditions matérielles et morales dont la sordidité permet l’éclosion des deux formes de dictature, mais ce doit être une guerre de l’esprit et non de conquête, menée pour l’amour d’autrui et non par haine.

C’est leur petite expérience de chaque jour qui détermine avant tout les façons de voir des hommes. Si on leur donne un meilleur cadre matériel, si on les instruit plus efficacement du point de vue philosophique voire religieux, il recommenceront à manifester leur nature réelle, sage qui existe sous leurs défauts et ne peut être détruite ; de nouveau ils répondront aux espoirs au lieu de les décevoir. Il faut donc changer les conditions extérieures si nous voulons modifier les conditions intérieures et changer les conditions mentales, si nous voulons modifier les conditions matérielles. Il faut se débarrasser de leurs taudis aussi bien les esprits que les villes. Les hommes qui croissent et vivent dans des taudis ont le corps et l’esprit affectés par eux. Ils n’ont pas d’horizon. Il faut délivrer l’homme du sordide souci d’avoir à se maintenir physiquement vivant pour qu’il se préoccupe plus du noble souci de se maintenir spirituellement vivant. Il lui faut de quoi manger à sa suffisance, des vêtements, des logements convenables, et assez de travail pour qu’il (homme ou femme) puisse entretenir la famille ».

En effet, il n’est pas possible d’élever sa conscience, s’accorder du temps pour réfléchir, mettre en pratique sa philosophie spirituelle si on est asservi continuellement par cette lutte contre la faim, ou une vieillesse prématurée. Si nous vivons que pour garantir une fin noble et digne sans pour autant apporter un minimum de confort matériel alors, nous sommes plus inférieurs que l’animal qui cherche à survivre pour son équilibre physique.

Une famille socialement équilibrée, c’est avant tout un groupe de personnes qui tentent de s’élever au-delà des plaisirs dans l’ignorance. Aucune éducation saine ne peut jaillir d’un tel foyer. La société humaine est issue depuis la famille, par la voie des faits, de leurs causes, l’économie, la religion, la politique toutes les formes sociales trouvent y leur inspiration, et la vie sur cette planète devient, non pas un paradis, mais possible.

De ce fait, l’accroissement de la population prendrait une autre dimension. Elle stagnerait, les naissances seraient plus ou, mieux régulée sans avoir recours à des moyens artificiels dangereux ou bien mal maîtrisés. L’être humain n’est pas une machine ni à faire ou ne faire des enfants qui à terme, n’apportent rien à l’humanité sinon des futurs bourreaux, assassins, des parasites gangrenant tout ce qui est encore en bonne santé.
L’humanité a été façonnée pour être une grande famille, par la famille, avec la famille et pour la famille. Cela veut dire, que les frontières inventées ou tracées par l’homme devront disparaître que nous le voulions ou non ! L’histoire de l’humanité deviendra « unique » une sorte d’autonomie régionale devra remplacer l’indépendance que nous entendons ici ou là pour prouver une réalité identitaire imaginaire. Ce sera les nouvelles découvertes et inventions qui barreront la route à ce triste phénomène et les relations humaines seront facilitées.

Bien sûr, cela ne se fera pas en un jour. De même, une confrontation ethnique soudaine, brutale n’est pas solution sage. Les peuples devront se connaître davantage grâce aux échanges culturels, aux habitudes reconnues autrement que par le mépris, c’est aussi grâce aux mariages dits « mixtes » que cette confrontation sera adoucie.

Le visage de notre époque est très ridé, il est sur le point de mourir. Mais voilà, notre société archaïque et définitivement morte. Nous essayons de réanimer un cadavre exhumé en pleine décomposition et la génération actuelle ne peut pas compter sur cette société qui n’existe plus sinon dans nos souvenirs.

Tout est en mouvement et tout est mouvement dans un perpétuel changement de faits, de circonstances et de la matière. La famille doit s’adapter dans cette perspective d’avenir, mais qui a toujours été.

L’association de toutes ces idées constructives devra permettre à l’individu et au plan collectif de mieux saisir les tenants et les aboutissants de ce que nous sommes devenus, c’est à dire connaître les raisons de notre devenir par ce que nous accomplissons présentement. Aucunes circonstance n’est le fait d’un caprice voulu par on ne sait qui ! Si nous ignorons leur origine, nous avons au moins le privilège de nous perfectionner pour rencontrer ces causes qui sont en nous !

La vie n’est pas une affaire personnelle même si les conditions nous font croire qu’il en est ainsi. Nous sommes tous liés par une sorte de cordelière métaphysique qui est le véritable médiateur entre nous et les autres que nous aimons ou que nous haïssions. Quel que soit la conviction que nous avons du savoir, de l’intellectualisme, du progrès des sciences, de la politique, de la religion, de l’art, et même de ce que nous interprétons comme « mauvais » fait partie d’un « Tout » et grâce à ce « Tout » que nous en venons à donner à nos pensées une structure fonctionnelle.

Pour terminer cette réflexion et ce gage de réussite possible, nous dirons que l’avenir de famille soudée, coopérative, aimante, passe aujourd’hui par la correction de la pensée. A défaut, nous serons les apôtres de ces familles divisées, séparées par la haine et toutes sortes de méchancetés. Si des familles déchirées sont connues comme étant le fléau du siècle, nous ne devons pas pour cette raison attiser les querelles en vociférant que nous sommes contre la violence, la barbarie. Sur notre chemin d’observation, nous aurons toujours l’opportunité d’aider et d’apporter une parole qui guérit ou un sourire qui donne de l’espoir. Ne nous servons pas des malheurs des autres pour construire un hypothétique bonheur. Tôt ou tard nous aurions à compenser cette erreur de taille. Aimer n’est pas diviser mais rassembler !

Nous allons nous réserver un moment d’introspection comme toujours sous l’œil vigilant de notre noble Sagesse qui sommeille en nous tous. Pour ce faire, Nous nous laisserons guider par les bonnes et sages pensées (dans son ouvrage intitulé « le prophète » de notre ami Khalil Gibran ce philosophe Libanais dont nous avons déjà cité dans notre précédente étude sur la famille : écoutons-le :

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« Et un jeune dit, parle-nous de l’amitié. Et il répondit en disant : Votre ami est celui qui répond à vos besoins. Il est le champ que vous ensemencez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.

Et il est votre table et votre foyer.
Car vous venez à lui avec votre faim, et vous le recherchez pour obtenir la paix.

Quand votre ami parle avec franchise, vous ne craignez pas le « non » ni retenez le « oui » qui vous vient à l’esprit.
Et quand il garde le silence, votre cœur ne cesse pas d’écouter son cœur ;

Car en amitié toute pensée, tout désir, toute attente naissent et se partagent sans un mot, avec une joie secrète.
Lorsque vous vous séparez de votre ami, vous, vous ne souffrez pas ;
Car ce que aimez le plus en lui peut vous apparaître plus distinct en son absence, de même que pour le grimpeur, la montagne est plus distincte vue de la plaine.

Et en amitié, n’ayez d’autre but que l’approfondissement de l’esprit. Car l’amour qui cherche autre chose que la divulgation de son propre mystère n’est pas de l’amour mais un filet jeté à l’eau : et seul l’inutile est pris.
Et que le meilleur de vous-même soit pour votre ami. S’il doit connaître le reflux de votre marée, qu’il en connaisse aussi le flux.
Car quel ami serait-ce si vous le recherchiez pour quelques heures à tuer ?
Recherchez-le toujours pour quelques heures à vivre.
Car son rôle est de combler votre besoin, et non votre vide.
Et que dans la douceur de l’amitié, il y ait des rires et un partage des plaisirs.

Car c’est dans la rosée des petites choses que le cœur trouve son matin et se réfléchit.

C’est un peu de cette façon que nous devrons regarder la famille : comme une sorte d’amitié !

FIN

Rv 12/03/2005

 

 

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